Synopsis : L’histoire vraie de Barry Seal, un ancien pilote de la twa, arnaqueur dans l’âme, recruté de manière inattendue par la CIA afin de mener à bien l’une des plus grosses opérations secrètes de l’histoire des Etats-Unis. Il profitera de l’occasion pour diversifier ses activités en tant que passeur de drogue pour le cartel de Medellín et servira en même temps les intérêts de la DEA…
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Doug Liman
Scénariste : Gary Spinelli
Acteurs : Tom Cruise, Sarah Wright, Domhnall Gleeson, Jayma Mays, Jesse Plemons, Lola Kirke, Jed Rees, Caleb Landry Jones, Connor Trinneer
Musique : Christophe Beck
Genre : Action, Biopic, Comédie, Crime
Durée : 1 heure et 55 minutes
Date de sortie : 13 septembre 2017 (France)
Année de production : 2017
Sociétés de production : Cross Creek Pictures, Imagine Entertainment, Quadrant Pictures, Vendian Entertainment
Distribué par : Universal Pictures
Titre original : American Made
Notre note : ★★★☆☆
Notre commentaire : « American Made » ou « Barry Seal: American Traffic » pour la distribution française, est un biopic américain datant de 2017, réalisé par Doug Liman, à qui l’on doit également le récent « The Wall » (2017). Les acteurs principaux sont Tom Cruise, qu’on a pu voir dans « La Momie » (2017), Domhnall Gleeson, qu’on a pu voir dans « The Revenant » (2015), Sarah Wright, qu’on a pu voir dans « Walk of Shame » (2014), Caleb Landry Jones, qu’on a pu voir dans « Get Out » (2017), et Jesse Plemons, qu’on a pu voir dans « Strictly Criminal » (2015).
Les années 1980, c’était le début de l’adolescence pour votre humble chroniqueur de films. Le disco battait le dance floor dans les boums du samedi après-midi. Mais les années 1980, c’est aussi la mort de John Lennon, l’explosion de la navette spatiale Challenger, le début de la prise de conscience du SIDA. Côté catastrophe ce sera Tchernobyl ou encore la marée noire en Alaska provoquée par le naufrage de l’Exxon Valdez. Aux États-Unis, c’est le début des années Ronald Reagan et le début de la fin de la guerre froide avec l’effritement du bloc soviétique. Les Américains se trouvent d’autres guerres, d’autres conflits, d’autres préoccupations. Les problèmes viennent désormais de l’Amérique du Sud. C’est dans ce climat que se concentre l’intrigue de « American Made » et plus précisément sur Barry Seal, un ancien pilote de la société TWA qui a effectué des missions pour la CIA et est devenu un trafiquant de drogue pour le Cartel de Medellín. Afin d’éviter la prison, Barry Seal est devenu un informateur pour la DEA.
Aujourd’hui, avec le recul sur ces années passées, on sait désormais que la CIA organisait des choses par très catholiques en Amérique centrale. De nombreux films traitent d’ailleurs du sujet, comme « Under Fire » (1983) de Roger Spottiswoode avec Nick Nolte, Gene Hackman, Ed Harris, et même un certain Jean-Louis Trintignant. Mais on peut également citer « Salvador » (1986) d’Oliver Stone avec James Woods, « Blow » (2001) de Ted Demme avec Johnny Deep. Plus près de nous, référons-nous à « Infiltrator » (2016) de Brad Furman avec l’excellent Bryan Cranston.
Tom Cruise incarne magnifiquement ce Barry Seal, représentant une nouvelle génération de protagonistes issus de la vraie vie, trop stupides pour se rendre compte qu’ils font n’importe quoi. Il sourit de travers, essayant de cacher ses intentions sous des lunettes d’aviateur, se retrouvant être le pion de la CIA, dont son gestionnaire, incarné par Domhnall Gleeson, s’amuse de sa stupidité. Barry Seal s’engage dans un jeu tronqué dès le départ, avec une mauvaise main. Ce personnage, bien qu’ayant réellement existé, est un composite des deux personnages principaux de « War Dogs » (2016), animé par l’inconscience de « Forrest Gump » (1994).
La question qu’on peut légitimement se poser, c’est : qu’est ce qui rend exactement un homme comme cela ? Mais malheureusement, « Américain Made » ne s’arrête pas vraiment sur cette question. En d’autres termes, le développement du personnage est relativement superficiel. La mise en scène propose des flashbacks permettant de découvrir certains points de vue du principal intéressé. Les scènes d’action sont très bien orchestrées et la bande originale du film est sympathique. Les reconstitutions de décors, les véhicules d’époque et les costumes permettent une bonne immersion dans l’époque.
Au 29 novembre 2017, « Barry Seal: American Traffic » a rapporté 51,2 millions de dollars aux États-Unis et au Canada et 82,2 millions de dollars dans les autres pays, pour un total de 133,4 millions de dollars, contre un budget de production de 50 millions de dollars. À ce jour, ce métrage a obtenu une nomination pour les Detroit Film Critic Society.
« Barry Seal : American Traffic » va faire l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, à paraître le 16 janvier 2018 chez Universal Pictures Vidéo (France). Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Barry Seal: American Traffic » est un biopic intéressant, mais sans réelle profondeur. L’histoire se contente de présenter une succession d’événements, leurs conséquences, les différentes répercussions, sans s’intéresser aux motivations profondes qui animent le personnage principal. Le rythme est plutôt rapide et les scènes d’action sont de bonne facture. La photographie offre quelques belles scènes d’aviation. L’intrigue apparaît cependant comme familière, sans réelles surprises. La distribution offre de bonnes prestations, même si le focus est principalement axé sur Tom Cruise. L’ensemble reste divertissant sans pour autant être mémorable.
Bande-annonce :
Ah, j’ai beaucoup aimé ce film, une histoire vraie assez invraisemblable, mais bluffante !
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