Un médecin spécialisé dans le sommeil va tenter de protéger une famille d’un démon qui se nourrit des cauchemars.
Origine du film : États-Unis, Royaume-Uni
Réalisateur : Jonathan Hopkins
Scénaristes : Richard Hobley, Jonathan Hopkins
Acteurs : Maggie Q, Kristen Bush, Sam Troughton, Will Kemp, William Hope, Sylvester McCoy, Neil Linpow, Sophia Wiseman, William Rhead
Musique : Ulas Pakkan
Genre : Horreur
Durée : 1 heure et 24 minutes
Date de sortie : 1er décembre 2017 (États-Unis)
Année de production : 2017
Sociétés de production : Goldcrest Films, Hotwells Productions, Tea Shop & Film Company
Distribué par : Vertical Entertainment
Titre original : Slumber
Notre note : ★★☆☆☆
« Slumber » ou « Parasomnie » pour la distribution française, est un film d’horreur américano-britannique, datant de 2017, co-écrit et réalisé par Jonathan Hopkins, qui signe là son premier long-métrage. Les acteurs principaux sont Maggie Q, qu’on a pu voir dans « Priest » (2011), Sam Troughton, qu’on a pu voir dans « AVP: Alien vs. Predator » (2004), Honor Kneafsey, qu’on a pu voir dans « Butterfly Kisses » (2017), Will Kemp, qu’on a pu voir dans « Royal Matchmaker » (2018), William Hope, qu’on a pu voir dans « The Catcher Was a Spy » (2018), et Sylvester McCoy, qu’on a pu voir dans le rôle de Radagast dans la trilogie « Le Hobbit » (2012-2013-20014).
L’histoire proposée par « Slumber » nous invite à suivre Alice (Maggie Q), un docteur spécialisé dans les troubles du sommeil qui, progressivement va abandonner l’approche rationnelle de la médecine, lorsqu’elle rencontre une famille terrorisée par un démon parasitaire connu sous le nom de Nocnitsa, qui paralyse ses victimes pendant leur sommeil. Une certaine proximité va s’installer entre le médecin et la famille Morgan, ce qui va faire resurgir les vieux démons qu’Alice avait enfui au fond de sa mémoire, la confrontant ainsi avec les souvenirs du décès de son petit frère, alors qu’elle n’était qu’une enfant.
Assez rapidement, bien calé dans son fauteuil, on prend conscience qu’on se trouve face à une sorte de mélange entre le concept qui anime la franchise A Nightmare on Elm Street, plus connu sous le titre de Freddy, et des films plus généralistes du type de ceux présentés dans la franchise Paranormal Activity. Une entité maléfique vient perturber le sommeil de ses victimes dans le but d’en prendre le contrôle physique, infligeant au passage des blessures tout-à-fait réelles, et contrôlant les esprits, faisant faire des choses improbables aux gens.
Tout aussi rapidement, on s’énerve devant à son écran de télévision face aux choix, aux attitudes des principaux protagonistes, notamment ceux du Docteur Alice Arnolds (Maggie Q). Pour exemple, elle est censée surveiller la phase de sommeil de ses patients, mais elle décide d’aller se balader dans les couloirs, prend son temps pour siroter un café en rêvassant devant le distributeur automatique. Plus tard, lorsqu’il y aura un incident avec Charlie (Sam Troughton), le père de la famille Morgan, il se fera embarquer par la police pour agression, et personne ne cherche à regarder l’enregistrement vidéo, ni le personnel médical, ni la police. Ce n’est que le lendemain, ou le surlendemain que finalement le Docteur Arnolds va observer ce qui s’est passé…
« Slumber » est bourré de ces petits détails illogiques qui nous incitent, bien malgré nous à bougonner durant le déroulement de l’intrigue. Le métrage bascule presque dans le grotesque avec l’intervention d’Amado (Sylvester McCoy) qui vient faire office de référent, voire de spécialiste de Nocnitsa, alors que de son propre aveu, il n’a jamais rien compris à la chose, étant lui-même, tout simplement une victime de cette entité maléfique. L’aspect excentrique du personnage n’est qu’un camouflage à un vide scénaristique.
Côté frayeur, on reste également sur notre faim. Jonathan Hopkins, le réalisateur, utilise des codes largement éculés, comme les portes qui s’ouvrent ou se ferment toutes seules, des silhouettes inquiétantes, des ombres menaçantes en contre-champ. Rien de fondamentalement nouveau, rien de radicalement innovant. En d’autres termes, on s’ennuie ferme devant ce « Slumber », et malgré le fait que le film ne dure que 84 minutes, le temps semble long. Ni la photographie, ni la bande-annonce, que l’on peut qualifier d’ordinaire, ne viennent apporter une plus-value à ce métrage, qui n’a d’horreur que le nom.
En conclusion, « Slumber » est un médiocre film d’horreur, disposant d’une histoire qui aurait pu être intéressante avec un développement plus travaillé. L’intrigue est basique et les personnages sont creux. Le rythme est trop mollasson et on finit par s’ennuyer. Il n’y a rien d’effrayant, il n’y a rien d’innovant. Tout est du déjà vu, et revu. La distribution offre des prestations passables. Un film qu’on peut largement éviter et qu’on aura vite oublié.
C’est tellement dommage, j’adore l’actrice principale, mais j’en ai trop marre des mauvais films d’horreur…
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