Synopsis : Une mère et son fils emménagent dans la maison de vacances d’un parent à la suite d’une tragédie, mais des forces mystérieuses semblent se liguer contre eux.
Origine du film : États-Unis
Réalisateurs : Matt Angel, Suzanne Coote
Scénaristes : Matt Angel, Suzanne Coote
Acteurs : Dylan Minnette, Piercey Dalton, Sharif Atkins, Patricia Bethune, Aaron Abrams
Musique : Joseph Shirley
Genre : Horreur, Thriller
Durée : 1 heure et 34 minutes
Date de sortie : 19 janvier 2018 (Netflix)
Année de production : 2018
Distribué par : Netflix
Titre original : The Open House
Notre note : ★☆☆☆☆
Notre commentaire : « The Open House » est un thriller d’horreur américain datant de 2018, écrit et réalisé par Matt Angel et Suzanne Coote. Les acteurs principaux sont Dylan Minnette, qu’on a pu voir dans « Don’t Breathe » (2016), Piercey Dalton, qu’on a pu voir dans « Chocolate » (2016), Sharif Atkins, qu’on a pu voir dans « Les Gardiens de la Galaxie » (2014), Patricia Bethune, qu’on a pu voir dans « Hors de Portée » (2014), et Aaron Abrams, qu’on a pu voir dans « Regression » (2015).
L’histoire proposée par « The Open House » est cruellement basique et son développement laisse tout aussi cruellement à désirer. Une mère de famille, Naomi Wallace (Piercey Dalton) et son fils Logan (Dylan Minnette), se retrouvent dans une situation financière difficile suite au décès du père, Brian Wallace (Aaron Abrams). Naomi voit sa sœur lui proposer de s’installer dans sa magnifique maison de campagne le temps de retrouver ses esprits et de s’organiser. Condition sine qua non, laisser la maison en libre accès le dimanche pour que puisse s’organiser les visites dans l’optique de sa vente. Rapidement, des événements bizarres se produisent dans la maison.
« The Open House » est divisé en deux parties distinctes. Dans la première partie, après l’introduction et une fois que la mère et son fils sont installés dans cette maison isolée, au cœur de l’hiver, débute ce que l’on pourrait relever du paranormal. Des objets qui disparaissent pour réapparaître plus tard ailleurs, des bruits en provenance de la cave, des portes qui s’ouvrent toutes seules, des portes qui claquent toutes seules, des silhouettes qui passent en arrière-plan. Rien de bien innovant. Terriblement classiques en fait, et extrêmement prévisibles, excessivement anticipables. Reste deux scènes où le jump-scare est efficace, mais qui ne font en rien oublier le vide créatif du reste.
La deuxième partie, qui débute quasiment dans la toute dernière partie du métrage, s’apparente au concept du Home Invasion et bascule dans une forme de survival, puisque l’intrus qui jouait avec les nerfs de cette famille décide de passer à l’action pour les zigouiller. Là encore, rien d’innovant, du classique et surtout du très énervant quant aux choix effectués par les différents protagonistes, où tout le monde crie « mais non pas comme ça andouille !« , « mais non pas par là idiot !« .
Et quand toute cette histoire se termine, on n’en sait pas plus. Pourquoi ce type est venu foutre le bordel chez ces gens ? Qui est-il ? Personnage dont on ne voit jamais le visage, mais dont on devine le physique imposant et puissant. Une autre interrogation se fait également autour du personnage de Martha, une voisine des Wallace, au comportement étrange, qui semble souffrir d’un début d’Alzheimer. En outre, « The Open House » se termine en montrant l’homme inconnu conduisant son véhicule vers une nouvelle journée de visite d’une maison à vendre.
Les deux cinéastes, Matt Angel et Suzanne Coote, ont cru bon devoir ajouter une sous-intrigue à cette histoire. Une problématique relationnelle entre Logan et sa mère, Naomi. En effet, l’adolescent souffre de l’indifférence qu’il semble percevoir chez sa mère suite au décès de son père. Le jeune était présent lors de l’accident qui a coûté la vie à son père, et, est tout naturellement traumatisé par cette vision qui le hante et dont il cauchemarde régulièrement. Il souffre du manque d’affection de sa mère, qui semble se soucier de son propre bien-être sans se tourner vers son fils pour le solliciter afin qu’il puisse faire pleinement son deuil. Cette sous-intrigue positionne simplement les deux personnages dans une relation tendue sans vraiment apporter de l’eau au moulin au développement principal de l’intrigue.
En conclusion, « The Open House » est un thriller d’horreur qui passe complètement à côté de son objectif, faire peur. En fait, d’horreur il n’en porte que le nom, car il y a bien peu d’éléments permettant de frissonner et/ou de sursauter. L’histoire est malheureusement particulière familière, et ni l’intrigue, ni le développement n’amènent la moindre once d’originalité. La photographie est tout aussi banale et la distribution se milite à des prestations standards. Un film qu’on ne peut qu’oublier aussitôt l’avoir vu…
Bande-annonce :
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