Synopsis : Une météorite s’est écrasée sur la planète. Elle est à l’origine d’une épidémie qui a transformé la population en zombies. Barry et sa sœur Brooke font partie des survivants. Elle se fait kidnapper par un groupe de paramilitaires. Barry part à sa recherche à travers le désert infesté de morts-vivants, au volant de sa voiture de combat.
Origine du film : Australie
Réalisateur : Kiah Roache-Turner
Scénaristes : Kiah Roache-Turner, Tristan Roache-Turner
Acteurs : Jay Gallagher, Bianca Bradey, Leon Burchill
Musique : Michael Lira
Genre : Comédie, Horreur
Durée : 1 heure et 38 minutes
Date de sortie : 12 février 2015 (Australie)
Année de production : 2014
Sociétés de production : Guerilla Films
Distribué par : Studio Canal
Titre original : Wyrmwood: Road of the Dead
Notre note : ★☆☆☆☆
Notre commentaire : « Wyrmwood » ou « Road of the Dead » est un film d’horreur australien datant de 2014, co-écrit et réalisé par Kiah Roache-Turner, dont c’est là le premier long-métrage comme réalisateur. Les acteurs principaux sont Jay Gallagher, Bianca Bradey et Leon Burchill, qui nous sont tous inconnus.
Que voilà un film qu’il est pas bien… Assez catastrophique. Tellement mauvais que j’ai du mal à trouver la motivation et l’inspiration pour écrire cette critique. « Road of the Dead » suit la mécanique classique qui veut que l’on se retrouve face à une horde de zombies, terriblement décidés à faire de vous leur prochain repas. D’ailleurs si on observe attentivement cette particularité, et cela, dans la majorité des films de zombies, c’est plus la chasse qui semble être le moteur de la volonté du mort-vivant. Quand une personne est visée par plusieurs zombies et quelle tombe sous leur assaut, ils entament le festin, mais lorsqu’une deuxième personne arrive, ils abandonnent le repas en cours, pour se mettre à courir derrière le nouveau venu, laissant énormément de « restes » sur la table. Bref, ne cherchons pas trop à comprendre la logique du mort-vivant.
Alors l’histoire… Comment dire ? Suite à une pluie d’étoiles filantes, une majorité de la population est transformée en zombies. C’est basique. La nuit est chaotique pour la majeure partie des protagonistes que l’on va suivre. Dès le lendemain matin, des militaires qui semblent parfaitement être au courant de la situation, ramassent des spécimens pour les confier au bon soin du docteur maboul de service. Dans le lot, ils ajoutent une survivante, histoire que docteurj’aiunpèteaucasque puisse faire quelques expériences. C’est qui ? Il fait quoi ? Il se repose sur quoi ? Il a compris ? Pas d’informations. D’un autre côté, un groupe de survivants se constitue et décide d’aller voir ailleurs si c’est mieux. Les différents combustibles ne fonctionnant plus, on ne peut plus se servir des véhicules. Mais voilà qu’on se rend compte que les émanations gazeuses qui sortent de la bouche des morts-vivants est une nouvelle source d’énergie. Que diable servons-nous en pour faire un tour en 4×4 bricolé façon « Agence tous risques »! Problème, cela ne fonctionne que de jour. Ce que l’on découvre tardivement lorsque l’engin tombe en rade au milieu de nulle part, avec, je vous le donne en mille, une horde de zombies qui secouent la bagnole. Mais qu’importe, il faut dormir. Et les mecs arrivent à pioncer. Le lendemain matin, c’est reparti, et progressivement, le groupe fond comme neige au soleil, car ils sont tous plus cons les uns que les autres.
Le script est vide, on apprend rien, on ne va nulle part, il n’y a aucune logique et ce n’est même pas drôle. Les effets spéciaux sont basiques en ce qui concerne les zombies. Et l’ensemble se termine en eau de boudin, avec une jeune femme hybride mi-humaine, mi-zombie, mi-télépathe, mi-biatch de service. Le casting est mauvais, en dehors de Bianca Bradey dans le rôle de Brooke, qu’on devrait retrouver en 2017 dans « Rendel » , en espérant que ce métrage soit d’un meilleur niveau que « Road of the Dead » .
Punaise, j’hallucine, je suis arrivé à produire une critique de plus de 700 mots sur l’un des pires films qu’on aura vu cette année. Est-ce possible ? Est-ce raisonnable ?
« Wyrmwood : Road of the Dead » a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 17 novembre 2015 chez Arcadès. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Road of the Dead » est un accident cinématographique, une catastrophe filmique. L’histoire est basique et n’apporte rien de nouveau. Le script est vide, et ne fait appel à aucune innovation scénaristique. L’aspect comédie est trop primitif, trop simpliste, trop médiocre pour rendre le métrage intéressant. Le casting est épouvantable, seul Bianca Bradey tire son épingle du jeu. La photographie n’apporte rien, presque l’intégralité de l’histoire se déroule en forêt. La référence à Mad Max est presque un blasphème à l’œuvre de George Miller. Un DVD qui pourra rapidement être recyclé en objet décoratif …
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