Action, Aventure, Science fiction

PACIFIC RIM (2013) ★★★★☆


Pacific Rim (2013)

 

 

Synopsis : Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses, les « Kaiju », ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été mise au point : de gigantesques robots, les « Jaegers », contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie. Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju. Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau et une jeune femme en cours d’entraînement qui font équipe pour manoeuvrer un Jaeger légendaire. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…

Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Guillermo del Toro
Scénaristes : Travis Beacham, Guillermo del Toro
Acteurs : Charlie Hunnam, Idris Elba, Rinko Kikuchi, Charlie Day, Rob Kazinsky, Max Martini, Ron Perlman, Burn Gorman
Musique : Ramin Djawadi
Genre : Action, Aventure, Science-fiction
Durée : 2 heures et 11 minutes
Date de sortie : 17 juillet 2013 (France)
Année de production : 2013
Sociétés de production : Legendary Pictures, DDY
Distribué par : Warner Bros. Pictures
Titre original : Pacific Rim
Notre note : ★★★★☆

Notre commentaire : « Pacific Rim » est un film de science-fiction américain datant de 2013, co-écrit et dirigé par Guillermo del Toro, à qui l’on doit également le récemment oscarisé « The Shape of Water » (2017). Les acteurs principaux sont Charlie Hunnam, qu’on a pu voir dans « Le Roi Arthur: La Légende d’Excalibur » (2017), Idris Elba, qu’on a pu voir dans « La Montagne entre nous » (2017), Rinko Kikuchi, qu’on a pu voir dans « 47 Ronin » (2013), Charlie Day, qu’on a pu voir dans « Comment tuer son boss? » (2011), Max Martini, qu’on a pu voir dans « Spectral » (2016), Robert Kazinsky, qu’on a pu voir dans « Warcraft » (2016), Ron Perlman, qu’on a pu voir dans « Les Animaux Fantastiques » (2016), et Burn Gorman, qu’on a pu voir dans « Imperium » (2016).

Avec la sortie programmée ce mercredi 21 mars 2018 de « Pacific Rim: Uprising » de Steven S. DeKnight, il était judicieux de se remémorer le premier opus, paru en 2013, réalisé par Guillermo del Toro. Depuis, le réalisateur a réalisé deux autres métrages importants, « Crimson Peak » (2015) et « The Shape of Water » (2017). Ces deux réalisations permettent, dans une certaine mesure, de porter un regard plus précis sur l’œuvre de ce metteur en scène mexicain.

L’histoire proposée par « Pacific Rim » nous emmène dans le futur, alors que la Terre est en guerre contre les Kaiju, des monstres marins colossaux qui émergent d’un portail interdimensionnel au fond de l’océan Pacifique. Pour combattre ces monstres, l’humanité s’est unie pour créer les Jaegers, de gigantesques robots humanoïdes. Ceux-ci sont pilotés par deux pilotes dont les esprits doivent être en connexion. L’intrigue se concentre sur les derniers jours de la guerre en se focalisant sur Raleigh Becket (Charlie Hunnam), un ancien pilote de Jaeger, retiré du service après avoir perdu son frère lors d’une confrontation avec un Kaiju. Ce dernier est rappelé de sa retraite afin de faire équipe avec un pilote débutant, Mako Dori (Rinko Kikuchi) dans une ultime confrontation afin de détruire le portail interdimensionnel.

Les scènes d’action sont particulièrement bien orchestrées avec une belle maîtrise des effets spéciaux, surtout en présentant des combats surdimensionnés entre les Jaegers et les Kaiju, où le simple quidam n’est finalement qu’une fourmi et doit espérer ne pas se retrouver sur le champ de bataille de ces géants. Mais, et je reviens donc vers ce que je disais au début de cette critique, on retrouve les thématiques présentent dans presque tous les métrages de Guillermo del Toro.

Dans ce « Pacific Rim », on nous explique que la charge neuronale d’un Jaeger est trop importante pour un unique pilote. Cela implique donc que ces robots géants ont besoin de deux pilotes. Ces deux pilotes doivent préalablement être psychiquement liés l’un à l’autre à travers un processus appelé « drift ». Lorsque les pilotes dérivent, ils acquièrent rapidement une connaissance intime des souvenirs et des sentiments de l’autre et n’ont d’autre choix que de les accepter.

On retrouve ici deux idées intéressantes. L’empathie et la coopération. Le message est simple, pour ne pas dire simpliste, nous ne pouvons être complets que lorsque nous travaillons ensemble. Déjà dans « Hellboy » (2004) certaines orientations allaient dans ce sens. Pour « Pacific Rim », une partie de l’intrigue se concentre sur la relation entre Becket et Mori, sans pour autant être une histoire d’amour conventionnelle. Ces deux personnages sont des êtres humains profondément marqués par leur passé, qui doivent apprendre à évoluer avec leurs traumatismes respectifs afin de soutenir une cause bien plus importante, la survie de l’humanité.

Autre point que l’on peut relever, à l’instar de la franchise Transformers, « Pacific Rim » ne présente absolument pas la mort de manière directe, et encore moins ce qui pourrait s’apparenter à de la destruction de masse. Bien que les dégâts provoqués par les combats entre les Kaiju et les Jaegers soient considérables, les rues et les bâtiments semblent, la plupart du temps, évacués avant le début des hostilités, et les habitants semblent être épargnés.

En plus de Charlie Hunnam et de Rinko Kikuchi, on retrouve Idris Elba dans un rôle de leader de la résistance. L’acteur incarne l’autorité, mais apporte également beaucoup d’humanité à son personnage, allant jusqu’à sacrifier sa vie pour une cause supérieure. Charlie Day incarne un scientifique qui étudie les Kaiju. L’acteur offre un personnage légèrement excentrique amenant une touche d’humour, sérieux, arrogant et drôle. On retrouve également Ron Perleman dans le rôle d’un trafiquant d’organes de Kaiju, que l’on croit perdu, mais dont une scène post-générique vient apporter une autre vérité.

« Pacific Rim » a rapporté près de 102 millions de dollars en Amérique du Nord et a bénéficié d’une diffusion internationale favorable, totalisant près de 310 millions de dollars de recettes dans les autres pays, pour un total mondial de près de 412 millions de dollars. En outre, le métrage a obtenu de nombreuses nominations et remporté quelques récompenses. 

« Pacific Rim » a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 20 novembre 2013 chez Warner Home Vidéo France. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.

En conclusion, « Pacific Rim » est un très bon film de science-fiction, proposant plus une expérience qu’une histoire, avec une excellente direction artistique, de superbes décors, une très belle photographie, des effets spéciaux à couper le souffle, et beaucoup d’imagination. La distribution vient agréablement servir tout cela avec de très bonnes prestations. L’ensemble est un très agréable moment de divertissement dont on est impatient de découvrir la suite.

 

Bande-annonce :

À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

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