Synopsis : Michael ne croit ni en Dieu ni au Diable. Après la mort soudaine de sa femme, il décide de réaliser son prochain film sur la recherche de l’existence du surnaturel.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : David Jung
Scénariste : David Jung
Acteurs : Shane Johnson, Ella Anderson, Cara Pifko, Tomas Arana, Luke Baines, Dale Dickey, Julie McNiven, Patricia Healy
Musique : /
Genre : Horreur
Durée : 1 heure et 23 minutes
Date de sortie : 22 aout 2014 (États-Unis)
Année de production : 2014
Sociétés de production : Gold Circle Films, Quickfire Films
Distribué par : Anchor Bay Films
Titre original : The Possession of Michael King
Notre note : ★★★☆☆
Notre commentaire : « The Possession of Michael King » est un film d’horreur américain en found footage datant de 2014, écrit et réalisé par David Jung et dont c’est là le premier film. L’acteur principal est Shane Johnson, un habitué des petits rôles dans les séries télévisées comme « Bones » (2006), « Cold Case » (2006), « Les Experts: Miami » (2008), « Private Practice » (2010), « The Closer » (2011) « NCIS » (2012) ou encore « Esprits Criminels » (2012).
Pour « The Possession of Michael King », David Jung s’est inspiré du personnage de Jack Torrance du film « Shining » (1980). Il a remarqué que « Shining » ainsi que les films semblables, qui traitent de la possession démoniaque, ne racontaient pas l’histoire du point de vue de la personne possédée et donc, il pensait qu’il serait intéressant de changer d’angle d’approche et de présenter l’histoire du point de vue de la personne possédée. David Jung a donc choisi de proposer le film en found footage, car cette méthode permettrait au personnage de Michael de présenter les événements tels qu’ils se sont produits, avec une approche scientifique et personnelle, à la manière d’un documentaire ».
Lors de ses recherches pour le film, David Jung a essayé d’avoir accès à des manuscrits vraiment cachés, occultes, dont certains ont nécessité une traduction, et a également recherché des rituels qui ne se transmettaient que par traditions orales. David Jung, scénariste et réalisateur de ce film, ne voulait pas utiliser les rituels qui ont été explorés dans la mythologie récente, il voulait éviter les planches Ouija et l’éclairage à la bougie, comme c’est fréquemment le cas dans les films de ce genre ces dernières années.
L’acteur Shane Johnson a préparé son rôle en regardant des films similaires pour voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, car il estimait qu’il y avait beaucoup de choses qui ne fonctionnaient pas dans bon nombre de métrages. Il a également fait des recherches sur la démonologie ainsi que sur la nécromancie et a visionné des films tels que « The Last Exorcism » (2010), de manière à entrer dans le projet avec des munitions.
Comme lors d’un rencontre avec une personne, il y a la première impression, qui peut nous marquer, nous attirer, ou nous rebuter. En ce qui concerne un film, on peut développer la même approche, ressentir les mêmes impressions. Quels sont donc les éléments d’un film qui peut nous séduire, et ainsi avoir envie de le regarder. Le titre du film, peut être un de ces éléments. « The Possession of Michael King » ou « La possession de Michael King » si on veut remettre cela dans un contexte français. Le titre nous indique donc déjà une direction. Mais des « possessions » et autre « exorcisme de…« , on en a déjà vu défiler. Autre élément, l’affiche. Dans le cas présent, un homme de dos, qui semble donc habité par une personne. Son corps prenant la forme d’un visage et de mains, avec les doigts crispés. Cela rejoint donc l’idée de possession. Puis dernier élément de prise de contact, la bande-annonce. De ce côté-là, on peut avouer que cette dernière est assez bien faite, et renforce bien les impressions précédentes, laissées par le nom du film et l’affiche. Après, on n’est pas dupe, et on sait très bien que certaines bandes-annonces sont, à la limite, bien meilleures que le film, ou que tout ce qu’il y avait d’intéressant dans un film se retrouve dans la bande-annonce.
L’histoire est intéressante, car elle présente un homme, qui vient de perdre son épouse lors d’un accident, essayer de prouver qu’il n’existe pas de phénomènes paranormaux liés aux esprits, aux démons, etc. Pour se faire, il va jouer au con et aller taquiner les esprits et provoquer les démons par l’intermédiaire de pseudo guides qui s’affichent plus comme étant des charlatans. Mais, à trop vouloir jouer avec le feu, on finit par se brûler. Et voilà notre Michael King possédé.
En dehors de la trame, le reste est classique. La mise en scène fait appel aux classiques jump scare, bruits, voix, attitudes, qu’on a déjà vu maintes et maintes fois dans divers films abordant ce même sujet. Après on peut quand même dire que même si certes rien n’est novateur, cela reste efficace dans leurs exécutions. L’intrigue manque cruellement d’inspiration en nous proposant une approche que l’on connaît par cœur. Tout est « téléphoné » dans « The Possession of Michael King », ou comme j’aime à le dire, cousu de fil blanc. La mise en scène permet cependant, il faut l’avouer, grâce à la technique du found footage, de nous garder concentré sur l’histoire.
Côté casting, c’est assez léger en nombre d’intervenants, mais on peut saluer la performance de Shane Johnson, qui, maquillage à l’appui nous livre une prestation permettant de bien saisir l’évolution de sa possession, des désordres physiques et émotionnels que cela engendre chez lui, pour nous conduire vers l’issue fatale de la fin du film.
En conclusion, « The Possession of Michael King » est un bon petit film d’horreur. L’histoire est plaisante et offre une certaine originalité, qui est fortement accrue par le côté found footage. L’intrigue reste cependant basique et les effets de frayeurs et/ou d’horreurs se veulent usuels même s’ils fonctionnent bien. Le casting est correct et pleinement dominé par la performance de Shane Johnson, qui délivre une prestation réaliste et assez terrifiante. Un film qui plaira essentiellement aux fans du genre.
Bande-annonce :
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