Bohemian Rhapsody retrace le destin extraordinaire du groupe Queen et de leur chanteur emblématique Freddie Mercury, qui a défié les stéréotypes, brisé les conventions et révolutionné la musique. Du succès fulgurant de Freddie Mercury à ses excès, risquant la quasi-implosion du groupe, jusqu’à son retour triomphal sur scène lors du concert Live Aid, alors qu’il était frappé par la maladie, découvrez la vie exceptionnelle d’un homme qui continue d’inspirer les outsiders, les rêveurs et tous ceux qui aiment la musique.
Origine du film : États-Unis, Royaume-Uni
Réalisateur : Bryan Singer
Scénaristes : Anthony McCarten
Acteurs : Rami Malek, Lucy Boynton, Gwilym Lee, Ben Hardy, Joseph Mazzello, Aidan Gillen, Tom Hollander, Allen Leech, Aaron McCusker, Mike Myers
Musique : Michael Giacchino
Genre : Biopic, Musique
Durée : 134 minutes
Date de sortie : 31 octobre 2018 (France)
Année de production : 2018
Sociétés de production : 20th Century Fox, New Regency, GK Films, Queen Films
Distribué par : 20th Century Fox
Titre original : Bohemian Rhapsody
Notre note : ★★★☆☆
« Bohemian Rhapsody » est un biopic americano-britannique datant de 2018, réalisé par Bryan Singer, à qui l’on doit également « The Taking of Deborah Logan » (2014). Les acteurs principaux sont Rami Malek, qu’on a pu voir dans « Need for Speed » (2014), Lucy Boynton, qu’on a pu voir dans « Murder on the Orient Express » (2017), Gwilym Lee, qu’on a pu voir dans « The Last Witness » (2018), Ben Hardy, qu’on a pu voir dans « Only the Brave » (2017), Joseph Mazzello qu’on a pu voir dans « G.I. Joe: Retaliation » (2013), Aidan Gillen, qu’on a pu voir dans « Maze Runner: The Death Cure » (2018), Allen Leech, qu’on a pu voir dans « The Imitation Game » (2014), Tom Hollander, qu’on a pu voir dans « Bird Box » (2018), et Mike Myers, qu’on a pu voir dans « Inglourious Basterds » (2009).
L’histoire proposée par « Bohemian Rhapsody » nous invite donc à suivre Freddie Mercury (Rami Malek), le chanteur charismatique du groupe de rock britannique, Queen. On peut donc suivre la vie du chanteur depuis son arrivée dans le groupe en 1970 jusqu’à la performance du groupe au concert Live Aid dans l’ancien stade de Wembley à Londres en 1985. Le principal défaut du métrage, qui s’avère également être sa principale qualité, c’est la performance de Rami Malek dans la peau de Farrokh Bulsara alias Freddie Mercury. Ce dernier offre une prestation de premier ordre, de l’appendice dentaire jusqu’aux terminaisons nerveuses et musculaires, en passant par les mimiques de l’artiste-chanteur.
Certaines scènes du métrage se connectent maladroitement et surtout, le scénario, concocté par Anthony McCarten, à qui l’on doit également l’écriture de « Darkest Hour » (2017), déjà dédié à un personnage britannique de premier ordre, Winston Churchill, prend des raccourcis dramatiques, en enchaînant trop simplement les événements marquants de l’histoire du groupe et en réduisant l’importance de la plupart des personnages qui évoluent dans l’environnement du chanteur.
« Bohemian Rhapsody » souffre de la réticence qui a frappé les cinéastes à traiter plus précisément de la sexualité de Freddy Mercury, qui est ici qu’effleuré et souvent de manière imagée et non-explicite, en dehors d’une ou deux scènes, notamment avec Paul Prenter (Allen Leech), le présentant d’ailleurs comme le méchant… La sexualité de Freddy Mercury est profondément liée à l’art de Queen que les deux ne peuvent pas être séparés. Il ne faut pas refuser de reconnaître que la bizarrerie est une force artistique. Le génie ne prend pas naissance dans le vide. Freddy Mercury était composé de toutes les tensions et passions de sa vie. Il aimait Elvis Presley, l’opéra, le music-hall, les costumes, l’Angleterre victorienne, et le sexe. L’expression sexuelle est souvent équivalente à une forme de libération, et on peut ressentir l’exaltation de celle-ci dans la voix unique du chanteur. On ne peut donc pas aborder ce personnage charismatique sans aborder ce qui le motivait passionnément et du contexte dans lequel il l’a développé.
La pré-production a débuté en juillet 2017 au Royaume-Uni, les principales prises de vue ayant débuté à Londres en septembre 2017. L’archiviste de Queen, Greg Brooks a contribué à recréer chaque scène pour les rendre aussi fidèles que possible. Il y avait environ une centaine de figurants, tous numérisés individuellement à 360 ° et répliqués numériquement pour imiter une foule plus nombreuse. Toute la performance du concert Live Aid a été filmée, mais dans la version finale, « We Will Rock You » et « Crazy Little Thing Called Love » ont été exclus. Lorsque Rami Malek fut contacté pour jouer le rôle principal, il n’avait qu’une connaissance superficielle de Queen. Pour incarner Freddy Mercury, Rami Malek a dû effectuer de nombreuses sessions intenses avec un coach en mouvement et a dû apprendre à parler avec les prothèses. L’acteur a pris des cours de chant et de piano.
En date du 6 mars 2019, « Bohemian Rhapsody » avait rapporté 214,8 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, et 655,6 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale de 870,3 millions de dollars, contre un budget de production d’environ 52 millions de dollars. Le 11 novembre 2018, le film a dépassé les recettes de « Straight Outta Compton » (2015) et ses 201,6 millions de dollars de recette, pour devenir le biopic musical le plus rentable de tous les temps dans le monde.
« Bohemian Rhapsody » a fait l’objet d’une édition en DVD ainsi qu’en Blu-ray, paru le 6 mars 2019 chez Fox Pathé Europa. Pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à consulter la fiche du film sur le site DVD.Fr.
En conclusion, « Bohemian Rhapsody » est un bon biopic qui repose essentiellement sur la superbe performance de Rami Malek qui mérite amplement l’Oscar du Meilleur Acteur qu’il a remporté. Le récit est fluide, la narration est simple et le rythme est cohérent avec le concept du biopic. Ce sont essentiellement les scènes musicales qui apportent le plus de plaisir et notamment la séquence finale, reproduisant avec une extrême précision le passage du groupe Queen lors du concert Live Aid au Wembley Stadium.
Un bon film après Queen n’est pas un groupe que j’ai beaucoup écouté, et qui n’est pas trop de ma génération. Mais je sais que c’est un groupe emblématique. J’ai trouvé que le film était intéressant et très travaillé du moins musicalement parlant. Mais quand on rentre vraiment dans la vie personnel de Freddie, ils sont restés très vague, nous laissant sous-entendre. J’aurais voulu comprendre plus sa vie qu’ils ont je trouve un peu survolé. Après je suis consciente que le temps imparti d’un film est limité. Sympa mais pour moi, loin d’être un coup de cœur.
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