Synopsis : Deux jeunes américaines partent en vacances à Jérusalem lors du Yom Kippour. Mais cette escapade va se transformer en véritable cauchemar quand l’une des portes de l’enfer va s’ouvrir. Le jour du Jugement dernier a sonné…
Origine du film : Israël
Réalisateur : Doron Paz
Scénaristes : Doron Paz, Yoav Paz
Acteurs : Yael Grobglas, Danielle Jadelyn, Yon Tumarkin
Genre : Epouvante-horreur
Date de sortie : 10 juillet 2015 (Israel), 22 janvier 2016 (États-Unis), 6 avril 2016 (France)
Année de production : 2015
Société de production : Epic Pictures Group
Distribué par : M6 Vidéo
Notre commentaire : « JeruZalem » est un film d’horreur israélien, datant de 2015, écrit et réalisé par Doron Paz et Yoav Paz à qui l’on doit également « Phobidilia » (2009). Les acteurs principaux sont Yael Grobglas, actrice israélienne, qu’on a également pu voir dans « Jane the Virgin » (2014), Yon Tumarkin, acteur israélien, qu’on a pu voir dans « Rock the Casbah » (2012) et Danielle Jadelyn, qu’on a pu voir dans « Folie à Trois » (2013).
L’histoire proposée par « JeruZalem » nous emmène auprès de Sarah (Danielle Jadelyn), qui a perdu son frère il y a tout juste un an. Cette dernière n’a pas complètement récupéré de cette perte. Sa meilleure amie, Rachel (Yael Grobglas) décide de prendre les choses en main, et pour lui changer les idées, organise un séjour à Israël, histoire de faire la fête de nuit dans les endroits branchés de Tel Aviv. Durant le vol, elles font la connaissance de Kevin (Yon Tumarkin), un jeune archéologue qui rêve de devenir Indiana Jones. Kevin propose à Rachel et Sarah de faire un petit détour pour visiter Jérusalem avant d’aller à Tel Aviv. Leur voyage va s’avérer être une véritable descente aux enfers…
Comme nous l’avons vu précédemment, « JeruZalem » est un film d’horreur israélien, écrit et réalisé par Doron et Yoav Paz, offrant le point de vue de Sarah. Cette dernière utilise les lunettes Google tout au long du film, ce qui donne un angle d’approche de type found-foutage. On retrouve donc le style documentaire pris sur le vif, avec des images tremblantes que d’autres films d’horreur ont utilisé précédemment. Pour « JeruZalem » on utilise donc les applications des lunettes Google, comme la localisation GPS, la reconnaissance faciale, et même des jeux vidéos afin d’ajouter une forme d’innovation.
Le scénario de « JeruZalem » est intelligemment écrit, dans le sens où un bon nombre d’éléments sont présentés de manière anodine pour expliquer ce qui se passe par la suite dans le déroulement de l’histoire. L’intrigue reste cependant classique. Un groupe de personnes essaye de survivre à ce qui semble être l’apocalypse, telle que décrite dans la majorité des religions. Bien que l’action se déroule dans l’intégralité d’une ville, tout est fait pour que le spectateur se sente piégé, grâce à une atmosphère intensément claustrophobique. Les ruelles sont particulièrement étroites et souvent encombrées, les bâtiments sont proches les uns des autres et il semble y avoir des gens circulant partout en permanence. Les attaques des morts-vivants apparaissent pleinement terrorisantes, alors que la séquence dans l’asile de fous puis celle dans la grotte peuvent indéniablement être considérées comme les points forts du film.
« JeruZalem » est un peu lent à démarrer, la première moitié du film étant consacrée à l’exploration de la ville et à la présentation des personnages qui ne cherchent rien de plus qu’à faire la fête et/ou à avoir des relations sexuelles. Le jeu des acteurs n’est pas très relevé mais certains se démarquent tout de même nettement par rapport au reste de la distribution. Yael Grobglas brille à chaque fois que la caméra est braquée sur elle, tandis que David (Itsko Yampulski), le fou de la ville, est le personnage le plus divertissant dans le film, malgré son peu de temps à l’écran.
On peut également relever que plusieurs moments dans le film sont extrêmement prévisibles. On pourra également s’énerver, pour peu qu’on soit pris dans l’histoire, par l’aspect maladroit du personnage central de l’histoire, qui chute à pied comme à vélo, dans des moments où il ne faudrait vraiment pas. Mais malgré ses défauts, « JeruZalem » est cependant étonnamment solide et montre pleinement le fort potentiel des frères Paz.
« JeruZalem » vient d’obtenir (31 janvier 2016) le Prix du Jury lors de la 23ème édition du Festival International du Film Fantastique de Gérardmer. Il a, par ailleurs, obtenu 4 nominations et obtenu 2 prix.
En conclusion, « Jeruzalem » est un film correct, mais n’offrant rien de novateur. L’histoire est convenue et l’intrigue est maigre. Le film offre l’originalité d’un found-foutage par l’intermédiaire des lunettes Google et par la beauté de la photographie. Dans leur majorité, les acteurs sont assez moyens. Les effets spéciaux sont corrects. On s’effraie peu, on ne tremble pas, mais le film reste divertissant à regarder.
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