Après une mort héroïque, un pompier navigue dans la vie après la mort avec l’aide de trois guides particuliers.
Origine du film : Corée du Sud
Réalisateur : Kim Yong-hwa
Scénariste : Kim Yong-hwa
Acteurs : Ha Jung-woo, Cha Tae-hyun, Ju Ji-hoon, Kim Hyang-gi, Kim Dong-wook, Do Kyung-soo, Jang Gwang, Jung Hae-kyun, Im Won-hee, Lee Joon-hyuk, Kim Su-an, Goo Seung-hyun
Musique : Bang Jun-seok
Genre : Action, Drame, Fantastique
Durée : 140 minutes
Date de sortie : 20 décembre 2017 (Corée)
Année de production : 2017
Sociétés de production : Realies Pictures, Dexter Studios
Distribué par : Lotte Entertainment
Titre original : 신과함께-죄와 벌 / Sin gwa Hamkke – Joe wa Beol
Notre note : ★★★★☆
« Along with the Gods: The Two Worlds » est un film d’action fantastique sud-coréen datant de 2017, écrit, co-produit, et dirigé par Kim Yong-hwa, à qui l’on doit également « My Way » (2011). Les acteurs principaux sont Ha Jung-woo, qu’on a pu voir dans « Assassination » (2015), Cha Tae-hyun, qu’on a pu voir dans « Tazza: The Hidden Card » (2014), Ju Ji-hoon, qu’on a pu voir dans « Asura: The City of Madness » (2016), et Kim Hyang-gi, qu’on a pu voir dans « Troubleshooter » (2010). Ce métrage est basé sur le webtoon de Joo Ho-min intitulé Along with the Gods. Le film a été tourné d’une seule traite, mais présenté en deux parties. La première partie, « Along with the Gods: The Two Worlds » est paru le 20 décembre 2017. La suite, intitulée « Along with the Gods: The Last 49 Days » est parue le 1er août 2018.
« Along with the Gods: The Two Worlds » nous invite à suivre Kim Ja-hong (Cha Tae-hyun), pompier qui décède lors d’une mission de secours. Afin de décider où il devra passer le reste de l’éternité, il va être accompagné dans l’au-delà durant 49 jours afin d’être jugé de ses actes durant sa vie, à travers sept procès. Pour l’accompagner trois gardiens, Gang-rim (Ha Jung-woo), Haewonmak (Ju Ji-hoon) et Lee Deok-choon (Kim Hyang-gi), vont l’escorter et assurer sa sécurité ainsi que sa défense. Le chemin sera long et parsemé d’embûches.
« Along with the Gods: The Two Worlds » aborde différentes thématiques intéressantes et superbement orchestrées. On peut voir ce métrage comme un film d’action. En effet, il y a plusieurs séquences très dynamiques où les quatre principaux protagonistes de l’histoire, mais plus précisément les trois gardiens qui accompagnent Kim Ja-hong (Cha Tae-hyun) dans son périple, doivent en découdre avec différentes sortes d’êtres fantastiques. Dans ce sens, la photographie présentée par Kim Byung-seo est assez impressionnante. Celle-ci s’organise de deux manières. Le monde réel et le monde de l’au-delà. Les effets spéciaux sont remarquables et les combats sont spectaculaires.
Le deuxième aspect de ce métrage, c’est, bien entendu, le côté fantastique. Le personnage central de la trame principale, Kim Ja-hong, décède dès la scène d’ouverture du film. Il est pris en charge par trois gardiens qui vont donc l’accompagner dans un périple que l’on pourrait qualifier de jugement ultime. En effet, quand une personne atteint l’après-vie, elle est jugée sept fois, sur une période de 49 jours. Différentes divinités vont passer au crible ses mensonges, son indolence, sa trahison, son injustice, les meurtres éventuels et son impiété filiale. Seules les âmes qui réussissent peuvent être réincarnées. Durant ce périple, les personnages principaux de l’histoire vont être éprouvés par différentes créatures et placés en difficulté par les éléments.
Le troisième élément que l’on pourrait relever dans « Along with the Gods: The Two Worlds » c’est l’approche philosophique et ésotérique. Toute cette débauche d’énergie vise finalement à jeter un regard critique sur la vie d’un homme, ses aspirations, ses choix et ses actes. Chacune de ses décisions pouvant avoir une répercussion, positive ou négative, de manière importante ou pas, sur la vie des autres membres de sa famille. L’effet escompté est souvent bien éloigné de la réalité. C’est à travers ce regard de l’au-delà, que Ja-hong va prendre conscience de l’amour des siens à son encontre.
Les personnages sont particulièrement intéressants. Si Ja-hong est au centre des attentions dans ce pèlerinage de réflexion énergique sur sa vie passée, les trois gardiens offrent également une forme d’intérêt. Deok-choon (Kim Hyang-gi) est une jeune femme qui possède la capacité d’analyser les données de chaque situation de la vie d’une personne. De leur côté, Haewonmak (Ju Ji-hoon) et Gang-rim (Ha Jung-woo) se présentent comme des guerriers, avec cependant plus de compétences et d’autorité pour ce dernier. La distribution est particulièrement efficace, et les participations sont nombreuses. Lee Jung-jae, qu’on avait grandement apprécié dans « Assassination » (2015) et dans « Operation Chromite » (2016), incarne Yeomra. Lee Geung-youngn quant à lui, laisse encore exprimer son art du caméléon en incarnant Ogwan, le Grand Roi des Sens. À citer également, la présence de Kim Su-an, impressionnante dans « Train to Busan » (2016), qui dispose du personnage de Taesan et peut exprimer, du haut de ses douze ans, ses talents de comédienne.
D’une durée de 140 minutes, l’édition proposée par Kim Hye-jin, Zino Kim, Nam Na-young permet de garder une dynamique qui court sur la quasi-intégralité du métrage. Le rythme est très agréable, avec un bel équilibre entre les différentes séquences. La narration, est comme je le soulignais précédemment, structurée entre le monde du réel et l’univers de l’au-delà. Les différents tableaux offrent une grosse hétérogénéité des décors. Les personnages de ce monde de l’au-delà arborent des costumes comparables à ceux des films historiques, mais avec une tendance au scintillant, à l’étincelant. La fin est pleinement ouverte, sorte d’introduction à la seconde partie qui a fait l’objet d’un second métrage. La petite cerise sur le gâteau, la présence de Ma Dong-seok qui viendra prendre toute son importance dans le second opus.
En conclusion, « Along with the Gods: The Two Worlds » est un film fantastique impressionnant, disposant d’une histoire originale, d’une intrigue captivante et d’un développement spectaculaire. Le rythme est très bien orchestré, le récit est singulier et la narration est fluide. La photographie est magnifique, les effets spéciaux sont phénoménaux. La bande originale est sympathique et l’édition permet de conserver une dynamique permanente. La distribution offre de très bonnes prestations au service de personnages atypiques. L’ensemble est particulièrement divertissant pour un film que l’on peut aisément conseiller.
Ah oui, effectivement, il a l’air assez impressionnant ce film, tu me donnes vachement envie du coup !
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