Synopsis : Con Air, c’est la division aéroportée de la police fédérale américaine qui assure le transport des détenus à travers le pays pour comparution devant la cour, urgence médicale ou transfert de prison à prison. Cameron Poe, récemment libéré sur parole, prend place à bord d’un de ces avions pour retrouver sa femme et sa fille, qu’il n’a encore jamais vue. A bord également, Cyrus Grissom, surnommé le virus et quelques-uns de ses comparses, qui doivent rejoindre un nouveau quartier de haute sécurité.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Simon West
Scénario : Scott Rosenberg
Acteurs : Nicolas Cage, John Malkovich, John Cusack, Steve Buscemi, Ving Rhames, Colm Meaney, Danny Trejo, Monica Potter
Genre : Policier
Durée : 1h50min
Date de sortie : 20 août 1997
Année de production : 1997
Société de production : Touchstone Pictures
Titre Original : Con Air
Notre commentaire : « Les Ailes de l’Enfer » est un film qui s’inscrit dans notre découverte des différents films du réalisateur Simon West, dont il s’agit là du premier long métrage. Ce dernier ayant été sollicité pour prendre la place de Sylvester Stallone à la réalisation de « Expendables 2 : Unité spéciale » (2012). Scott Rosenberg, le scénariste de ce film, « Les Ailes de l’Enfer », n’est un inconnu non plus, on lui doit également « 60 secondes chrono » (2000). Le casting est prestigieux avec dans les rôles principaux Nicolas Cage dont nous avions apprécié la prestation dans « Effraction » (2011), John Cusack, qui jouait à nous faire peur dans « Chambre 1408 » (2007), John Malkovich, excentrique dans « Red 2 » (2013), Steve Buscemi que nous avions découvert dans « Desperado » (1995), Ving Rhames au physique imposant et fidèle compagnon de Tom Cruise dans la saga des « Mission Impossible » et enfin Monsieur « Old El Paso » Danny Trejo, que nous avons vu dernièrement dans « Un Tueur pour Cible » (1997).
Beaucoup de personnes considèrent ce type de film comme étant des « films pop-corn ». Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi il fallait mettre l’accent sur cet aspect avec cette pointe péjorative. Après tout, le cinéma est un divertissement. Et « Les Ailes de l’Enfer », dans ce sens du divertissement, joue pleinement son rôle. Malgré le fait que ce film date d’il y a pratiquement 20 ans, il reste efficace. Alors certes, on peut clairement affirmer qu’il ne fait pas dans la subtilité, et les producteurs ont explicitement pris le parti de considérer que dix explosions valaient mieux qu’une seule. Et dans le même raisonnement, trois méchants psychotiques, c’est mieux que deux, et ainsi de suite. Cependant, la théorie du « plus que plus » est parfois une approche qui ne fonctionne pas pleinement et conduit à une impression de désordre absolu. À l’arrivée ce qui aurait pu être un excellent film d’action ne donne naissance qu’à un film juste mieux que la moyenne. « Les Ailes de l’Enfer » au régime minceur aurait pu être un classique du genre.
Le rythme du film est soutenu, passant habillement sur ses propres invraisemblances. Cela fonctionne dans la mesure où il ne faut pas s’arrêter en chemin pour réfléchir, analyser, et Simon West joue cette carte, combler les trous ridicules de l’intrigue par l’enchaînement rapide du moment suivant dans le déroulement de l’histoire. On ne peut pas réellement imputer la faute au réalisateur. Ce serait plutôt du côté du script qu’il faudrait regarder. On pourrait peut-être reprocher à Simon West d’avoir un penchant pour une utilisation excessive des explosions filmées au ralenti sous cinq angles différents.
En conclusion, « Les Ailes de l’Enfer » est un film correct, et si vous êtes d’humeur pour un divertissement pur, sans réflexion particulière, il fera le boulot de vous distraire.
Notre note : | ![]() |
Bande-annonce :
Discussion
Les commentaires sont fermés.