Après avoir percuté un cargo norvégien, le sous-marin atomique américain le Neptune s’écrase sur un récif à des centaines de mètres de profondeur. Le capitaine Blanchard et son équipage, 41 hommes au total, sont toujours vivants, mais n’ont que 48 heures d’oxygène. Leur seul espoir : deux inventeurs marginaux, qui vont essayer de débloquer l’écoutille de secours à l’aide d’un sous-marin expérimental…
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : David Greene
Scénaristes : Frank P. Rosenberg, James Whittaker, Howard Sackler
Acteurs : Charlton Heston, David Carradine, Stacy Keach, Ned Beatty, Stephen McHattie, Ronny Cox, Dorian Harewood, Rosemary Forsyth, Hilly Hicks, Charles Cioffi, Christopher Reeve, Melendy Britt
Musique : Jerry Fielding
Genre : Catastrophe, Drame
Durée : 111 minutes
Date de sortie : 22 mars 1978 (France)
Année de production : 1978
Sociétés de production : The Mirisch Corporation
Distribué par : Universal Pictures
Titre français : Sauvez le Neptune
Notre note : ★★★☆☆
« Gray Lady Down », ou « Sauvez le Neptune » pour la distribution française, est un film catastrophe dramatique américain datant de 1978, réalisé par David Greene, à qui l’on doit également « Hard Country » (1981). Les acteurs principaux sont Charlton Heston, qu’on a pu voir dans « Midway » (1976), David Carradine, qu’on a pu voir dans « Kill Bill, Volume 1 » (2003), Stacy Keach, qu’on a pu voir dans « Cell » (2016), Ned Beatty, qu’on a pu voir dans « Shooter » (2007), Stephen McHattie, qu’on a pu voir dans « Death Wish » (2018), Ronny Cox, qu’on a pu voir dans « Beyond the Reach » (2014), Dorian Harewood, qu’on a pu voir dans « Assault on Precinct 13 » (2005), et Christopher Reeve, inoubliable Superman (1978, 1980, 1983). Le métrage est basé sur le roman « Event 1000 » de David Lavallee.
Le Capitaine Paul Blanchard (Charlton Heston) vient d’effectuer sa dernière tournée sous-marine à bord du submersible Neptune et fait surface pour rentrer au port. Un cargo norvégien vient heurter le sous-marin dans un épais brouillard. La salle des machines se retrouve inondée et la propulsion est en panne. Le Neptune sombre à une profondeur de 442 mètres, en équilibre sur un récif instable. Le Capitaine Hal Bennett (Stacy Keach) envoyé sur place pour coordonner les secours se rend rapidement compte que les glissements de terrain ont recouvert la trappe de secours, empêchant le sous-main de secours d’entrer en action. Le Capitaine Benneth fait alors appel à un petit sous-marin expérimental, le Snark, conçu et dirigé par le Capitaine Don Gates (David Carradine), afin de libérer la trappe du Neptune. Cependant, les glissements de terrain se font de plus intenses, rendant la stabilité de submersible accidenté très critique, risquant de sombrer à tout moment dans les abîmes de l’océan…
« Gray Lady Down » nous fait sortir du concept traditionnel du film de sous-marin pour œuvrer dans un autre genre, le film catastrophe. On se retrouve rapidement dans le vif du sujet avec l’accident en mer, un cargo envoyant le submersible par le fond. Dans un premier temps, on va suivre la descente du navire, accompagnée par les effets directs de la collision. Compartiments noyés, moyens de communication en piteux état, stabilité précaire du sous-marin. Les blessés sont nombreux, certains dans un état critique, et plusieurs marins ont tout simplement péris.
Dans un second temps, le spectateur va pouvoir suivre la mise en place du sauvetage, les péripéties de la manœuvre, les tensions entre les officiers sur la manière de procéder, bien que ce point ne soit pas vraiment très développé et enfin le sauvetage à proprement parlé, avec les tensions inhérentes à l’insécurité de la situation. Le scénario concocté par un trio composé de Frank P. Rosenberg, James Whittaker, et Howard Sackler se contente d’installer une légère tension due à la situation. Il n’y a pour ainsi dire que peu de tension entre les membres de l’équipage, qui peuvent même apparaître étonnamment calmes en jouant aux échecs, backgammon et autres jeux… En dehors d’un pétage de câble du jeune marin affecté à la radio, on n’observe pas d’énervement, aucune mésentente avec une absence totale d’agitation.
Il n’y a que peu de développement des personnages. Ce qui empêche fortement le spectateur d’éprouver de l’empathie pour qui que ce soit. La photographie présentée par Stevan Larner n’a guère supporté l’épreuve du temps. Les séquences sous-marines apparaissent clairement comme des maquettes guidées par des fils. Le plus flagrant étant tout ce qui entoure le Snark. L’évolution du DSRV (Deep Submergence Rescue Vehicle) est un peu plus convaincante, mais les trucages sautent aux yeux. La bande originale orchestrée par Jerry Fielding est exagérément intense dans les moments dramatiques, empêchant encore une fois d’éprouver de l’émotion.
En conclusion, « Gray Lady Down » est un honorable film catastrophe disposant d’une histoire simple, d’une intrigue basique et d’un développement relativement dépouillé. Le rythme est agréable, le récit est fluide, la narration est linéaire. La photographie souffre du poids des années et la bande originale est un peu lourde. Les effets spéciaux apparaissent aujourd’hui comme archaïques. L’édition est bien équilibrée offrant un métrage ni ennuyant, ni captivant. La distribution offre de correctes prestations, très basiques, presque sans réelles dimensions, en dehors d’une ou deux scènes. Un film qui reste sympathique à regarder, mais largement supplanté par les productions plus récentes…
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