Synopsis : Dutch et ses hommes ont été envoyés en Amérique Latine pour sauver trois hommes, otages de la guérilla. Largués dans la jungle, ils exécutent sans accroc la première partie de leur mission et s’apprêtent à se replier lorsqu’ils découvrent le corps étripés et atrocement mutilés des trois prisonniers. Ils découvrent qu’ils ne sont pas seuls et que l’être qui le traque vient d’un autre monde…
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : John McTiernan
Scénaristes : Jim Thomas & John Thomas
Acteurs : Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Elpidia Carrillo, Bill Duke, Richard Chaves, Jesse Ventura, Sonny Landham, Shane Black, Kevin Peter Hall
Musique : Alan Silvestri
Genre : Action, Science-fiction, Thriller
Durée : 1 heure et 47 minutes
Date de sortie : 19 août 1987 (France)
Année de production : 1987
Sociétés de production : Lawrence Gordon Productions, Silver Pictures, Davis Entertainment
Distribué par : 20th Century Fox
Titre original : Predator
Notre note : ★★★★★
Notre commentaire : « Predator » est un film américain d’action et de science-fiction datant de 1987, réalisé par John McTiernan, à qui l’on doit également « Piège de Cristal » (1988). Les acteurs principaux sont Arnold Schwarzenegger, qu’on a pu voir dans « Le Dernier Rempart » (2013), Bill Duke, qu’on a pu voir dans « Payback » (1999), Carl Weathers, que l’on connaît essentiellement pour avoir incarné le personnage d’Apollo Creed dans la franchise Rocky, Jesse Ventura, qui fut catcheur professionnel au sein de la WWF, le regretté Kevin Peter Hall, disparu à l’âge de 35 ans, qui incarne ici et dans le deuxième film, le Predator, et qu’on a pu dans « Bigfoot et les Henderson » (1987), et Shane Black, qui est également scénariste, signant les scripts de « L’arme Fatale » (1987), « Last Action Hero » (1993) et qui signa également la réalisation de « Kiss Kiss Bang Bang » (2005) et qu’on devrait retrouver comme scénariste et réalisateur de « The Predator » (2018).
Quelques mois après la sortie de « Rocky IV » (1985), une blague a circulé à Hollywood. Puisque Rocky Balboa ne trouvait pas d’adversaires terrestres à sa taille, il devait se battre contre un extraterrestre si un cinquième opus devait voir le jour. Les scénaristes Jim et John Thomas ont gardé l’inspiration de la plaisanterie et en ont écrit un scénario.
Le script des frères Thomas pour « Predator » était, à l’origine, intitulé Hunter. Il a été acquis par la société 20th Century Fox en 1985 et a été remis au producteur Joel Silver qui, basé sur son expérience avec « Commando » (1985), a décidé de transformer le projet en un film à fort budget. Il a enrôlé John McTiernan comme réalisateur qui signait là son premier film de studio.
Jean-Claude Van Damme avait été, à l’origine, enrôlé pour incarner le Predator, l’idée étant que l’acteur utiliserait ses compétences en arts martiaux pour faire du Predator un chasseur agile au style ninja-esque. Cependant, par rapport à Arnold Schwarzenegger, Carl Weathers et Jesse Ventura, acteurs connus pour leurs physiques de culturistes, il est devenu évident qu’un homme, plus imposant physiquement, était nécessaire pour que la créature semble menaçante.
En outre, Jean-Claude Van Damme se plaignait constamment du fait que le costume de monstre était trop chaud. Il aurait également exprimé des réserves à maintes reprises sur le fait qu’il n’apparaissait pas à l’image sans le costume. Enfin, le design original pour le Predator était trop lourd et difficile à gérer dans la jungle et, même avec un acteur plus imposant, il n’était pas assez effrayant pour dégager un sentiment de peur. Jean-Claude Van Damme a donc été retiré du film et remplacé par Kevin Peter Hall.
