Synopsis : Le Major est une humaine unique en son genre : sauvée d’un terrible accident et dotée de capacités cybernétiques, elle est devenue un agent à la tête d’une unité d’élite, chargée de mettre les plus dangereux criminels hors d’état de nuire. Face à une menace d’un nouveau genre qui permet de pirater et de contrôler les esprits humains, le Major est la seule capable de l’anéantir. Alors qu’elle s’apprête à affronter ce nouvel ennemi, elle découvre qu’on lui a menti. Rien ne l’arrêtera dans sa recherche de vérité sur son passé.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Rupert Sanders
Scénaristes : Jamie Moss, William Wheeler, Ehren Kruger
Acteurs : Scarlett Johansson, Michael Carmen Pitt, Pilou Asbæk, Chin Han, Juliette Binoche, Takeshi Kitano, Peter Ferdinando, Kaori Momoi, Michael Wincott
Musique : Clint Mansell, Lorne Balfe
Genre : Action, Sience-fiction
Durée : 1 heure et 47 minutes
Date de sortie : 29 mars 2017 (France)
Année de production : 2017
Sociétés de production : DreamWorks Pictures, Reliance Entertainment, Arad Productions, Shanghai Film Group Corporation, Huahua Media
Distribué par : Paramount Pictures
Titre original : Ghost in the Shell
Notre note : ★★★★☆
Notre commentaire : « Ghost in the Shell » est un film de science-fiction américain datant de 2017, réalisé par Rupert Sanders, à qui l’on doit également « Blanche-Neige et le Chasseur » (2012). Ce film est basé sur le manga japonais du même nom signé par Masamune Shirow. Les acteurs principaux sont Scarlett Johansson, qu’on a pu voir dans « Captain America: Civil War » (2016), Michael Pitt, qu’on a pu voir dans « I Origins » (2014), Pilou Asbæk, qu’on a pu voir dans « Ben-Hur » (2016), Chin Han, qu’on a pu voir dans « Independence Day: Resurgence » (2016), Takeshi Kitano, qu’on a pu voir dans « Beyond Outrage » (2012), Michael Wincott, qu’on a pu voir dans « Forsaken » (2015), et Juliette Binoche, qu’on a pu voir dans « Un Flic pour Cible » (2012).
En 2008, DreamWorks et Steven Spielberg ont acquis les droits de produire une adaptation cinématographique directe du manga original. Avi Arad et Steven Paul ont ensuite été confirmés comme producteurs, et Jamie Moss fut engagé pour écrire le scénario. En octobre 2009, on apprenait que Laeta Kalogridis avait remplacé Jamie Moss en tant que scénariste. Le 24 janvier 2014, il a été rapporté que Rupert Sanders allait diriger le film, avec un scénario de William Wheeler. Ce dernier a travaillé sur le script pendant environ un an et demi. Jonathan Herman a également travaillé sur le scénario. En fin de compte, le crédit pour le scénario a été donné à Jamie Moss, William Wheeler et Ehren Kruger.
Le 3 septembre 2014, on découvrait que Margot Robbie était en pourparlers pour le rôle principal. Le 16 octobre, il était annoncé que DreamWorks avait fait une offre de 10 millions de dollars à Scarlett Johansson pour le rôle principal après que les pourparlers avec Margot Robbie se soient arrêtés en raison de son acceptation du rôle de Harley Quinn dans « Suicide Squad« . En mai 2015, Paramount Pictures a accepté de coproduire et de cofinancer le film. Le 10 novembre 2015, Pilou Asbæk a été engagé dans le film pour y tenir le rôle de Batou. Le 19 novembre 2015, il a été rapporté que Sam Riley était en négociations pour rejoindre le film afin d’assurer le rôle de Kuze, le supposé antagoniste de l’histoire. Mais, le 4 février 2016, le magasine Variety a signalé que Michael Pitt était en pourparlers pour ce rôle. Le 3 mars 2016, le site TheWrap a rapporté que l’acteur japonais, Takeshi Kitano, avait rejoint le casting pour jouer Daisuke Aramaki, fondateur et chef de l’unité d’élite, Section 9, chargé de protéger le monde contre les menaces technologiques les plus dangereuses.
