Synopsis : En 2020, Elias van Dorne (John Cusack), PDG de VA Industries, la plus grande société de robotique au monde, présente sa plus puissante invention, Kronos, un super ordinateur conçu pour mettre fin à toutes les guerres. Quand Kronos se met en ligne, il détermine rapidement que l’humanité, elle-même, est la plus grande menace à la paix mondiale et lance une attaque robotisée mondiale pour débarrasser le monde de « l’infection » de l’homme. Quatre-vingt-dix-sept ans plus tard, un petit groupe d’humains reste en vie, mais en fuite de l’armée de robots…
Origine du film : États-Unis, Suisse
Réalisateur : Robert Kouba
Scénariste : Robert Kouba
Acteurs : Julian Schaffner, John Cusack, Carmen Argenziano, Eileen Grubba, Jeannine Wacker
Musique : Tobias Enhus, Scott Kirkland
Genre : Science-fiction
Durée : 1 heure et 32 minutes
Date de sortie : 3 novembre 2017 (États-Unis)
Année de production : 2017
Sociétés de production : Calanda Pictures, Vantis Pictures, Voltage Pictures
Distribué par : Digital Post Services
Titre original : Singularity
Notre note : ★☆☆☆☆
Notre commentaire : « Singularity » est un film de science-fiction américano-helvétique datant de 2017, écrit et réalisé par Robert Kouba, qui signe là son premier long-métrage. Les acteurs principaux sont Julian Schaffner qui fait là ses premiers pas dans un long-métrage, Jeannine Wacker, qu’on a pu voir dans « Like » (2012), John Cusack, qu’on a pu voir dans « Dragon Blade » (2015), Carmen Argenziano, qu’on a pu voir dans « Anges et Démons » (2009), et Eileen Grubba, qu’on a pu voir dans « A Winter Rose » (2016).
Robert Kouba est donc un jeune cinéaste de 25 ans qui s’est précédemment illustré à travers une dizaine de court-métrages. Avec « Singularity », il se lance dans la grande aventure du long-métrage en signant le scénario et la réalisation. Mais, il faut l’avouer, c’est bien loin d’être convaincant. Et je suis gentil. En outre, l’attrait premier de ce métrage, c’est d’une part le côté science-fiction, et John Cusack. Et encore, il n’est pas certain que ce dernier soit encore une référence. Je ne me suis pas encore remis de « Cell Phone » (2016) qui continue à faire un carton de visites sur ce blog, tant les gens semblent vouloir comprendre la fin de ce navet.
« Singularity » est profondément un film médiocre, et pour une multitude de raisons. L’histoire est une sorte de mixage de plusieurs autres métrages que Robert Kouba a dû voir dans sa jeunesse. On retrouve des éléments de « Terminator » (1984) de James Cameron, avec un ordinateur qui décide en une fraction de seconde que le problème de l’humanité, c’est l’être humain, et que pour régler le problème, la meilleure solution, c’est d’éradiquer la race humaine et ainsi de déclencher une apocalypse.
Au milieu de la pauvreté de la photographie, on retrouve des visuels qu’on a également déjà pu voir dans d’autres films, comme si on avait voulu créer un environnement familier. Certains robots ressemblent étrangement à ceux estampillés OCP dans « Robocop » (1987) de Paul Verhoeven. Enfin, le personnage de Calia, incarné par Jeannine Wacker, arbore un look qui fait étonnement penser au personnage interprété par Jennifer Lawrence dans « Hunger Games » (2012).
Mais que dire de l’histoire. Et bien pas grand chose. On s’ennuie ferme en suivant le développement proposé dans « Singularity » et il faut lutter pour ne pas éteindre la télévision tellement c’est médiocre. Les scènes d’action sont peu nombreuses et manquent cruellement de réalisme. Les effets spéciaux sont très moyens et n’offrent rien qu’on n’ait déjà vu. Pire encore, la trame de base nous invite à suivre deux individus en quête d’une région supposée paisible, peuplée de survivants pacifiques. Encore une concordance avec un autre film. En effet, dans « Waterworld » (1995), Kevin Costner était déjà en quête d’un tel endroit, à quelques nuances près.
Enfin, de la distribution, il n’y a pas grand chose à retirer non plus. Les deux acteurs principaux, Julian Schaffner et Jeannine Wacker sont loin d’offrir des prestations inoubliables. Le premier n’est absolument pas crédible, là où la seconde s’en sort un petit peu mieux. Carmen Argenziano est proche du ridicule avec son visage défiguré artificiellement, et enfin John Cusack, peu présent à l’écran, fait le service minimum, probablement venu par là uniquement pour encaisser son chèque.
Bref, inutile de s’acharner plus longtemps sur ce film, au risque de rendre cette critique tout aussi pénible à écrire que le film ne le fut à regarder.
C’est en voyant des films de ce type qu’on se dit instinctivement qu’on fait bien d’essayer d’élargir notre champ de vision cinématographique en s’intéressant à des métrages de tout horizon, comme le cinéma sud-coréen que nous apprécions grandement actuellement, et notamment avec des acteurs comme Lee Byung-hun, que nous affectionnons particulièrement.
En conclusion, « Singularity » est un film médiocre, dont l’histoire, le développement et les visuels s’inspirent en de nombreux points, mais de manière maladroite à des références de la science-fiction comme « Terminator » (1984), « Robocop » (1987), ou encore « Waterworld » (1995). Les effets spéciaux sont faibles, les scènes d’action sont peu crédibles, le rythme est soporifique, la distribution est peu sémillante. Pour faire simple, rien ne va dans ce métrage qu’on se doit de vite oublier et qu’on se refuse à recommander.
Bande-annonce :
Eh bien, effectivement, il avait l’air bien mauvais celui-là, merci de prévenir, comme ça, je ne me risquerai pas !
J’aimeAimé par 1 personne
Tu as bien raison !
J’aimeJ’aime
Film extrêmement mauvais ainsi que les acteurs mais que fait john cusack dans cette immonde daube
J’aimeAimé par 1 personne
On se le demande…
J’aimeJ’aime
pour ma part j’ai regardé le films sans avoir de difficulté. Oui, le concept sens un peut le réchaufé, mais il a du potentiel. Et pour ma par niveau effet spéciaux, j’ai rien a redire surtout si tu les compare au vieux films comme terminator, waterworld,…, et tous les films mentioné dans l’article. Le contenue s’apperent plus a un remake, mais il s’enchaîne bien pour une suite haut en couleur. Je vois un bon potentiel!!!
Ma note (7/10).
J’aimeAimé par 1 personne
Il y a peut être du potentiel au niveau de l’histoire, mais c’est quand même très très familier, surtout pour quelqu’un qui voit beaucoup de films et/ou qui serait fan de SF.
Les effets spéciaux sont très faibles car il n’y a apparemment pas de gros moyens au niveau de la production. En 2017, proposer des effets spéciaux dans un genre old style, genre années 1980-1990 (période des « Terminator » et autre « Waterworld ») c’est quand même s’exposer violemment à la critique. Après cela ne reste que mon humble avis.
Par contre, je te rejoins lorsque tu dis que la porte est grande ouverte pour une suite. Trouveront-ils l’argent ? Et pour proposer quoi ?
J’aimeJ’aime
très mauvais film, aucun sens.
J’aimeAimé par 1 personne