Action, Ciné-Asia, Corée du Sud, Crime - Policier, Thriller

THE CON ARTISTS (2014) ★★★★☆


The Con Artists (2014)

 

 

Un groupe de braqueurs doit s’allier à une bande de truands afin de dérober une importante somme d’argent cachée dans un bâtiment de la zone portuaire, surveillée par les douanes.

 

 

Origine du film : Corée du Sud
Réalisateur : Kim Hong-sun
Scénaristes : Kim Yang-Joong
Acteurs : Kim Woo-bin, Lee Hyun-woo, Kim Yeong-cheol, Ko Chang-seok, Jung Man-sik, Jo Yoon-hee, Lim Ju-hwan, Jo Dal-hwan, Shin Goo, Ji Seung-hyun, Heo Ji-won, Shin Seung-hwan, Choi Daniel
Musique : Jeong Jin-ho
Genre : Action, Policier, Thriller
Durée : 116 minutes
Date de sortie : 24 décembre 2014 (Corée)
Année de production : 2014
Sociétés de production : Trinity Entertainment
Distribué par : Lotte Entertainment
Titre original : Gisuljadeul / 기술자들
Notre note : ★★★★☆

 

 

« Gisuljadeul » (기술자들), ou « The Con Artists » pour la distribution internationale, est un thriller de braquage sud-coréen datant de 2014, réalisé par Kim Hong-sun, à qui l’on doit également « Traffickers » (2012). Les acteurs principaux sont Kim Woo-bin, qu’on a pu voir dans « Master » (2016), Lee Hyun-woo, qu’on a pu voir dans « Northern Limit Line » (2015), Kim Yeong-cheol, qu’on a pu voir dans « Iris the Movie » (2010), Ko Chang-seok, qu’on a pu voir dans « The Spy: Undercover Operation » (2013), Jung Man-sik, qu’on a pu voir dans « The Tiger: An Old Hunter’s Tale » (2015), Jo Yoon-hee, qu’on a pu voir dans « Joseon Magician » (2015), et Lim Ju-hwan, qu’on a pu voir dans « A Frozen Flower » (2008).

L’histoire proposée par « The Con Artists » nous invite à suivre Ji-hyuk (Kim Woo-bin), un voleur professionnel dont les projets sont souvent très risqués, mais qui ont toujours été couronnés de succès. Cependant, les prises de risque donnent des sueurs froides à son partenaire Goo-in (Ko Chang-seok). Pour son prochain coup, Ji-hyuk a également besoin d’un spécialiste en informatique. Il va donc faire appel au jeune Jong-bae (Lee Hyun-woo). La petite équipe va braquer le contenu d’un coffre-fort particulier dans une bijouterie. Parallèlement à cela, le chef de gang, Cho (Kim Yeong-cheol) recherche un expert capable d’ouvrir un coffre-fort du même type que celui que Ji-hyuk vient de fracturer. Avec une bonne dose de persuasion et quelques menaces, Cho parvient à s’attacher les services de la fine équipe de braqueurs. Ce nouveau braquage est loin d’être une simple formalité. Il s’agit de dérober 150 millions de dollars dans un entrepôt ultra-sécurisé du port d’Incheon, au nez et à la barbe de la sécurité douanière. Cependant, comme si le vol n’était pas assez complexe à réaliser, Ji-hyuk sait pertinemment que Cho ne le laissera pas partir avec sa part. Il va donc élaborer un plan B…

Comme je l’ai déjà expliqué dans mon article dédié aux films de braquage, ces derniers respectent très souvent le même protocole, la même structure. « The Con Artist » est un exemple du genre. On pourrait presque aller jusqu’à dire, qu’il suit le petit manuel du film de braquage à la lettre. Du coup, il n’y a pas de surprise, pas vraiment d’originalité. C’est, comme on dit souvent dans ces cas-là, cousu de fil blanc. Ce n’est pas un reproche en soi, surtout si les choses sont bien faites, ce qui est le cas avec « The Con Artists ». En effet, la mise en scène proposée par Kim Hong-sun, est solide.

Le scénario concocté par Kim Yang-joong nous permet de faire connaissance avec les principaux protagonistes, et cela, à travers deux premiers cambriolages. Cette approche nous permet donc de cerner les personnalités de ce qui va donc constituer le noyau dur de l’équipe de braqueurs. À cela, vient se greffer l’antagoniste de l’histoire, puis l’élaboration du plan, le braquage en lui-même, et enfin l’épilogue, qui montre que tout était différent par rapport à ce qui nous a été présenté dans l’action. On découvre le fameux plan dans le plan, qui va permettre de duper ceux qui voulaient duper, tout en ramassant la mise. La construction du développement n’est pas sans rappeler des métrages comme « Ocean’s Eleven » (2001) de Steven Soderbergh, et ses suites, ou même le récent « Ocean’s 8 » (2018) de Gary Ross.

L’équipe de départ est constituée de trois personnages qui s’avère être caricaturaux. Le chef de la bande est donc incarné par Kim Woo-bin. L’acteur offre un personnage ayant beaucoup de classe, un tantinet hautain et sûr de lui, mais ayant une multitude de tours dans son sac, et finalement, toujours un temps d’avance sur ses poursuivants. Lee Hyun-woo incarne le jeune génie en informatique. L’acteur évolue avec un personnage classique, mais qui a la particularité de jouer un triple jeu. Ko Chang-seok est un petit peu le bouffon de l’histoire. L’acteur apporte sa bonhomie au personnage et permet d’introduire une dose d’humour bien équilibrée afin de ne pas tomber dans le burlesque. Le principal antagoniste est donc incarné par Kim Yeong-cheol qui amène la bonne dose de sérieux et de cruauté au personnage. On pourrait regretter qu’il n’y ait que peu de personnage féminin. Jo Yoon-hee apporte une touche de charme, mais doit malheureusement se contenter d’un rôle de soutien sans réel impact sur l’intrigue.

Le tournage a débuté en mars 2014 et s’est achevé en août 2014, principalement à Gwangyang, Incheon et à Séoul. « The Con Artists » fut la première production coréenne à tourner dans la ville d’Abou Dhabi, notamment à l’aéroport international des Émirats Arabes Unis, à l’Emirates Palace et au Hilton Capital Grand.

En conclusion, « The Con Artists » est un film de braquage conventionnel disposant d’une histoire captivante, d’une intrigue familière et d’un développement très bien orchestré. Le rythme est plaisant, et les 116 minutes ne sont en rien ennuyeuses. Le récit est fluide et la narration fait appel à des flashbacks explicatifs, notamment dans la dernière partie. La photographie tout comme la bande originale sont agréables, mais sans extravagance. Les scènes d’action sont bien orchestrées et la distribution offre de très bonnes prestations. L’ensemble s’avère être un sympathique divertissement qui manque cependant d’originalité pour que l’on puisse le garder en mémoire très longtemps.

 

 

À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

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