L’agent secret Jonathan Cold accepte un dernier contrat : transporter et livrer en mains propres un paquet à M. Van Haken. Mais cette mission prend une toute autre tournure lorsque de nombreux tueurs lancés à sa poursuite cherchent à intercepter le précieux et mystérieux colis.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Michael Oblowitz
Scénaristes : Darren O. Campbell
Acteurs : Steven Seagal, Harry Van Gorkum, Max Ryan, Jeffrey Pierce, Anna-Louise Plowman, Sherman Augustus, Gary Raymond, Philip Dunbar, Izabela Okrasa
Musique : David Wurst, Eric Wurst
Genre : Action, Thriller
Durée : 96 minutes
Date de sortie : 6 mai 2003 (France)
Année de production : 2003
Sociétés de production : TriStar Pictures , Franchise Pictures
Distribué par : Columbia TriStar Home Entertainment
Titre original : The Foreigner
Notre note : ★★☆☆☆
« The Foreigner », ou « L’affaire Van Aken » pour la distribution française, est un thriller d’action américain datant de 2003, réalisé par Michael Oblowitz, à qui l’on doit « The Traveler » (2010). Les acteurs principaux sont Steven Seagal, qu’on a pu voir dans « Mission Alcatraz » (2002), Max Ryan, qu’on a pu voir dans « Tokarev » (2014), Jeffrey Pierce, qu’on a pu voir dans « The Double » (2011), et Anna-Louise Plowman, qu’on a pu voir « Six Bullets » (2012).
C’est dans le cadre de notre « Steven Seagal Challenge » que nous avons visionné ce film. Il s’agit du quinzième long-métrage de l’acteur dans sa filmographie.
L’histoire proposée par « The Foreigner » nous invite à suivre Jonathan « Jon » Cold (Steven Seagal), un ancien agent de la CIA, qui travaille désormais pour son propre compte et qui est souvent chargé de livrer des colis à haut risque. Alors que Jon se prépare à se rendre aux funérailles de son père, Alexander Marquet (Philip Dunbar) le sollicite pour une nouvelle mission. Jon accepte finalement le job avec réticence. En cours de route, d’abord associé à Dunoir (Max Ryan) il constatera rapidement que beaucoup semblent déterminés à l’empêcher de mener sa mission à bien. Sur sa route, il rencontre beaucoup de difficultés et d’assassins prêts à mettre la main sur ce colis tant convoité.
Le fameux colis contient un enregistreur de vol. La boîte noire d’un avion de ligne qui avait été détruit en vol de manière fortement suspecte. Le destinataire, un sinistre industriel, Jerome Van Aken (Harry Van Gorkum) semble y trouver un intérêt direct. C’est en Allemagne que le dénouement va se jouer. Jon est obligé d’éliminer de nombreux adversaires, tandis que l’épouse de Van Aken, Meredith (Anna-Louise Plowman) et le responsable local de la CIA, Jared Olyphant (Gary Raymond), semblent également vouloir se procurer le contenu du colis…
L’intrigue mise en place dans le scénario de Darren O. Campbell est à la fois simple et complexe. Je serais même tenter de dire que tout ceci n’a ni queue, ni tête. Mais à la limite, ce n’est pas le pire dans ce métrage. On est à limite du navet. On sent, à travers la photographie, signée Michael Slovis ainsi qu’à travers les différents effets spéciaux, qu’on se trouve face à un métrage avec un budget on ne peut plus modeste. Heureusement que les cascadeurs ne sont pas trop mauvais, car ils ont beaucoup de boulot dans cette aventure.
Bien que Steven Seagal soit en tête d’affiche et que l’histoire soit principalement articulée autour de son personnage, ses scènes d’action sont plutôt malingres, et parfois même ridicules. L’acteur s’enferme dans ses sempiternelles techniques de clés de poignets à la sauce aïkido. Il est de plus en plus lourdaud dans ses déplacements, et masque sa prise de poids avec des impaires qui le font souvent ressembler à un officier de la Gestapo. Les scènes d’action les plus intéressantes et surtout les plus dynamiques sont à mettre au crédit de Max Ryan, seize ans plus jeune que Steven Seagal, et surtout moins lourd …
Pour le reste de la distribution, c’est assez catastrophique. Le jeu d’acteur est plutôt misérable et la majorité des membres du casting offrent des prestations qui sombrent ridiculement dans les clichés de leurs personnages. Les dialogues sont catastrophiques et le doublage en français n’arrange rien. Rien n’apparaît comme naturel. Même la bande originale orchestrée par David et Eric Wurst est tellement inconsistante que l’on n’en retient rien.
« The Foreigner » a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 6 mai 2003 chez Sony Pictures Home Entertainment. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « The Foreigner » est un thriller d’action désastreux doté d’une intrigue absurde, d’une photographie médiocre et d’un Steven Seagal bien faible niveau arts martiaux. Le rythme est correct bien que l’on perde beaucoup de temps en palabres inutiles qui n’apportent strictement rien. Les scènes d’action sont minimalistes malgré les efforts proposés par les cascadeurs. La distribution est simplement mauvaise. Un film à éviter, même par un après-midi de pluie intense…
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