Synopsis : Lorsque John Tyree, un soldat en permission, et Savannah Curtis, une étudiante idéaliste, se rencontrent sur une plage, c’est le coup de foudre. Bien qu’appartenant à deux mondes différents, une passion absolue les réunit pendant deux semaines. John repart ensuite en mission et Savannah retourne à l’université, mais à travers leurs lettres enflammées, leur amour ne fait que grandir…
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Lasse Hallström
Scénariste : Jamie Linden
Acteurs : Channing Tatum, Amanda Seyfried, Henry Thomas, Richard Jenkins, Luke Benward, Scott Porter, D.J. Cotrona, Cullen Moss
Musique : Deborah Lurie
Genre : Drame, Guerre, Romance
Durée : 1 heure et 48 minutes
Date de sortie : 31 mars 2010 (France)
Année de production : 2010
Sociétés de production : Relativity Media, Temple Hill Entertainment
Distribué par : Screen Gems
Titre original : Dear John
Notre note : ★★★☆☆
Notre commentaire : « Dear John », ou « Cher John » pour la distribution française, est un film romantique et dramatique américain, datant de 2010, réalisé par Lasse Hallström, à qui l’on doit également « The Hypnotist » (2012). Les acteurs principaux sont Channing Tatum, qu’on a pu voir dans « Les Huit Salopards » (2015), Amanda Seyfriedn qu’on a pu voir dans « Time Out » (2011), Henry Thomas, qu’on a pu voir dans « Ouija: Les Origines » (2016), et Richard Jenkins, qu’on a pu voir dans « Bone Tomahawk » (2015). Ce métrage est une adaptation du roman du même nom paru en 2006, écrit par Nicholas Sparks.
L’histoire proposée par « Dear John » nous invite à suivre la vie d’un soldat, John Tyree (Channing Tatum) qui tombe amoureux d’une charmante jeune femme, Savannah Lynn Curtis (Amanda Seyfried) alors qu’il est en congé à Charleston, en Caroline du Sud, en 2001. Il décide de poursuivre leur relation à travers des lettres, car John est redéployé au Moyen-Orient, et son engagement se termine dans un an. Une année de séparation avant de pouvoir construire une vie ensemble. Mais les attentats du 11 septembre vont complètement changer les choses. John se réengage…
John a été élevé par son père (Richard Jenkins), un homme discret, silencieux, qui porte des gants blancs tout en admirant sa collection de pièces de monnaie à longueur de temps, qui prépare du poulet tous les samedis et des lasagnes tous les dimanches. Savannah le rencontre et observe qu’il souffre probablement d’une forme légère d’autisme, ce qui déstabilise John. N’a-t-il jamais, alors qu’il est âgé de 22 ans, remarqué que son père avait un comportement bizarre ? Ne voulait-il pas le voir ? Est-ce que d’autres personnes s’en sont rendu compte ? Quelle était la position de la mère de John, absente de l’histoire ? Autant de questions sans réponses.
Dans la plupart des histoires proposées par l’écrivain Nicholas Sparks, comme nous le savons depuis « The Notebook » paru en 1996 et adapté au cinéma par Nick Cassavetes en 2004 avec un métrage du même nom, les problèmes comme l’autisme et la maladie d’Alzheimer ne sont jamais abordés par leurs aspects tragiques, mais permettent toujours aux personnes qui en sont victimes de briller ostensiblement. Ces maladies ne détruisent pas et ne tuent pas, mais existent pour inspirer une conduite admirable aux proches, parents, famille, amis.
« Dear John » est finalement un gentil film avec une forme de simplicité naïve. Les gens sont beaux et gentils. Si Savannah met un terme à sa relation avec John, c’est parce que son nouvel amour est gentil, correct, et surtout malade. Une maladie incurable et son temps lui est compté. Une situation que finalement John peut accepter. C’est terriblement fleur bleue, mais il faut avouer que cela fonctionne.
« Dear John » n’existe que pour calmer les sentiments des rêveurs peu exigeants, et nous plonger dans un monde où le seul mal est l’interruption du bien. Bien sûr, John est à l’étranger pour une série de missions si secrètes qu’il ne peut pas dire à Savannah où il se trouve exactement. Cependant dans les années qui ont suivies le 11 septembre, où pouvait-il donc être ? En Irak ou en Afghanistan ? Difficile de faire passer ces interventions militaires américaines pour un secret militaire tant il est évident que les forces spéciales y furent déployées. Mais ce qui est intéressant, c’est de se dire que, contrairement à ce qui peut être évident, John ne se réengage pas par dépit, pour éviter de rentrer au pays, pour atténuer sa peine dans l’action, mais tout simplement parce que la guerre est une drogue.
« Dear John » a engrangé 80 millions de dollars de recettes en Amérique du Nord et près de 35 millions dans les autres pays pour une recette mondiale de près de 115 millions de dollars. En outre, ce métrage a obtenu 12 nominations pour différentes cérémonies de remise de prix et s’est vu récompenser à quatre reprises.
« Cher John » a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 10 août 2010 chez Seven7. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Dear John » est un film dramatique basique mais correct, disposant d’une histoire sympathique sans être franchement originale. L’intrigue est cependant marquée par une certaine forme de naïveté, et le scénario comporte un certain nombre de trous, pour ne pas dire de lacunes. Le rythme est agréable et la photographie ainsi que la bande originale sont plaisants. La distribution offre de bonne prestation et le duo formé par Channing Tatum et Amanda Seyfried est tout à fait charmant et dégage une belle dose de glamour. Un métrage convenable découvert à la télévision ce dimanche soir.
Bande-annonce :
Comme tu t’en doutes, j’ai beaucoup aimé ce film !
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Comme tu le sais certainement, Lasse Hallström a réalisé quelques métrages sympathiques. Dans notre programmation, nous ne devrions pas tarder à visionner « Safe Haven » (2013) avec Josh Duhamel (acteur que j’aime bien) et Julianne Hough.
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