Une étudiante doit revivre le jour de son meurtre encore et encore, dans une boucle temporelle qui ne se terminera que lorsqu’elle découvrira l’identité de son meurtrier.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Christopher Landon
Scénaristes : Scott Lobdell
Acteurs : Jessica Rothe, Israel Broussard, Ruby Modine, Rachel Matthews, Charles Aitken, Rob Mello, Phi Vu, Caleb Spillyards, Jason Bayle
Musique : Bear McCreary
Genre : Comédie, Horreur, Mystère, Thriller
Durée : 96 minutes
Date de sortie : 15 novembre 2017 (France)
Année de production : 2017
Sociétés de production : Blumhouse Productions
Distribué par : Universal Pictures
Titre français : Happy Birthdead
Notre note : ★★★☆☆
« Happy Death Day », ou « Happy Birthdead » pour la distribution française, est un film d’horreur américain de type slasher faisant appel à l’humour noir, datant de 2017, réalisé par Christopher Landon, à qui l’on doit également « Scouts Guide to the Zombie Apocalypse » (2015). Les acteurs principaux sont Jessica Rothe, qu’on a pu voir dans « Wolves » (2016), Israel Broussard, qu’on a pu voir dans « Extinction » (2018), et Ruby Modine, qu’on a pu voir dans « Central Park » (2017). Ce métrage a été produit par Jason Blum à travers sa société Blumhouse Productions.
L’histoire proposée par « Happy Death Day » nous invite à suivre Theresa « Tree » Gelbman (Jessica Rothe) une étudiante qui va se faire assassiner le jour de son anniversaire. Une fois morte, elle se réveille à son point de départ, c’est-à-dire au matin de sa dernière journée, dans le lit de Carter Davis (Israel Broussard), un autre étudiant du campus, qu’elle ne connaît pas vraiment. La stupéfaction passée, et n’arrivant pas à échapper à son destin tragique, elle entreprend de découvrir l’identité de son meurtrier. Ce dernier dissimule son visage sous un masque à l’effigie de la mascotte de l’école. Journée après journée, elle explore les différentes pistes, éliminant une à une les différentes hypothèses qu’elle échafaude…
Scott Lobdell, le scénariste, met essentiellement l’accent sur l’aspect humour noir, du coup le côté film d’horreur est nettement moins puissant, nettement moins présent que dans un « Halloween » (2018), par exemple. « Happy Death Day » n’est en rien un film qui serait amené à faire peur. En outre, le côté slasher est plutôt léger aussi. En cela, la photographie proposée par Toby Oliver, est très édulcorée, les choses sont plus suggérées que réellement montrées. Les cinéastes ont choisi ici de montrer le début de l’action, et coupent au moment fatidique, au moment de l’impact, dans le cas d’une frappe au couteau en pleine tête, par exemple.
L’aspect dramatique, franchement on n’y adhère pas, et là encore, je pense que le travail de Scott Lobdell n’est pas d’aller dans le mélodramatique. En effet, on apprend que la mère du personnage principal, Tree (Jessica Rothe), est décédée, et que c’est pour cette raison qu’elle est en partie délurée, qu’elle croque la vie en faisant n’importe quoi, et qu’elle refuse de prendre son père au téléphone. C’est assez classique dans le schéma de ce type de métrage, où le sujet central doit mettre en place une forme de prise de conscience, doit installer une sorte d’état de rédemption, afin de s’en sortir, afin de faire évoluer la situation. C’était déjà le cas dans le célèbre « Groundhog Day » (1993), connu en France sous le titre de « Un Jour sans Fin » avec le non moins célèbre Bill Murray. Film dont il est d’ailleurs fait référence dans l’épilogue de ce « Happy Death Day ».
C’est donc du côté de l’humour qu’on peut obtenir le plus de satisfaction avec ce film. Ce n’est pas le bidonnage permanent, mais c’est convenable. Plusieurs situations sont originales et relativement amusantes. Dans ce sens, l’actrice Jessica Rothe s’en sort plutôt bien. Elle emmène son personnage dans plusieurs états d’esprit différents. L’incompréhension, le trouble, la panique, la peur, la détermination, la volonté, tout y passe, et c’est bien construit. Elle navigue à travers ses émotions au fur et à mesure qu’elle revit sa funeste journée. Au premier rang des rôles secondaires, on trouve donc Israel Broussard. Le jeune acteur offre un côté un peu naïf. On peut cependant s’étonner de la manière à laquelle il adhère aussi facilement aux explications de sa camarade.
« Happy Death Day » a rapporté 55,7 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, et 69,8 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale de 125,5 millions de dollars, contre un budget de production de 4,8 millions de dollars. Une suite, « Happy Death Day 2U est parue en France, le 13 février 2019.
« Happy Birth Dead » a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 20 mars 2018 chez Universal Pictures Vidéo (France). Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Happy Death Day » est une comédie d’horreur agréable disposant d’une histoire familière, d’une intrigue usuelle, mais d’un développement énergique et amusant. Le rythme est accrocheur, le récit est fluide et la narration s’enchaîne de manière limpide. La photographie est correcte et la bande originale est bien orchestrée. La distribution offre de bonnes prestations, au sein de laquelle Jessica Rothe tire allègrement son épingle du jeu. L’ensemble est divertissant, et même relativement marrant.
Un film que j’avais trouvé bien fun, ce qui est assez original dans le cinéma de genre ! Tu vas voir la suite ?
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Oui, j’espère encore cette semaine !
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