Embarquez à bord du Faucon Millenium et partez à l’aventure en compagnie du plus célèbre vaurien de la galaxie. Au cours de périlleuses aventures dans les bas-fonds d’un monde criminel, Han Solo va faire la connaissance de son imposant futur copilote Chewbacca et croiser la route du charmant escroc Lando Calrissian… Ce voyage initiatique révélera la personnalité d’un des héros les plus marquants de la saga Star Wars
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Ron Howard
Scénaristes : Jonathan Kasdan, Lawrence Kasdan
Acteurs : Alden Ehrenreich, Woody Harrelson, Emilia Clarke, Donald Glover, Thandie Newton, Phoebe Waller-Bridge, Joonas Suotamo, Paul Bettany
Musique : John Powell, John Williams
Genre : Action, Aventure, Fantastique, Science-fiction
Durée : 2 heures et 15 minutes
Date de sortie : 23 mai 2018 (France)
Année de production : 2018
Sociétés de production : Lucasfilm Ltd.
Distribué par : Walt Disney Studios Motion Pictures
Titre original : Solo: A Star Wars Story
Notre note : ★★★★☆
« Solo: A Star Wars Story » est un film de science-fiction américain datant de 2018, réalisé par Ron Howard, à qui l’on doit également « Inferno » (2016). Les acteurs principaux sont Alden Ehrenreich, qu’on a pu voir dans « Hail, Caesar! » (2016), Woody Harrelson, qu’on a pu voir dans « Three Billboards Outside Ebbing, Missouri » (2017), Emilia Clarke, qu’on a pu voir dans « Voice from the Stone » (2017), Donald Glover, qu’on a pu voir dans « Spider-Man: Homecoming » (2017), Thandie Newton, qu’on a pu voir dans « L’Empire des Ombres » (2010), et Paul Bettany, qu’on a pu voir dans « Avengers: Infinity War » (2018).
« Solo: A Star Wars Story » est un film qui aura fait beaucoup parlé de lui, et la critique n’a guère été tendre, avec toutes sortes d’argumentations que, personnellement, je juge foireuses. La dernière en date, que j’ai entendu hier, mercredi 24 mai 2018, jour de sortie du métrage en France : certains puristes de la saga Star Wars se sentiraient déstabilisés, pour ne pas dire floués, par l’absence de Harrison Ford dans le métrage. Pour mémoire, l’acteur américain a tenu le rôle de Han Solo depuis 1977. À cette date-là, Harrison Ford avait 35 ans. Aujourd’hui, il est âgé de 75 ans. Le concept de base de « Solo: A Star Wars Story » est de proposer ce que l’on pourrait considérer comme la genèse de ce personnage. C’est donc un Han Solo jeune qu’on va voir évoluer dans ce film. Il est quand même assez stupéfiant qu’on puisse se sentir flouer de ne pas voir un acteur de 75 ans incarné un personnage âgé de 25-30 ans…
Ainsi donc, l’histoire proposée par « Solo: A Star Wars Story » nous invite à suivre les pérégrinations du jeune Han Solo (Alden Ehrenreich). On découvre un jeune homme cherchant à s’échapper des griffes d’un gang local de criminels pour lequel il est obligé de commettre de petits larcins. Il intègre la Marine Impériale et se retrouve sur le champ de bataille où il va faire la rencontre d’un Wookie nommé Chewbacca (Joonas Suotamo). Les deux deviennent rapidement complices et s’associent à Tobias Beckett (Woody Harrelson) pour se lancer dans une série de braquages de haut vol. Cependant, Han Solo poursuit une quête particulière, libérer Qi’ra (Emilia Clarke), sa bien-aimée. Leurs chemins vont cependant se croiser, et ils devront faire équipe afin de se défaire du cruel et énigmatique Dryden Vos (Paul Bettany). Pour les aider, ils pourront compter sur Lando Calrissian (Donald Glover) et son Faucon Millenium…
Si vous êtes comme moi, et que vous avez trouvé que les dernières productions, notamment « Le Réveil de la Force » (2015), « Rogue One » (2016) et « Les Derniers Jedi » (2017), de cette franchise étaient un peu trop dramatiques, les nombreuses séquences d’action proposées dans « Solo » et l’atmosphère particulière, toujours teintée d’humour, devraient vous plaire. En effet, dans les trois films cités précédemment, d’innombrables personnages passent à la trappe. Le plus dramatique dans ce sens étant probablement « Rogue One » où quasiment tous les personnages meurent dans l’histoire. Dans ce sens, « Solo » est nettement moins tragique, car on revient vers une forme plus classique où seuls les méchants passent l’arme à gauche.
