Synopsis : Un nouveau gadget électronique aurait été mis au point : microscopique, injectable, simulant à retardement les effets d’une crise cardiaque. Indécelable autant qu’infaillible… Une course folle s’engage aussitôt pour prendre possession de cette arme parfaite. Seuls deux agents, ennemis jurés, ont le talent, l’audace et la ténacité nécessaires pour mener à bien cette mission.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Kaos
Scénaristes : Alan B. McElroy
Acteurs : Antonio Banderas, Lucy Liu, Gregg Henry, Ray Park, Talisa Soto, Terry Chen
Musique : Don Davis
Genre : Action, Policier, Science-fiction
Durée : 1 heure et 31 minutes
Date de sortie : 28 juillet 2004 (France)
Année de production : 2002
Sociétés de production : Franchise Pictures
Distribué par : Warner Bros. Pictures
Titre original : Ballistic: Ecks vs. Sever
Notre note : ★☆☆☆☆
Notre commentaire : « Ballistic: Ecks vs. Sever » ou « Ballistic » un thriller d’action datant de 2002, réalisé par Wych Kaosayananda, connu sous le pseudonyme de Kaos, à qui l’on doit également « Zero Tolerance » (2002). Les acteurs principaux sont Antonio Banderas, qu’on a pu voir dans « The Code » (2009), Lucy Liu, qu’on a pu voir dans « Slevin » (1999), Gregg Henry, qu’on a pu voir dans « Payback » (1999) et Ray Park, qu’on a pu voir dans « G.I. Joe : Le Réveil du Cobra » (2009). Ce film a l’honneur de figurer dans la liste des pires films jamais réalisés. Tout un programme !
L’histoire proposée par « Ballistic » nous ramène à un sujet que l’on connaît bien dans la mesure où les films d’action, policier ou thriller nous intéressent, puisqu’il s’agit d’une affaire de vengeance. La trame tente même d’incorporer une touche de science-fiction, puisqu’un enfant transporte malgré lui une nouvelle arme microscopique dans son organisme. Arme des plus redoutables puisqu’elle peut, en étant commandée à distance, délivrer un poison provoquant une crise cardiaque ou une rupture d’anévrisme, sans que cela ne soit pas la suite détectable. L’enfant va donc faire l’objet d’un chantage afin d’amener le concepteur à se découvrir, puisqu’il est par ailleurs la cible de cette vengeance.
Si l’histoire est, dans le fond, loin d’être inintéressante, le scénario est une véritable catastrophe et la mise en scène est plus que laborieuse. L’ensemble de ce qui nous est présenté est complètement inepte, absurde. On pourrait se croire dans un clip vidéo où se succèdent les scènes d’explosion, les fusillades et autres courses-poursuites. C’est clair qu’il y a un bon nombre de scènes d’action, mais elles n’apportent rien. De plus même le titre est une forme de tromperie, car il dit « Ecks vs. Sever » alors qu’en rien l’agent Ecks affronte réellement Sever. C’est plutôt Ecks et Sever qui travaillent ensemble contre un adversaire commun.
« Ballistic » propose un désordre disgracieux immergé dans le chaos, une surenchère de clichés surchargée d’effets spéciaux. La bande originale est omniprésente, ce qui s’avère utile vu la pauvreté des dialogues, mais elle ne correspond pas vraiment à l’action, et ne s’harmonise en rien avec l’atmosphère de l’histoire et de l’intrigue. Doté d’un budget de 70 millions de dollars, « Ballistic » n’a rapporté que 20 millions de dollars au niveau mondial, ce qui en fait l’un des plus grands échecs au box-office dans l’histoire du cinéma.
Le rôle de l’agent Sever a été écrit pour être joué par un homme. Wesley Snipes et Jet Li ont été initialement contactés pour le rôle, puis Vin Diesel et Sylvester Stallone, avant que le script n’évolue et que ce soit finalement Lucy Liu qui hérite du personnage. Ce qui finalement n’était pas une bonne idée, car on voit clairement qu’elle effectue des chorégraphies dans les séquences de combat où elle manque cruellement de vitesse, de fluidité ce qui fait perdre l’aspect réaliste. Antonio Banderas a failli être gravement brûlé lors d’une scène avec explosion, car l’équipe chargée des effets spéciaux avait mal calculé la distance et la puissance des flammes, ce qui leur a valu une sévère engueulade de la part de l’acteur.
« Ballistic » a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 10 février 2005 chez Paramount Home Entertainment France. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Ballistic » est l’archétype du film grotesque. Même si l’histoire avait pu paraître intéressante, le script et la mise en scène viennent tout plomber. Ce métrage n’est qu’une succession de fusillades, d’explosions et de courses-poursuites sur une bande sonore complètement décalée indigeste. Il va vite nous falloir regarder un autre film d’Antonio Banderas pour effacer ce souvenir désagréable. Impossible de conseiller ce film à qui que ce soit sans risque d’être téléporté à notre insu au fin fond de la Sibérie sans espoir de retour…
Bande-annonce :
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