Un tueur à gages, engagé dans la guerre contre le terrorisme, est obligé de se rendre à Londres, où il doit traquer un ancien agent de la CIA. Il se retrouve embarqué dans une bataille meurtrière contre un ancien camarade militaire et son armée privée…
Origine du film : Royaume-Uni
Réalisateur : Matthew Hope
Scénariste : Matthew Hope
Acteurs : Sylvia Hoeks, William Fichtner, Milo Gibson, Gbenga Akinnagbe, Elliot Cowan, Joseph Millson, Yavor Baharov, Perry Fitzpatrick, Steven Blades
Musique : Amory Leader , Simon Williams
Genre : Action, Thriller
Durée : 99 minutes
Date de sortie : 7 décembre 2018 (États-Unis)
Année de production : 2018
Sociétés de production : Big Book Media, Dutch Angle, GFM films, Graceway Films, H Films
Distribué par : GEM Entertainment, Saban Films, Marco Polo Production
Titre français : Elite Squad
Notre note : ★★★☆☆
« All the Devil’s Men » ou « Elite Squad » est un thriller d’action britannique datant de 2018, écrit et réalisé par Matthew Hope, à qui l’on doit également « The Veteran » (2011). Les acteurs principaux sont Sylvia Hoeks, qu’on a pu voir dans « Blade Runner 2049 » (2017), William Fichtner, qu’on a pu voir dans « Horse Soldiers » (2018), Milo Gibson, qu’on a pu voir dans « Hacksaw Ridge » (2016), Gbenga Akinnagbe, qu’on a pu voir dans « Detroit » (2017), et Elliot Cowan, qu’on a pu voir dans « Muse » (2017).
L’histoire proposée par « All the Devil’s Men » est relativement simple. Elle nous invite à suivre un petit commando engagé dans une lutte contre un terroriste international, lui-même ancien agent de la CIA, qui s’apprête à acquérir une ogive nucléaire russe. Protégé par une escouade d’hommes de main armés jusqu’aux dents, le commando va avoir du fil à retordre pour neutraliser tous ces mercenaires, laissant derrière eux de nombreux cadavres dans la capitale britannique…
Le rythme imposé par Matthew Hope, le scénariste-réalisateur de ce « All the Devil’s Men » est plutôt soutenu. Les scènes d’action sont plutôt bien filmées et tendues, associées à une certaine ambiguïté narrative et à une légère pointe de cliché pour les personnages. Nous commençons à suivre Collins (Milo Gibsons, oui, oui, le fils de Mel) en train d’affûter son physique dans une chambre à Marrakech avant que l’action ne débute franchement. Celle-ci se manifeste rapidement avec ce dernier exécutant un assassinat parfaitement planifié en plein jour, au nez et à la barde d’une poignée de gardes du corps.
Tout ceci nous emmène à Londres, où Collins se rend avec son chef opérationnel, Leigh (Sylvia Hoeks) avec une petite équipe dans le but de neutraliser McKnight (Elliot Cowan). Alors qu’ils prennent contact avec un allié potentiel et ancien ami de Collins, Deighton (Joseph Milson), toute l’opération part de travers, et les premières victimes tombent à terre. L’intrigue nous invite à suivre un jeu du chat et de la souris dans diverses zones de l’Est de Londres, dans un tourbillon de pièges, de retournements de situation et de cadavres.
La trame centrale de « All the Devil’s Men » est plutôt laconique, où rien n’est cependant réellement anticipable,et est en grande partie orchestrée sur le réalisme. Les scènes d’action sont relativement bien filmées et bien que Collins se rapproche de plus en plus du « One Man Army » au fur et à mesure qu’on progresse dans l’intrigue, il reste cependant très cohérent dans son développement. Les combats au corps-à-corps sont joliment structurés en évitant de basculer dans l’exagération. La photographie de Robin Whenary propose l’Est de Londres comme une toile de fond parfaite, avec d’anciens entrepôts avec les gratte-ciels du Londres moderne en contre-champs.
Du côté de la distribution, Milo Gibson peut aisément prétendre à des rôles d’action, cependant restituer certaines des émotions parmi le plus difficile ne semblent pas encore à sa portée. Joseph Milson se démarque nettement plus dans le rôle de Deighton, charmant, mais incarnant l’antagoniste par excellence. L’acteur offre une dimension particulière à son personnage, en y incorporant une attitude menaçante. Sylvia Hoeks semble être présente ici pour contrer quelque peu l’overdose de testostérone. Mieux encore, ce personnage féminin n,est absolument pas utilisé à des fins romantiques ou sexuelles. Cependant, sa présence sérieuse et professionnelle est quelque peu amoindrie par le fait qu’elle semble trop jeune pour se trouver dans une position dominante au sein de la CIA.
En conclusion, « All the Devil’s Men » (2018), est un film d’action décent disposant d’une histoire simple et usuelle, d’une intrigue basique et d’un développement dynamique. Le rythme est soutenu, la photographie tire le meilleur d’une des anciennes parties de Londres et l’édition offre un métrage mettant l’accent sur les scènes d’action. La distribution offre de bonnes prestations, mais le scénario et la mise en scène n’évitent pas l’écueil des clichés. L’ensemble reste divertissant pour un film juste au-dessus de la moyenne.
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