Synopsis : Tom et Charlie, convoyeurs de fonds, se retrouvent bloqués par des pluies torrentielles avec un butin de 3 millions de dollars. Jim et ses complices ont décidé de profiter de la situation pour faire le hold up de leur vie.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Mikael Salomon
Scénariste : Graham Yost
Acteurs : Morgan Freeman, Christian Slater, Randy Quaid, Minnie Driver, Edward Asner, Richard Dysart, Betty White, Michael Goorjian, Dann Florek, Mark Rolston
Musique : Christopher Young
Genre : Action, Catastrophe, Crime, Drame, Thriller
Durée : 1 heure et 37 minutes
Date de sortie : 6 mai 1998 (France)
Année de production : 1998
Sociétés de production : UGC-PH, Tele-Munchen, BBC, Nordisk Film, Marubeni, Toho, PolyGram Filmed Entertainment, Mutual Film Company
Distribué par : Paramount Pictures, Universal Pictures
Titre original : Hard Rain
Notre note : ★★★☆☆
C’est dans le cadre de notre cycle « films catastrophe » que nous avons décidé de revoir ce film.
Notre commentaire : « Hard Rain » ou « Pluie d’Enfer » pour la distribution française, est un thriller d’action américain, doublé d’un film catastrophe, datant de 1998, réalisé par Mikael Salomon, à qui l’on doit également « Freezer » (2014). Les acteurs principaux sont Morgan Freeman, qu’on a pu voir dans « Braquage à l’Ancienne » (2017), Christian Slater, qu’on a pu voir dans « Assassins Run » (2013), Randy Quaid qu’on a pu voir dans « Brokeback Mountain » (2005), Minnie Driver, qu’on a pu voir dans « Beyond the Lights » (2014), et Dann Florek, que l’on connaît essentiellement pour son rôle du Capitaine Donald Cragen dans la série télévisée New York Police Judiciaire ainsi que son spin-off New-York, Unité Spéciale.
L’histoire proposée par « Pluie d’Enfer » nous invite à suivre Tom (Christian Slater), un convoyeur de fond qui se retrouve coincé avec son fourgon dans la petite ville de Huntingburg, dans l’Indiana, alors que la région est en proie à la pire tempête de pluie enregistrée dans l’histoire du Midwest américain. Alors qu’ils attendent de l’aide, Tom et son collègue sont pris dans une embuscade par Jim (Morgan Freeman) et sa bande de comparses.
Tom parvient à cacher les 3 millions de dollars qu’il transportait et trouve refuge auprès du shérif local, Mike Collins (Randy Quaid). Ce dernier part enquêter avec son adjoint Wayne (Mark Rolston) afin de débusquer la bande de malfrats. Cependant, le barrage qui protège la ville subit d’énormes pressions en raison des pluies abondantes et l’opérateur est dans l’obligation d’ouvrir l’une des vannes afin de délester la pression sur le barrage, entraînant une terrible inondation dans la petite ville déjà évacuée depuis plusieurs heures. Les choses vont se compliquer pour Tom lorsque le shérif et son assistant décident de récupérer l’argent pour leur compte et de ne laisser aucun témoin. Tom va devoir s’associer bon gré, mal gré avec Jim pour s’en sortir vivant.
Le concept de catastrophe est ici représenté par l’inondation. Deux facteurs aggravant s’additionnent. La pluie diluvienne qui ne cesse de tomber, et l’eau du barrage qui est régulièrement délesté afin de soulager la pression sur la structure, et qui, malgré ces précautions, finira par céder, entraînant une inondation progressive puis massive de la petite ville dans la dernière partie du film.
Dans ce thriller où se mêlent action et catastrophe, on peut retenir trois personnages. Le premier est campé par Christian Slater qui était une valeur sure dans les années 1990, qui venait d’ailleurs de tourner dans « Broken Arrow » (1996) aux côtés de John Travolta, peu de temps avant. L’acteur incarne donc un jeune convoyeur de fonds, peu expérimenté, qui se retrouve dans une situation peu enviable, où beaucoup se seraient contentés de laisser les braqueurs partir avec le butin. Le second est joué par Morgan Freeman en chef de gang, bien décidé à repartir avec l’argent, et n’hésitant pas à changer son fusil d’épaule pour parvenir à ses fins. Morgan Freeman apparaît d’abord comme le méchant du film, mais finalement, ce n’est pas vraiment lui le vrai antagoniste de cette histoire. Enfin, le troisième personnage, le vrai salopard de l’histoire, est interprété par Randy Quaid, auquel on peut adjoindre Mark Rolston, souvent cantonné à des rôles de méchants, ainsi que Wayne Duvall, qui vient compléter cette belle brochette de flics pourris.
Les scènes d’action sont, dans l’ensemble, plutôt bien orchestrées, notamment les poursuites mettant en scène des scooters de mer. On peut, par contre, éprouver un certain scepticisme concernant les petits bateaux à moteur, notamment dans la première partie, où le tirant d’eau semble bien faible pour naviguer. A contrario, les effets spéciaux sont loin de tout reproche, et là où on pouvait encore être satisfait, pour ne pas dire être impressionné, par ceux proposés dans « Twister » (1996), ceux de « Pluie d’Enfer » sont nettement moins bien maîtrisés. Ce métrage a rapporté 19,9 millions de dollars contre un budget de 70 millions de dollars, et peut donc être considéré comme un box office bomb.
« Pluie d’Enfer » a fait l’objet de plusieurs éditions en DVD ainsi qu’en Blu-ray, dont celle parue le 10 février 2009 chez Aventi Distribution. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Pluie d’Enfer » est un thriller d’action correct dont l’histoire trouve son originalité de par sa configuration particulièrement humide. L’histoire apparaît aujourd’hui comme familière et l’intrigue est tout de même bien construite avec une évolution significative en cours de développement. Les scènes d’action sont convenables, mais les effets spéciaux sont un peu faibles par rapport à d’autres films du genre de cette époque. Initialement intitulé « The Flood » le titre a changé, car les cinéastes voulaient mettre l’accent sur l’aspect thriller de braquage plutôt que sur l’aspect film catastrophe.
Bande-annonce :
Ah, j’avais bien aimé celui-là, pas le film du siècle, mais j’avais adoré le casting !
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