Action, Thriller

THE HUNT FOR THE RED OCTOBER (1990) ★★★★★


The Hunt for Red October (1990)

 

 

Le sous-marin Russe « Octobre Rouge » de conception révolutionnaire met le cap sur les Etats-Unis. Lors de ses premiers essais en mer, il est détourné par le capitaine Ramius… Les flottes soviétiques et américaines se mettent à sa poursuite tandis que Ryan, analyste de la CIA, s’efforce d’interpréter les véritables intentions de l’officier : provocation, geste de démence ou de paix ?

 

 

Origine du film : États-Unis
Réalisateur : John McTiernan
Scénaristes : Larry Ferguson, Donald Stewart
Acteurs : Sean Connery, Alec Baldwin, Scott Glenn, James Earl Jones, Sam Neill, Jeffrey Jones, Joss Ackland, Tim Curry, Peter Firth, Stellan Skarsgård, Fred Dalton Thompson, Courtney B. Vance, Tomas Arana
Musique : Basil Poledouris
Genre : Action, Thriller
Durée : 135 minutes
Date de sortie : 29 août 1990 (France)
Année de production : 1990
Sociétés de production : Mace Neufeld Productions, Nina Saxon Film Design
Distribué par : Paramount Pictures
Titre français : À la poursuite d’Octobre Rouge
Notre note : ★★★★★

 

 

« The Hunt for Red October », ou « À la poursuite d’Octobre Rouge » pour la distribution française, est un thriller d’action américain mettant en scène un sous-marin, datant de 1990, réalisé par John McTiernan, à qui l’on doit « Predator » (1987). Les acteurs principaux sont Sean Connery, essentiellement connu pour avoir incarné le premier James Bond, et qu’on a donc pu voir dans « Dr. No » (1962), Alec Baldwin, qu’on a pu voir dans « BlacKkKlansman » (2018), Scott Glenn, qu’on a pu voir dans « Vertical Limit » (2000), James Earl Jones, qu’on a pu voir dans « Patriot Games » (1992), et Sam Neill, qu’on a pu voir dans « The Commuter » (2018). Ce métrage est basé sur le roman éponyme de Tom Clancy, paru en 1984.

L’histoire proposée par « The Hunt for Red October » se déroule à la fin de la guerre froide et nous invite à suivre Marko Aleksandrovich Ramius (Sean Connery), l’Officier Commandant du sous-marin soviétique Octobre Rouge qui souhaite demander l’asile politique aux États-Unis tout en « offrant » son navire, doté d’une technologie avancée, à l’adversaire politique. Un analyste américain, Jack Ryan (Alec Baldwin), a compris le but de la manœuvre du charismatique commandant. La situation se tend quand les Soviétiques découvrent les intentions de Ramius, lançant une bonne partie de leur flotte à la poursuite de l’Octobre Rouge. Les Américains se sentant agresser, préparent leur riposte en positionnant également leurs navires dans le secteur. La situation devient explosive…

Le scénario concocté par le duo formé de Larry Ferguson et de Donald E. Stewart, adaptant le roman The Hunt for Red October de Tom Clancy, livre une histoire originale et une intrigue singulièrement serrée. D’un côté, nous avons un officier de haut rang soviétique. Il est probablement l’homme le plus respecté de l’univers des sous-mariniers soviétiques. C’est lui qui a formé la majorité des autres capitaines de la flotte et c’est tout naturellement à lui qu’on confie les commandes du dernier-né des submersibles, afin de tester en situation réelle un nouveau système révolutionnaire permettant d’être silencieux à l’extrême en déplacement. De l’autre côté, nous avons un analyste de la CIA, Jack Ryan, qui, tout bêtement, a raison, là où tous les autres se trompent dans l’interprétation des actions de Ramius.

Le travail d’édition livré par Dennis Virkler et John Wright permet d’obtenir un métrage d’une durée de 135 minutes durant lesquelles les séquences montrant l’action à l’intérieur et à l’extérieur des sous-marins s’enchaînent harmonieusement et toujours dans un dynamisme soutenu. A priori, il n’y a rien de réellement glamour à voir évoluer des personnages dans un décor d’intérieur de sous-marin. Cependant, Jan de Bont, directeur de la photographie sur ce métrage, en association avec son chef décorateur, propose des univers distincts qui permettent aux spectateurs d’être transposés dans pas moins de trois sous-marins différents, mais également dans des bureaux de la Maison-Blanche, du siège de la CIA à Langley, mais également au Kremlin et sur les ponts des navires de guerre en pleine mer.

Le choix des membres du casting est très judicieux, notamment dans la sélection de Sean Connery pour le rôle du Capitaine Ramius. L’acteur apporte sa stature, son flegme pour un personnage qui livre une bataille contre son propre camp, après avoir nourri une grande réflexion intérieure. Alec Baldwin livre également une bonne prestation à travers un personnage qui peine à croire qu’il se retrouve au cœur de l’action pour défendre ses théories. Scott Glenn propose un Capitaine de sous-marin américain solide, qui se veut être pragmatique, mais qui va se laisser convaincre par l’approche développée par Jack Ryan. Sam Neill et James Earl Jones viennent apporter leur expérience dans des rôles de soutien efficace.

« À la poursuite d’Octobre Rouge » a rapporté 17 millions de dollars lors de son premier week-end d’exploitation, soit plus de la moitié de son budget de production. Le film s’est positionné à la première place du box-office et y est resté durant trois semaines. Le métrage a finalement engrangé 122 millions de dollars en Amérique du Nord et 78.5 millions de dollars dans les autres pays pour une recette mondiale de 200,5 millions de dollars. « The Hunt for Red October » a reçu sept nominations et remporté trois prix, dont l’Oscar dans la catégorie « Best Effects, Sound Effects Editing » en 1991.

En conclusion, « The Hunt for Red October » est un excellent thriller d’action, redonnant ses lettres de noblesse aux films de sous-marins, venant s’installer comme un classique du genre. L’histoire est originale, l’intrigue est captivante et le développement est astucieux et dynamique. Le rythme est soutenu, le récit peut apparaître comme complexe, et la narration est linéaire. La photographie est très bien orchestrée et les effets spéciaux sont de très bonnes factures. La distribution offre de très bonnes prestations. L’ensemble reste un superbe divertissement dont le poids des années n’est absolument pas un handicap, le film restant relativement intemporel…

 

 

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À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

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