Crime - Policier, Drame, Thriller

YOU WERE NEVER REALLY HERE (2017) ★★☆☆☆


A Beautiful Day (2017)

 

 

Un vétéran de guerre tente de sauver une jeune fille d’un réseau de trafic sexuel, mais les choses prennent une horrible tournure.

 

 

Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Lynne Ramsay
Scénariste : Lynne Ramsay
Acteurs : Joaquin Phoenix, Ekaterina Samsonov, Alex Manette, John Doman, Judith Roberts, Alessandro Nivola, Frank Pando
Musique : Jonny Greenwood
Genre : Crime, Drame, Thriller
Durée : 1 heure et 29 minutes
Date de sortie : 8 novembre 2017 (France)
Année de production : 2017
Sociétés de production : Film4 Productions, British Film Institute, Why Not Productions, Page 114
Distribué par : Amazon Studios
Titre original : You Were Never Really Here
Notre note : ★★☆☆☆

 

 

« You Were Never Really Here » ou « A Beautiful Day » pour la distribution française, est un thriller psychologique datant de 2017, écrit et réalisé par Lynne Ramsay, à qui l’on doit également « We Need to Talk About Kevin » (2011). Les acteurs principaux sont Joaquin Phoenix, qu’on a pu voir dans « The Immigrant » (2013), Ekaterina Samsonov, qu’on a pu voir dans « Wonderstruck » (2017), John Doman, qu’on a pu voir dans « Blue Valentine » (2010), et Judith Roberts qu’on a pu voir dans la série télévisée « Orange Is the New Black » (2014). Le film est basé sur le roman du même nom signé par Jonathan Ames.

« You Were Never Really Here » est clairement le type de métrage qui n’est absolument pas destiné au tout petit cinéphile que je suis et qui n’aime guère se prendre la tête devant un film. « You Were Never Really Here » a reçu une standing ovation de sept minutes lors de sa projection initiale au Festival de Cannes le 27 mai 2017, et je dois avouer que je ne comprends pas pourquoi. Les critiques ont salué la performance de Joaquin Phoenix, la réalisation de Lynne Ramsay ainsi que le montage et la bande originale du film. Joaquin Phoenix a d’ailleurs remporté le prix du Meilleur Acteur tandis que Lynne Ramsay raflait le prix du meilleur scénario. Cela dit, je confesse que je ne suis guère passionné par le Festival de Cannes et des films qui y sont projetés.

L’histoire proposée par « You Were Never Really Here » nous invite à suivre Joe (Joaquin Phoenix), un loup solitaire aux allures de marginale. Son activité principal semble être la gestion de problème en dehors du circuit traditionnel justice-police. Sa nouvelle mission est de sauver une jeune fille kidnappée en prise avec un trafic pour pédophile dans la haute société. Joe n’hésite pas à employer des méthodes particulièrement brutales. Son arme de prédilection semble être le marteau.

Joe s’occupe également de sa mère âgée vivant dans la maison de son enfance, dans un quartier modeste de New-York. Une maison où le temps semble s’être arrêté. La décoration est vieillotte, l’ambiance est sinistre. Afin de noircir encore un peu plus le tableau, Joe a des flash-backs sur les abus de son père envers sa mère et lui-même, mais également sur son passé brutal au sein des forces armées et du FBI. Joe est sur le fil du rasoir et est profondément animé par des idées suicidaires.

« You Were Never Really Here » est un film noir où finalement l’histoire principale est secondaire. La réalisatrice, Lynne Ramsay, sonde l’âme de son personnage central et le chaos qui y règne. Un personnage en perdition, à la dérive, et une atmosphère sombre. Un traitement glauque qui n’est pas sans rappeler un certain « Taxi Driver » (1976) de Martin Scorsese. On y retrouve cette atmosphère de tension nerveuse et de terreur. La conception sonore du métrage est une dépression nerveuse à elle seule. L’immersion dans le New-York rugissant explore la cacophonie implacable du trafic incessant des voitures, des klaxons, des métros.

Lynne Ramsay explore les vides, les espaces intermédiaires où un personnage marginalisé tente de vivre dans un univers déroutant. Mais l’approche de la réalisatrice est complexe. Elle n’explique rien à travers sa mise en scène. Il faut deviner, ressentir. Bien que la performance de Joaquin Phoenix soit effectivement particulièrement forte, on n’éprouve finalement pas vraiment d’empathie pour son personnage.

« A Beautiful Day » a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 5 septembre 2018 chez Warner Home Vidéo France. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.

En conclusion, « You Were Never Really Here » est un film intense disposant d’une histoire simple, mais dont le développement est particulièrement alambiqué. La photographie est singulière et la bande originale est très présente, très pesante, offrant une ambiance lourde, à la limite du désagréable. La distribution offre de bonnes prestations mais s’avère pleinement dominée par la performance de Joaquin Phoenix, mais l’introspection du personnage principal offerte par la réalisatrice est bien trop complexe et déroutante pour les modestes cinéphiles que nous sommes…

 

 

À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

Discussion

2 réflexions sur “YOU WERE NEVER REALLY HERE (2017) ★★☆☆☆

  1. 1h30 de torture ^^

    Aimé par 1 personne

    Publié par tinalakiller | 07/10/2018, 23 11 55 105510

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