Horreur, Thriller

DOWNRANGE (2017) ★★★☆☆


Downrange (2017)

 

 

Vous ne vous arrêterez plus jamais sur la route… Victimes d’une crevaison, six étudiants en covoiturage sont contraints d’arrêter leur véhicule au milieu de nulle part. Mais le pneu n’a pas crevé par accident… Et soudain les balles pleuvent : un mystérieux sniper les a pris pour cible. Ils sont seuls. Sans défense. Un terrible jeu du chat et de la souris commence…

 

 

Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Ryuhei Kitamura
Scénaristes : Ryuhei Kitamura, Joey O’Bryan
Acteurs : Kelly Connaire, Stephanie Pearson, Rod Hernandez, Anthony Kirlew, Alexa Yeames, Jason Tobias, Aion Boyd, Chris Powell, Graham Skipper, Nick Burson
Musique : Aldo Shllaku
Genre : Horreur, Thriller
Durée : 1 heure et 30 minutes
Date de sortie : 9 décembre 2017
Année de production : 2017
Sociétés de production : Genco, Eleven Arts, RIM Entertainment
Distribué par : Shudder, Warner Home Vidéo France
Titre original : Downrange
Notre note : ★★★☆☆

 

 

« Downrange » est un thriller américain datant de 2017 co-écrit et réalisé par Ryuhei Kitamura, à qui l’on doit également « The Midnight Meat Train » (2008). Les acteurs principaux sont Kelly Connaire, qui semble faire ici ses premiers pas dans un long-métrage, Stephanie Pearson, qu’on a pu voir dans « Insidious: Chapitre 2 » (2013), Rod Hernandez, qui débute également dans un long-métrage, tout comme Anthony Kirlew.

On se balade tranquillement dans sa voiture en rase campagne, allure modérée, profitant de la nature aux alentours, quand un pneu éclate, manquant de nous envoyer dans le décor. Il faut changer la roue. Pendant la manœuvre, on se rend compte que le pneu n’a pas éclaté « naturellement » mais qu’il y a eu une balle provenant d’une arme à feu, qu’il l’a perforé. Sauf qu’à ce moment-là, c’est déjà trop tard, le sniper vient de loger une balle dans la tête de l’apprenti mécano … C’est le point de départ de ce « Downrange », et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on est très rapidement plongé dans l’action, avec sa dose d’horreur…

Un sniper, très bien camouflé dans un arbre, a donc pris un groupe de six jeunes personnes pour cible. Rapidement, deux se retrouvent sur le carreau. Les autres trouvent refuge derrière la voiture, tout en essuyant régulièrement des tirs de semonce destinés à bien leur faire comprendre qu’il ne faudra pas tenter de sortir la tête. Mais qui est ce sniper ? Que veut-il ? Pourquoi fait-il cela ? Autant de questions qui ne trouveront jamais de réponse durant tout le développement de « Downrange ». Pour Ryuhei Kitamura, le réalisateur et co-auteur du scénario, c’est secondaire. Sa mise en scène vise à observer les attitudes, le comportement, les choix (pas toujours cohérents), les décisions des différentes personnes prises pour cible.

L’union, l’harmonie qui semblait régner entre les différents protagonistes, volent en éclats. Ne dit-on pas que c’est dans l’adversité que la véritable nature des gens fait surface ? Certaines initiatives sont rationnelles, d’autres nettement moins, parfois même carrément suicidaires. Certains analysent et réfléchissent à des situations, là ou d’autres sont beaucoup plus fatalistes pour finir par accepter leur sort, être tué.

Le rythme proposé dans « Downrange » est intéressant. Parfois lent, ce qui est toujours annonciateur d’une séquence plus dynamique. L’ambiance mise en place par Ryuhei Kitamura est tendue de bout en bout, et on se surprend à s’entendre donner des conseils aux différents protagonistes de cette histoire. L’intrigue reste très basique et consiste à définir qui va rester vivant dans cette affaire. C’est avec l’arrivée de la nuit, et la diffusion d’une fumée opaque par l’intermédiaire d’un stratagème, que les choses vont se décanter.

La photographie orchestrée par Matthias Schubert est agréable, mettant en avant les conditions difficiles de survie face à cette situation, accentuées par la chaleur du désert proche. L’édition concoctée par Shōhei Kitajima permet de garder le métrage en tension dans un format de 90 minutes qui convient parfaitement au développement du film. Enfin, la bande originale dirigée par Aldo Shllaku est discrète tout en appuyant les moments clé afin de renforcer le climat anxiogène qui règne. De la distribution, l’ensemble des acteurs offre de bonnes prestations, sans qu’aucun d’entre eux ne se détache du lot.

En conclusion, « Downrange » est un petit thriller très sympathique disposant d’une histoire originale, d’une intrigue stressante et d’un développement familier. Le rythme est bien orchestré, la tension est omniprésente et la distribution offre de correctes prestations. La photographie et la bande originale sont plaisantes. Une agréable surprise que l’on peut croiser avec le surprenant « Bloody Sand » de Colin Minihan. À voir !

 

 

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À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

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