Synopsis : Le Bye Bye Man est la racine du mal. Plus vous en avez peur, plus il est fort. Lorsqu’il prend le contrôle de votre esprit, il vous fait voir et faire des choses terrifiantes. Des méandres d’une maison abandonnée, il entre dans votre tête pour ne plus en sortir laissant dans son sillage des massacres, des crimes brutaux, des cadavres et des actes inimaginables que seul le mal absolu est capable d’enfanter.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Stacy Title
Scénariste : Jonathan Penner
Acteurs : Douglas Smith, Lucien Laviscount, Cressida Bonas, Doug Jones, Carrie-Anne Moss, Faye Dunaway, Jenna Kanell
Musique : The Newton Brothers
Genre : Horreur, Thriller
Durée : 1 heure et 36 minutes
Date de sortie : 13 janvier 2017 (États-Unis)
Année de production : 2017
Sociétés de production : Huayi Brothers Pictures, Intrepid Pictures, Los Angeles Media Fund
Distribué par : STX Entertainment
Titre original : The Bye Bye Man
Notre note : ★★★☆☆
Notre commentaire : « The Bye Bye Man » est un film d’horreur américain datant de 2017, réalisé par Stacy Title, sur un script de Jonathan Penner, basé sur le chapitre « The Bridge to Body Island » du livre de Robert Damon Schneck, The President’s Vampire. Les acteurs principaux sont Douglas Smith, qu’on a pu voir dans « Ouija » (2014), Lucien Laviscount, qu’on a pu voir dans divers épisodes de séries télévisées comme « Supernatural » (2014), Cressida Bonas, qu’on a pu voir dans la série télévisée « Trinity » (2009), Doug Jones, qu’on a pu voir dans « Ouija : Les Origines » (2016), Carrie-Anne Moss, qu’on a pu voir dans « Pompei » (2014) et Faye Dunaway, qu’on a pu voir dans des classiques du cinéma américain comme « Bonnie and Clyde » (1967), « Chinatown » (1974), « La Tour Infernale » (1974) ou encore « Les trois jours du Condor » (1975).
Le 11 septembre 2014, la société TWC-Dimension a acquis les droits de distribution à l’échelle mondiale pour le thriller surnaturel « The Bye Bye Man ». Jonathan Penner a adapté le scénario de « The Bridge to Body Island« , un chapitre du livre de Robert Damon Schneck « The President’s Vampire« . « The Bridge to Body Island » raconte une histoire prétendument vraie qui était liée à l’auteur de ce livre. Stacy Title a dirigé le film, que la société Intrepid Pictures a produit, par l’intermédiaire de son fondateur Trevor Macy. Le 23 juin 2015, la société Los Angeles Media Fund est venue en renfort pour financer et co-produire le film. Jeffrey Soros et Simon Horsman ont également participé à la production du film à travers LAMF.
Le tournage principal de « The Bye Bye Man » a débuté le 2 novembre 2015, à Cleveland dans l’Ohio et s’est achevé le 11 décembre 2015. Bien que la sortie du film fut programmée pour le 14 octobre 2016, il est finalement sorti en salles, le 13 janvier 2017, aux États-Unis. À la fin février, le film avait engrangé 22,4 millions de dollars en Amérique du Nord et 2,2 millions de dollars dans les autres pays, pour un total mondial de 24,6 millions de dollars contre un budget de production de 7,4 millions de dollars.
L’histoire proposée par « The Bye Bye Man » nous fait découvrir un nouvel esprit maléfique, une créature malfaisante qui n’intervient qu’auprès de ceux qui ont connaissance de son existence. Cette créature ressemble à un mix de Freddy avec des griffes du même type à chaque main, avec la tête de l’Empereur Palpatine, une fois transformé en Dark Sidious.
Un groupe d’étudiants découvre l’existence de cette entité maléfique dans la demeure qu’ils viennent de louer, et tente de lui résister tant bien que mal. Pour se faire ils se lancent dans des investigations, cherchant à trouver l’origine du mal, espérant ainsi trouver la solution qui leur permettrait de neutraliser le Bye Bye Man. En vain … Plus ils pensent à cet être néfaste, plus son pouvoir sur eux se renforce. L’histoire apparaît donc comme clairement usuelle, et n’apporte aucune nouveauté fondamentale dans l’univers du film d’horreur. Un développement plus approfondi aurait pu être envisagé. L’intrigue se veut également classique, avec une montée progressive des phénomènes et une aggravation croissante des visions chez les principaux protagonistes, les incitant à commettre des actes de violence, envers les uns et les autres.
Les jump-scares ne sont pas nombreux, en comparaison à « Friend Request » (2016), par exemple, qui proposait un nombre conséquent de séquences visant à faire sursauter le spectateur. Dans « The Bye Bye Man », ils sont donc nettement moins nombreux, mais savamment positionnés dans le développement de l’histoire, tout en étant classiques. Une silhouette qui passe en arrière-plan, des formes suggestives, notamment à partir d’un peignoir de bain accrocher sur une patère dans la chambre à coucher. Le film a été critiqué pour l’usage abusif des armes à feu dans un film de ce genre. Pour notre part, cela ne nous a pas semblé exagéré. Les échanges de coup de feu viennent s’inscrire de manière cohérente dans le récit.
« The Bye Bye Man » doit faire l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, à paraître le 22 juin 2017 chez Seven7. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « The Bye Bye Man » est un film d’horreur correct et légèrement au-dessus de la moyenne, bien que disposant d’une histoire usuelle, et d’un développement de l’intrigue classique. Stacy Title, la réalisatrice arrive néanmoins à créer une atmosphère de tension en offrant des personnages assujettis à des visions qui engendrent des réactions d’une extrême violence. La distribution offre d’honorables prestations. À noter les participations de Carrie-Anne Moss et de Faye Dunaway dans des rôles secondaires. Le rythme est cohérent et la photographie est basique. Un métrage qui mérite une suite, un peu plus développée et plus percutante, afin d’éventuellement ouvrir la voie à une franchise.
Bande-annonce :
J’adore les films d’horreur, alors évidemment il me fait extrêmement envie !
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On peut y voir des points communs avec « Mister Babadock » (2014). Après nous aussi, nous sommes fans des films d’horreur, alors dès qu’il y en a un qui sort, on se jette dessus …
🙂
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