Les scènes d’action permettent d’apporter beaucoup de rythme à l’écran, la plus plaisante, de mon point de vue, étant l’attaque du train. Déjà, le concept du train en lui-même est très intéressant. Il s’agit d’un train très futuriste, ayant un axe de rotation en son centre de manière à pouvoir parfaitement aborder les virages serrés dans la montagne. Cela permet donc de rendre la tâche nettement plus compliquée à la bande de braqueurs, formée de Tobias Beckett, de Han Solo et de Chewbacca. Pour ajouter de la tension, et pour corser encore un peu plus la chose, une autre bande convoite le même chargement. L’affrontement est donc inévitable et fera des dégâts dans les rangs de ces deux gangs de criminels.
L’humour est construit d’une manière très usuelle dans ce que l’on peut voir dans les récentes productions hollywoodiennes, notamment dans les films Marvel. Une forme d’auto-dérision, des réflexions décalées et parfois allant à contre-courant de la situation où se déroule l’action. Le point d’orgue étant certainement les échanges entre Chewbacca et Han Solo ainsi que la relation qui existe entre Lando Calrissian (Donald Glover) et son droïde L3-37 (Phoebe Waller-Bridge) éprit de liberté, amenant par la même occasion une petite pointe de politique dans le métrage.
L’ensemble de la production est classieuse et efficace. Les effets spéciaux sont parfaitement maîtrisés sans pour autant manger le récit. Les visuels sont plaisants et sont articulés autour de différentes formes et thématiques en fonction des endroits fréquentés par les différents protagonistes. La photographie signée Bradford Young est riche et agréable. Le rythme est soutenu et ne laisse aucune place à quelques formes de lassitude possible. Les 135 minutes du métrage sont fluides et passent sans qu’on s’en rende compte. Dans ce sens, l’édition de Pietro Scalia est excellente. La bande originale proposée par John Powell utilise à merveille les thèmes créés par John Williams dans les moments clé, ramenant ainsi les choses à leur source d’origine.
Une chose est assez intéressante du côté du casting, car finalement, il n’y a pas une surmultiplication des personnages. Alden Ehrenreich fait un Han Solo jeune acceptable, même s’il lui faudra peut-être plusieurs métrages pour endosser pleinement le personnage. C’est nettement plus simple pour Joonas Suotamo, ancien joueur de basket qui a endosser le costume de Chewbacca depuis 2015 faisant ainsi suite à Peter Mayhew. Woody Harrelson offre une bonne prestation dans le rôle de Tobias Beckett avec un personnage aux multiples facettes. Paul Bettany, que l’on connaît pour incarner Vision depuis quelques années dans la saga Avengers, interprète ici le principal antagoniste de l’histoire, arborant un maquillage évolutif en fonction de son niveau de colère. À noter que Ray Park reprend son rôle de Darth Maul, et c’est très intéressant car cela laisse augurer une suite possible à la vue de sa prestation.
En conclusion, « Solo: A Star Wars Story » est un très bon film de science-fiction et un spin-off de la saga d’origine. L’histoire est cohérente et l’intrigue est agréable. Bien que n’étant en rien extraordinaire, le développement est fluide et amène un grand nombre de scènes d’action qui s’avèrent toutes très dynamiques et parfaitement orchestrées. Les effets spéciaux sont impeccables sans être homériques. Le montage, la photographie et la bande originale sont excellents, et la distribution offre de très bonnes prestations. Alden Ehrenreich et Donald Glover endossent avec sérieux le rôle de personnages notables de cette saga. À l’arrivée, on se retrouve avec un film attrayant et divertissant, sans pour autant être une pièce maîtresse de la franchise Star Wars.
J’ai passé un excellent moment avec ce film, j’ai trouvé émouvant de voir la rencontre de Han et Chewie, c’est un duo tellement mythique de la saga !
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Pour ma part, j’ai trouvé ce film très raté, où j’ai même failli m’endormir. J’ai même pas trouvé l’ensemble divertissant (or, j’attendais minimum ça). Trop de trucs idiots à mes yeux (dont l’origine du nom + le « retour » d’un personnage), j’ai trouvé aussi l’image très laide.
Parmi les quelques bons points, je trouve qu’Alden (flemme d’écrire son nom de famille) et Glover s’en sortent pas trop mal (la tâche étant difficile à relever).
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