Yoo Kwon, sans emploi devenu addict des jeux en ligne, passe quasiment toutes ses journées dans un cybercafé pour assouvir sa passion. Le jeune homme, totalement passionné et absorbé par son jeux virtuel, s’est peu à peu coupé du monde et éloigné de la réalité : devenu très dépendant, il s’est pris de passion pour le personnage qu’il incarne, au point d’en oublier ce qu’il vit dans sa propre vie. Lorsqu’il se retrouve soudainement accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, il comprend peu à peu qu’il a été victime d’une sombre manipulation et revient, enfin, à la réalité. Il va alors tenter par tous les moyens de se défendre contre cette accusation et essayer de prouver son innocence, en se lançant à la recherche de la vérité. Dans cette quête, il va être aidé par une « hackeuse de génie » : Yeo-wool…
« Jojakdoen Doshi » ou « Fabricated City » pour la distribution internationale, est un thriller d’action sud-coréen datant de 2017, écrit et réalisé par Park Kwang-hyun, à qui l’on doit également « Welcome to Dongmakgol » (2005). Les acteurs principaux sont Ji Chang-wook, qu’on a pu voir dans « The Long Way Home » (2015), Shim Eun-kyung, qu’on a pu voir dans « Train to Busan » (2016), Kim Sang-ho, qu’on a pu voir dans « Ordinary Person » (2017), Oh Jung-se, qu’on a pu voir dans « The Unjust » (2010), et Ahn Jae-hong, qu’on a pu voir dans « Tazza: The Hidden Card » (2014).
« Fabricated City » marquait le retour du réalisateur Park Kwang-hyun à la mise en scène après douze années d’absence à la réalisation. Ce métrage marque également les premiers pas de Ji Chang-wook en tant qu’acteur principal. Le tournage a débuté le 1er juillet 2015 à Yeongsan, Séoul, en Corée du Sud et s’est achevé le 29 décembre 2015, toujours à Séoul. Selon CJ Entertainement, le métrage devrait être distribué dans 31 pays dont 26 en Europe, mais également en Australie, en Nouvelle-Zélande, Hong Kong ainsi qu’aux États-Unis.
« Fabricated City « , c’est un savoureux mélange de « Fast and Furious » (2017) de F. Gary Gray et de « Hacker » (2015) de Michael Mann. Le réalisateur, Park Kwang-hyun, a voulu créer un univers qui s’inspire fortement d’un jeu vidéo dont les adolescents (mais pas que …) adorent, orienté vers l’action et une forme d’aventure, plutôt qu’une représentation de la réalité. En tête d’affiche de cette histoire, on trouve Ji Chang-wook, connu pour ses participations à des K-Drama d’action, et cette expérience lui sert positivement pour incarner Kwon Yoo, un joueur de génie, très à l’aise avec les arts martiaux, se retrouvant faussement accusé d’un meurtre dans lequel il n’a absolument rien à voir.
Une grosse partie de « Fabricated City » consiste à suivre des passages à tabac en prison, des poursuites en voiture et des combats au corps-à-corps où Ji Chang-wook peut montrer sa dextérité dans les scènes d’action. Ce qui est loin d’être une mauvaise chose, surtout pour un film qui est si évidemment orienté vers le pur divertissement. Kwon Yoo est rejoint par son équipe de fidèles camarades de jeux, qui sont liés par une confiance ayant pris naissance dans le monde virtuel, mais s’étend désormais dans le monde réel. Ensemble, grâce à leur maîtrise respective, ils vont déjouer le plan machiavélique dressé à l’encontre de leur camarade de jeux.
Kim Sang-ho incarne Ma Deok-soo, le principal antagoniste de cette histoire, s’avérant être une menace pour la vie de Yoo, menaçant son intégrité physique aussi bien dans et hors de prison. Cette menace est permanente et fournit les scènes les plus violentes du film, probablement parce qu’elles sont empreintes d’une belle émotion. La vengeance de Yoo vient animer l’intrigue dans la seconde partie du métrage. On découvre peut-être trop rapidement qui se cache réellement derrière les problèmes de Yoo et, à partir de là, le développement aurait pu offrir d’autres rebondissements.
On retrouve une certaine dose d’humour, qui dans l’ensemble reste agréable. Mais ce sont certainement les scènes d’action qui sont les plus intéressantes. Très bien chorégraphiées et superbement filmées, elles permettent à ce thriller d’être pleinement attractif pour les fans de films d’action. « Fabricated City » offre assurément une valeur de divertissement à travers une belle distribution construite autour d’acteurs qui ne sont pas trop connus.
« Fabricated City » a explosé le box-office local et a dépassé le million d’entrées lors de sa première semaine d’exploitation en salles. Au final, le film aura rapporté plus de 18 millions de dollars de recette.
En conclusion, « Fabricated City » est un très bon thriller d’action, disposant d’une histoire relativement originale, mais d’une intrigue qui perd légèrement de son intérêt en raison de certaines révélations qui arrivent trop tôt dans le développement de l’histoire. Le rythme est très plaisant, mêlant scènes d’action et séquences faisant appel à la haute technologie par l’intermédiaire de petits génies de l’informatique. La distribution offre de très bonnes prestations. On retiendra cependant la très bonne performance de Ji Chang-wook, jeune acteur d’une trentaine d’années qu’il faudra probablement suivre à l’avenir. La photographie ainsi que la bande originale du film sont très agréables. L’ensemble offre un très bon divertissement que l’on ne peut que recommander.
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