LE GARDIEN DU MANUSCRIT SACRE (2003)

Synopsis : Le Moine 5 est un maître en arts martiaux, un modèle de sérénité zen, auquel fut jadis confiée la garde d’un manuscrit sacré, clé du pouvoir suprême. Après avoir assuré cette mission durant des temps immémoriaux, il se rend en Amérique pour passer le flambeau à son successeur. Stupeur et consternation : la prophétie a désigné comme gardien un petit voyou, aussi sympathique qu’incontrôlable du nom de Kar. S’armant de courage et de patience, Le Moine entreprend d’initier son jeune protégé pour lui permettre d’affronter le machiavélique super-méchant qui cherche depuis soixante ans à s’emparer du fameux manuscrit…

Origine du film : Etats-Unis
Réalisateur : Paul Hunter
Acteurs : Chow Yun-Fat, Seann William Scott, Jaime King
Genre : Action, Arts artiaux, Fantastique
Durée : 01h44min
Date de sortie : 16 avril 2003 (États-Unis) / 13 août 2003 (France)
Année de production : 2002
Sociétés de production : Cub Five Productions, Flypaper Press, Lakeshore Entertainment, Lion Rock
Titre Original : Bulletproof Monk
Distribué par : UFD

Notre commentaire : « Le Gardien du Manuscrit Sacré » est un film d’action américain datant de 2003 et réalisé par Paul Hunter, à qui l’on doit essentiellement la réalisation de clips vidéos pour de nombreux artistes. À notre connaissance « Le Gardien du Manuscrit Sacré » est son unique film à ce jour. Les acteurs principaux sont Chow Yun-fat, que nous venons de voir dans « The Last Tycoon » (2012), Seann William Scott, qui prête sa voix à Crash dans la saga « L’Âge de Glace » et Jaime King, qu’on a pu voir dans « Sin City » (2005) ainsi que sa suite « Sin City : A Dame to Kill For » (2014) intitulé « Sin City : J‘ai tué pour elle » en français.

Le premier sentiment, à chaud, juste après avoir visionné ce film, c’est, qu’est-ce que Chow Yun Fat est venu faire dans cette galère ? Je crois que les Américains devraient se limiter à faire du cinéma américain. Ils savent très bien produire tout un ensemble de bons films, action, policier, guerre, fantastique, science-fiction, et j’en passe. Mais le cinéma chinois est une spécialité chinoise. Ce que je viens de dire peut apparaître clairement comme une lapalissade, et je m’en excuse, mais bon sang n’est-ce pas la vérité ?

Après, bien qu’on apprécie Chow Yun-Fat, on doit avouer que son personnage est sympathique, et l’ensemble du casting fait de son mieux. Le problème ne vient pas des acteurs, le souci, c’est l’histoire, le scénario. C’est vraiment mal écrit. Le personnage de Chow Yun Fat, qui a fait vœu d’abandonner son nom,  a été chargé, pour une durée de 60 années, de la protection d’un rouleau doté du secret de la vie éternelle. Pendant la deuxième guerre mondiale, un officier nazi accompagné d’une poignée d’homme, se trouvant inexplicablement au Tibet, veut récupérer ce même rouleau sacré. Un combat s’engage, et le moine disparaît. Mais c’est à notre époque (enfin en 2003), à la fin du cycle de soixante ans, que va se dérouler l’histoire, et plus précisément à New York. Bref, les incohérences s’additionnent les unes derrière les autres.

Le tout est assaisonné avec les arts martiaux et des clichés philosophiques bouddhistes à la sauce hollywoodienne. Les scènes de combat ne sont pas toutes mauvaises mais elles sont dépourvues de tout contenu émotionnel ou de férocité, propre à la volonté, à la colère et/ou à la détermination. Les effets spéciaux, même pour un film datant de 2003, ne sont vraiment pas terrible, et la technique d’utilisation des câbles est exagérée, proposant un rendu abusif. En conclusion, « Le Gardien du Manuscrit Sacré » fait partie des films qui aussitôt vus sont aussitôt oubliés.

Notre note :

Bande-annonce du film :