Le tournage principal s’est déroulé dans les jungles de Palenque, au Mexique, près de Villahermosa, dans l’état de Tabasco, pendant la deuxième semaine d’avril 1986. Certaines scènes ont été réalisées à Puerto Vallarta, au Mexique. La majorité des scènes furent achevées en quelques semaines et les producteurs étaient très satisfaits par le travail fourni par John McTiernan. Le vendredi 25 avril, la production s’arrêta pour qu’Arnold Schwarzenegger puisse s’envoler pour Hyannis Port dans le Massachusetts, afin d’arriver à l’heure à son mariage. Il s’est marié le 26 avril 1986 à Maria Shriver et n’a eu droit qu’à quelques jours de nuit de noces. Le tournage a repris le 12 mai 1986.
Sorti sur les écrans le 12 juin 1987 aux États-Unis, « Predator » fut n° 1 au box-office lors de son week-end d’ouverture, avec un montant brut de 12 millions de dollars. Le film a engrangé 98 millions de dollars de recettes, dont 59,5 millions pour l’Amérique du Nord et 38,5 millions de dollars en provenance des autres continents.
Aujourd’hui, avec le recul, l’histoire proposée par « Predator » apparaît clairement comme on ne peut plus simple, basique. Un commando d’élite se rend dans la jungle de Val Verde, un pays imaginaire d’Amérique du Sud, dont il est également fait référence dans « 58 minutes pour vivre » (1990) ainsi que dans « Commando » (1985), pour une mission de sauvetage. Ceux-ci sont pris en chasse par un extraterrestre qui va les tuer les uns après les autres, jusqu’à l’affrontement final avec le Major Alan « Dutch » Schaefer (Arnold Schwarzenegger).
Le premier point intéressant, c’est que dans ce film, l’extraterrestre n’est pas là pour prendre le contrôle de la planète ou pour décimer toute la population afin de piller les ressources naturelles de la planète. Non, il est là pour chasser l’Homme. Par jeu, par défi. Et de préférence des guerriers, car il faut qu’il y ait du sport, de la résistance, du combat, de l’affrontement. Une fois éliminé, il dépèce ses victimes et collectionne les crânes. Tout un programme. Basique mais efficace.
Le deuxième point intéressant, c »est qu’étant donné que l’action se déroule dans la jungle, il n’y a pas de repères visuels permettant de situer la période ou l’année où se déroule l’action, ce qui en fait un film intemporel. Les vêtements militaires, les armes, les hélicoptères sont des éléments quasiment invariables. On peut, à la limite voir avec les explosifs, type mines Claymore que cela date quelque peu, ou encore en observant les moyens de communication, qui ont été miniaturisés depuis 30 ans.
La photographie et les effets spéciaux sont très bien orchestrés et le rythme est excellent, laissant la part belle à l’action. Le Predator apparaît clairement dans la seconde partie du film et le moins que l’on puisse dire, à l’instar du Major Alan « Dutch » Schaefer, c’est qu’il n’a pas une « gueule de porte-bonheur ». La distribution offre d’excellentes prestations et on peut bien saisir l’incrédulité des personnages face aux réactions de leurs coreligionnaires, habitués jusque-là à une précision chirurgicale dans l’action.
« Predator » a fait l’objet d’une multitude d’éditions en DVD et Blu-ray, dont celle parue le 28 février 2003 chez Fox Pathé Europa. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Predator » est tout simplement, en ce qui nous concerne, un film culte, mélange d’actions dopé à mort à la testostérone, saupoudré d’une bonne dose de science-fiction. L’histoire est basique et l’intrigue est cousue de fil blanc, mais le plaisir est ailleurs. Ça sent bon la poudre, le souffre et ça pique les yeux tellement ça canarde à tout berzingue. La distribution est excellente, parfaitement en adéquation avec l’atmosphère machiste de cette époque. Les effets spéciaux sont très bons et le Predator arbore un look nouveau (à l’époque) avec son style rasta… Un pur moment de divertissement qu’on ne se lasse pas de regarder.
Bande-annonce :
Bonjour, voici un film que j’ai trouvé très bien : suspense, chasse à l’homme, un « méchant » qui épargne les gens désarmés et Schwarzy qui a trouvé un de ses meilleurs rôles
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