Au cours d’un séjour à Londres avec sa femme et sa fille, Ryan est témoin d’un attentat perpétré par des extrémistes irlandais. Il parvient à abattre l’un de ses assaillants et à capturer son frère aîné. Celui-ci, libéré par les siens rapidement, n’a alors plus qu’une idée en tête : liquider Ryan et les siens pour venger son frère.
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Phillip Noyce
Scénaristes : W. Peter Iliff, Donald Stewart
Acteurs : Harrison Ford, Anne Archer, Patrick Bergin, Sean Bean, Thora Birch, James Fox, James Earl Jones, Richard Harris, Samuel L. Jackson, Alun Armstrong
Musique : James Horner
Genre : Action, Thriller
Durée : 117 minutes
Date de sortie : 21 Octobre 1992 (France)
Année de production : 1992
Sociétés de production : Paramount Pictures, Mace Neufeld Productions
Distribué par : Paramount Pictures
Titre français : Jeux de Guerre
Notre note : ★★★☆☆
« Patriot Games », ou « Jeux de Guerre » pour la distribution française, est un thriller d’action sur fond d’espionnage, datant de 1992, réalisé par Phillip Noyce, à qui l’on doit également « The Giver » (2014). Les acteurs principaux sont Harrison Ford, qu’on a pu voir dans « Blade Runner 2049 » (2017), Anne Archer, qu’on a pu voir dans « Trafficked » (2017), Patrick Bergin, qu’on a pu voir dans « Age of Kill » (2015), Sean Bean qu’on a pu voir dans « The Martian » (2015), Thora Birch, qu’on a pu voir dans « Deadline (2009), James Fox, qu’on a pu voir dans « The Double » (2013), James Earl Jones, qu’on a pu voir dans « The Hunt for Red October » (1990), et Richard Harris, qu’on a pu voir dans « Harry Potter and the Chamber of Secrets » (2002). Ce métrage est basé sur le roman du même nom, signé de Tom Clancy, paru en 1987. Il s’agit d’une suite du film « The Hunt for Red October » (1990), mais avec différents acteurs dans les rôles principaux.
L’histoire proposée par « Patriot Games » nous invite à suivre Jack Ryan (Harrison Ford), désormais retiré de son poste d’analyste de la CIA. Alors qu’il se trouve avec sa famille en vacances à Londres, ils sont témoins d’une attaque terroriste contre un membre de la famille royale. Jack Ryan intervient et est blessé, mais tue l’un des assaillants, Patrick Miller, sous le regard de son frère aîné, Sean Miller (Sean Bean). Pendant sa convalescence, Jack Ryan est appelé à témoigner contre Sean Miller, qui est finalement reconnu coupable et condamné.
Alors qu’il est transféré dans une prison de haute sécurité, les complices de Sean Miller organisent une embuscade permettant à ce dernier de s’évader. Les terroristes irlandais décident de se rendre aux États-Unis afin de tuer Jack Ryan et sa famille. Cathy (Anne Archer), l’épouse de Jack Ryan, ainsi que leur fille, Sally (Thora Birch) sont blessées alors que Jack échappe de justesse à une tentative d’assassinat. Jack Ryan va rempiler à la CIA avec l’aval de l’Amiral Greer (James Earl Jones) et se lancer à la recherche de Sean Miller et de ses complices pour les neutraliser définitivement…
Autant, on pouvait comprendre la motivation de Jack Ryan (Alec Baldwin) dans « The Hunt for Red October » (1990), le poussant à être hélitreuillé vers un sous-marin dans une mer fortement agitée, autant les prises de décisions de Jack Ryan (Harrison Ford) dans « Patriot Games » sont nettement moins compréhensibles et surtout moins logiques. Tout ça pour dire que le scénario concocté par le duo composé de W. Peter Iliff et de Donald E. Stewart comporte de nombreux « trous ». Scénario basé sur le roman Patriot Games de Tom Clancy. Si je me retrouve au milieu d’une attaque terroriste où les individus utilisent des explosifs et des mitraillettes, il y a de fortes chances que je reste couché au sol. Cela dit, partant de ce constat, il n’y aurait pas de film…
L’histoire proposée par « The Hunt of Red October » était bien structurée, avec différents niveaux de lecture, selon que l’on se positionnait avec le regard soviétique ou américain, que l’on adhère ou pas à l’interprétation que Jack Ryan faisait de la démarche du Capitaine Ramius. Dans ce « Jeux de Guerre » s’installe beaucoup plus dans des schémas de thrillers classiques. L’histoire se résume à une histoire de vengeance. On aurait aimé voir l’esprit de Tom Clancy plus présent, avec un développement s’articulant autour du système de surveillance et des armes de haute technologie, mais c’est plutôt léger de ce côté-là. La scène la plus intéressante du métrage est certainement celle où l’on peut suivre une attaque des forces spéciales sur un camp d’entraînement terroriste dans le désert libyen par l’intermédiaire d’images satellites. Cependant, aucune explication nous est fournie quant à savoir comment les trois principales cibles de cette mission de nettoyage parviennent à en réchapper….
Les nombreux changements entre le film et le roman ont amené Tom Clancy à se démarquer de la production de « Patriot Game ». L’auteur des romans à succès n’était absolument pas satisfait du scénario et a demandé, durant le tournage, que son nom soit retiré du film. Il s’est notamment plaint de la scène finale qu’il jugeait irréaliste et que rien ne lui était montré. Il aurait même affirmé qu’il n’était pas sûr qu’un film serait fait à partir de son roman Clear and Present Danger, car il pensait que ce « Jeux de Guerre » serait beaucoup trop mauvais. L’histoire montrera cependant qu’il avait tort, car une suite, « Clear and Present Danger » a bien vu le jour en 1994.
« Patriot Game » fut un succès commercial, avec 83,3 millions de dollars de recettes aux États-Unis et 94,7 millions de dollars supplémentaires dans les autres pays, pour une recette mondiale de 178 millions de dollars, contre un budget de production de 45 millions de dollars.
En conclusion, « Patriot Games » est un thriller d’action classique disposant d’une histoire familière sans fioriture, d’une intrigue classique et d’un développement comprenant de nombreuses incohérences. Le rythme est correct, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est agréable, mais reste basique alors que la bande originale du métrage est ordinaire. La distribution offre de bonnes prestations sans pour autant être flamboyantes. Un métrage qui nous laisse un petit peu sur notre faim, notamment en raison de belle satisfaction qu’avait amené « The Hunt for Red October » paru deux ans auparavant…
Ah oui, je l’ai vu aussi celui-là, il est excellent !
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