À la veille du débarquement, un groupe de parachutistes est largué en France occupée. Alors qu’ils luttent pour accomplir ce qui ressemble à une mission impossible, ils tombent sur un laboratoire secret dans lequel sont menées des expériences surnaturelles, aussi étranges que terrifiantes.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Julius Avery
Scénaristes : Billy Ray, Mark L. Smith
Acteurs : Jovan Adepo, Wyatt Russell, Mathilde Ollivier, John Magaro, Gianny Taufer, Pilou Asbæk, Bokeem Woodbine, Iain De Caestecker
Musique : Jed Kurzel
Genre : Action, Guerre, Horreur
Durée : 110 minutes
Date de sortie : 21 novembre 2018 (France)
Année de production : 2018
Sociétés de production : Paramount Pictures, Bad Robot Productions
Distribué par : Paramount Pictures
Titre français : Overlord
Notre note : ★★★★☆
« Overlord » est un film d’horreur américain, datant de 2018, réalisé par Julius Avery. Les acteurs principaux sont Jovan Adepo, qu’on a pu voir dans « Mother! » (2017), Wyatt Russell, qu’on a pu voir dans « At the Devil’s Door » (2014), John Magaro, qu’on a pu voir dans « The Finest Hours » (2016), Pilou Asbæk, qu’on a pu voir dans « Ghost in the Shell » (2017), et Bokeem Woodbine, qu’on a pu voir dans « Spider-Man: Homecoming » (2017). À noter que le film est produit par J. J. Abrams sous sa bannière Bad Robot Productions.
La veille du jour J, le 5 juin 1944, une escouade de parachutistes est envoyée pour détruire une tour de radio allemande dans une ancienne église. Quelques soldats, dont le premier de classe Ed Boyce (Jovan Adepo), survivent au crash de l’avion, mais parviennent à se cacher dans une maison à proximité de leur cible, aidés en cela par Chloe (Mathilde Ollivier), une résidente locale. Ed Boyce parvient à s’introduire dans les installations allemandes, découvrant que ceux-ci s’adonnent à d’étranges expériences sur les habitants qu’ils ont fait prisonniers…
Le scénario concocté par le duo formé de Billy Ray et de Mark L. Smith est plutôt original, proposant une combinaison entre le film de guerre et le film d’horreur. L’aspect film de guerre est très classique. Une équipe de soldats progresse en terre hostile, risquant à tout moment de tomber nez à nez avec des troupes allemandes. Les militaires américains, dont certains ne sont que peu habitués aux combats, tentent d’atteindre leur objectif. Détruire une antenne radio afin de neutraliser les communications, et ainsi empêcher toutes communications alors que le débarquement est sur le point de débuter. On retrouve donc des éléments familiers, des confrontations musclées, des fusillades, et quelques explosions.
Julius Avery, le réalisateur, emmène progressivement le spectateur vers l’aspect horrifique de l’histoire. Tout en gardant la toile de fond principale, il conduit ses personnages dans une confrontation avec des êtres hybrides, une sorte de mort-vivants dont la force est particulièrement surmultipliée. En outre, ces personnes transformées ont la particularité d’être relativement insensibles aux balles. Il faut donc faire preuve de ruses et de malice pour s’en défaire. L’idée est plutôt astucieuse et repose sur les expériences que les nazis avaient orchestrées durant la Seconde Guerre mondiale, avec toutes les dérives possibles et imaginables, voire même au-delà…
La photographie proposée par Laurie Rose et Fabian Wagner est plutôt agréable. Les effets spéciaux qui sont utilisés dans la première partie, mettant en scène les dégâts provoqués par la DCA sur les groupes d’avions n’est pas pleinement optimum. A contrario, ceux permettant de mettre en scène les personnages type zombies sont très bien réalisés. Le visage du Capitaine Wafner (Pilou Asbæk), officier allemand, est assez terrifiant de réalisme. Le rythme est un petit peu haché avec quelques scènes qui s’étirent un peu trop en longueur par des palabres peu captivantes. Le métrage aurait gagné en dynamisme avec une édition plus nerveuse et un découpage plus harmonieux. Il y a une trop forte concentration de l’action dans la dernière partie.
La distribution fait appel à des acteurs qui ne sont pas très connus. On retiendra la performance de Jovan Adepo, dont on avait bien apprécié la prestation dans « Fences » (2016), dirigé par Denzel Washington et qu’on avait remarqué dans l’innommable « Mother! » (2017). Wyatt Russell livre un personnage rude, ayant une certaine expérience de la guerre, habité par une certaine haine des Allemands. On retiendra également l’honorable prestation de la jeune actrice française, Mathilde Ollivier, dans un rôle de soutien bien équilibré, avec quelques scènes d’action à son actif. Pilou Asbæk endosse le rôle de l’antagoniste de service. L’officier allemand bien sadique qui se transforme au gré des injections et avec qui les spécialistes du maquillage se sont bien amusés, comme je le soulignais précédemment.
« Overlord » a rapporté 21,7 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, et 20 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale de 41,7 millions de dollars, contre un budget de production de 38 millions de dollars.
« Overlord » va faire l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, à paraître le 27 mars 2019 chez Universal Pictures Vidéo (France). Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Overlord » est un très bon film d’horreur disposant d’une histoire originale et d’un développement avec un bel équilibre entre la guerre et l’épouvante. Le récit est fluide, la narration est linéaire et s’étend sur une seule nuit. La photographie est agréable. Les effets spéciaux sont moins bien réussis que les maquillages des morts-vivants. Le rythme est un peu haché par moment pour concentrer le gros de l’action dans la dernière partie. La distribution offre de bonnes prestations dans l’ensemble. L’ensemble est particulièrement divertissant avec une belle pointe d’originalité….
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