Le tournage principal de « Ghost in the Shell » a débuté à Wellington, en Nouvelle-Zélande, le 1er février 2016. En avril 2016, la distribution complète a été annoncée, comprenant Juliette Binoche, Chin Han, Lasarus Ratuere et Kaori Momoi. En mai 2016, Rila Fukushima a intégré le casting. Quelques scènes ont également été tournées à Hong Kong en juin 2016. « Ghost in the Shell » a rapporté 40,5 millions de dollars aux États-Unis et au Canada et 129,2 millions de dollars dans les autres territoires pour un total mondial de 169,8 millions de dollars, contre un budget de production de 110 millions de dollars.
« Ghost in the Shell » a la particularité d’en mettre plein les yeux, avec des visuels géniaux proposant un univers hyper-futuriste qui n’est pas sans faire penser à « Blade Runner » (1982). Nos yeux doivent se balader partout afin de profiter de l’intégralité de ce qui nous est proposé, notamment dans les vues aériennes de la ville principale, fortement inspirée des grandes métropoles asiatiques, type Hongkong et Tokyo, avec d’immenses buildings et des animations colorées.
Avec un chèque de 10 millions de dollars à la clé, Scarlett Johansson aborde pleinement son rôle et en donne pour son argent. En effet, sa performance est incontournable. L’actrice joue avec son physique pour matérialiser les attitudes robotiques qu’exige son rôle. Elle passe ainsi énormément d’émotions par son regard uniquement. Michael Pitt est méconnaissable en esquisse de robot raté et Takeshi Kitano est totalement excellent dans le rôle de Daisuke Aramaki, au point que nul autre que lui aurait pu incarner ce personnage aussi bien. Enfin, Pilou Asbæk prête son physique imposant à Batou. La différence de morphologie avec le Major Mira est très bien travaillée visuellement.
Le film n’est pas en reste au niveau des scènes d’action. On retiendra la première lorsque le Major Mira Killan doit intervenir dans un restaurant où les convives sont agressés par des robots geisha censés assurer le service. La seconde qui s’avère tout aussi impressionnante met en scène un robot arachnide géant équipé de mitrailleuses qui fait du nettoyage par le vide.
A contrario, le scénario ne propose pas grand chose en terme d’intrigue, en dehors d’une quête assez basique étayée par des questions existentielles sur le personnage central. C’est un sujet que l’on retrouve souvent dans les films de science-fiction mettant en scène des robots. « RoboCop » (1987) qui s’avérait déjà être un être hybride entre une machine et une personne, avait des réminiscences d’une vie antérieure qui troublaient la machine au point de se mettre dans une quête identitaire. Donc rien de fondamentalement nouveau. La machine qui échappe à ses créateurs, c’est du déjà vu aussi.
« Ghost in the Shell » va faire l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, à paraître le 31 juillet 2017 chez Universal Pictures Vidéo (France). Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Ghost in the Shell » est un très bon film de science-fiction disposant de visuels époustouflants à quasiment chaque nouvelle scène. La distribution offre de très bonnes prestations et Scarlett Johansson livre un personnage mi-homme, mi-robot très bien travaillé. L’intrigue reste cependant basique faisant appel à des clichés du genre qu’on a déjà pu explorer par le passé dans de précédentes productions. Les scènes d’actions sont très bien orchestrées. Le rythme est très dynamique, alternant fusillades, courses-poursuites et prises de tête existentielles pour le personnage principal. La fin laisse fatalement augurer une suite à venir, peut-être compromise par la faiblesse du résultat au box-office.
Bande-annonce :
Je suis entièrement d’accord avec toi, c’est un film de science-fiction incroyable, visuellement bluffant et qui est aussi très émouvant !
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