Frans Balder, éminent chercheur suédois en intelligence artificielle fait appel à Lisbeth Salander afin de récupérer un logiciel qu’il a créé et permettant de prendre le contrôle d’armes nucléaires. Mais la NSA ainsi qu’un groupe de terroristes mené par Jan Holster sont également sur la piste du logiciel. Traquée, Lisbeth va faire appel à son ami le journaliste Mikael Blomkvist qu’elle n’a pas vu depuis 3 ans…
Origine du film : Canada, Allemagne, États-Unis, Suède, Royaume-Uni
Réalisateur : Fede Álvarez
Scénaristes : Jay Basu, Fede Álvarez, Steven Knight
Acteurs : Claire Foy, Sverrir Gudnason, LaKeith Stanfield, Sylvia Hoeks, Stephen Merchant, Vicky Krieps, Claes Bang, Synnøve Macody Lund, Cameron Britton, Andreja Pejić, Mikael Persbrandt, Volker Bruch
Musique : Roque Baños
Genre : Action, Crime, Drame, Thriller
Durée : 117 minutes
Date de sortie : 14 novembre 2018 (France)
Année de production : 2018
Sociétés de production : Columbia Pictures, Metro-Goldwyn-Mayer, Regency Enterprises, Scott Rudin Productions, Yellow Bird, The Cantillon Company, Pascal Pictures
Distribué par : Sony Pictures Releasing
Titre français : Millénium: Ce qui ne me tue pas
Notre note : ★★★★☆
« The Girl in the Spider’s Web » ou « Millénium: Ce qui ne me tue pas » pour la distribution française, est un thriller d’action américain datant de 2018, co-écrit et réalisé par Fede Álvarez, à qui l’on doit également « Don’t Breathe » (2016). Les acteurs principaux sont Claire Foy, qu’on a pu voir dans « First Man » (2018), Sverrir Gudnason, qu’on a pu voir dans « Borg vs McEnroe » (2017), Lakeith Stanfield, qu’on a pu voir dans « Get Out » (2017), Sylvia Hoeks, qu’on a pu voir dans « Blade Runner 2049 » (2017), et Stephen Merchant, qu’on a pu voir dans « Logan » (2017). Le film est basé sur le roman éponyme de David Lagercrantz, lui-même basé sur les personnages de la série de livres de Stieg Larsson. Ce métrage est une suite de « The Girl with the Dragon Tattoo » (2011) de David Fincher, et fait office de deuxième volet de la série de films Millennium produite par les États-Unis.
L’histoire proposée par « The Girl in the Spider’s Web » nous emmène à Stockholm, en Suède, où nous allons suivre Lisbeth Salander (Claire Foy), une pirate informatique. Cette dernière est recrutée par Frans Balder (Stephen Merchant), un programmeur informatique qui a créé, pour la NSA, un système capable d’accéder aux codes nucléaires mondiaux. Balder pense que son logiciel est beaucoup trop dangereux. Lisbeth récupère avec succès le programme sur les serveurs de la NSA, attirant l’attention de l’agent Edwin Needham (Lakeith Stanfield). Cependant, Lisbeth se voit dérober le programme par des mercenaires menés par Jan Holtser (Claes Bang), autrefois l’homme de main de son père. Lisbeth va se tourner vers Mikael Blomkvist (Sverrir Gudnason), afin de l’aider à identifier ses agresseurs…
« The Girl in the Spider’s Web » est un métrage assez riche. On peut y voir un aspect dramatique à travers la filiation familiale de Lisbeth Salander. Le métrage s’ouvre sur une séquence flashback qui laisse entrevoir la perversion de son père et la séparation d’avec sa sœur. Une souffrance de part et d’autre du spectre fraternel qui court tout au long du développement et qui explique partiellement les orientations du personnage principal et de sa sœur Camilla Salander (Sylvia Hoeks). La séquence finale vient démontrer la volonté qui anime Lisbeth de tourner définitivement la page avec son passé, et de détruire toutes les traces de son père.
« The Girl in the Spider’s Web » offre également un aspect high tech, mais sans exagération. Lisbeth Salander est en effet une hackeuse de haut vol, et son antre est truffé d’éléments de sécurité, de caméras, etc., ce qui ne l’empêchera cependant pas de faire l’objet d’une attaque physique par des mercenaires, qui finiront par détruire son loft. Malgré ses compétences accrues en informatique, Lisbeth Salander va faire appel à un « collègue » également hacker, Plague (Cameron Britton), à qui elle tend la main quand elle a besoin d’aide.
Cependant, bien que ces précédents éléments soient intéressants dans le développement du métrage, c’est incontestablement l’aspect action qui prend le dessus dans le film. Le personnage principal fait preuve d’une belle énergie, n’hésitant pas à en découdre physiquement parlant, dans une forme très réaliste, avec des blessures, des douleurs et de la souffrance. Les trois scénaristes, Jay Basu, Fede Álvarez et Steven Knight, permettent au personnage de s’exprimer dans des combats à mains, des fusillades et des explosions. Le tout agrémenté par des courses-poursuites, notamment à moto et en voiture. Lisbeth Salander n’hésitant pas à emprunter un Lamborghini Aventador pour faciliter ses déplacements…
Du côté de la distribution, on retiendra la prestation de Claire Foy dans le rôle de Lisbeth Salander. L’actrice s’éloigne quelque peu de ses performances antérieures en livrant un personnage, taciturne, solitaire et hautement déterminé. Il avait été annoncé dès novembre 2015 que David Fincher, le réalisateur du précédent opus, ainsi que Daniel Craig et Rooney Mara, ne reviendraient pas pour ce nouvel épisode. Avant que Claire Foy ne rejoigne le casting du métrage, Natalie Portamn et Scarlett Johansson, initialement approchées pour le film de 2011, furent à nouveau en discussion pour interpréter Lisbeth Salander. Les producteurs ont également tenté d’accrocher Felicity Jones puis Alicia Vikander pour le rôle principal.
En date du 16 janvier 2019, « The Girl in the Spider’s Web » avait rapporté 14,8 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, et 20,1 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale au box-office de 35 millions de dollars, contre un budget de production de 43 millions de dollars.
« Millénium – Ce qui ne me tue pas » a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 14 mars 2019 chez Sony Pictures Home Entertainment. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion « The Girl in the Spider’s Web » est un très bon thriller d’action, disposant d’une histoire prenante, d’une intrigue usuelle et d’un développement vigoureux, voire viril. Le récit est fluide, la narration est linéaire, la photographie est plaisante et la bande originale vient bien souligner les passages les plus nerveux du métrage. La distribution offre d’honorables prestations, cependant surclassée par la performance de Claire Foy, qui se présente comme indubitablement à l’aise dans ce rôle musclé. Un très bon divertissement que l’on peut aisément recommander.
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