Ally Andrews (Kiernan Shipka), malentendante, âgée de 16 ans, et sa famille, cherchent un refuge, alors que le monde est attaqué par des créatures terrifiantes venues du fin fond des entrailles de la Terre.
Origine du film : États-Unis, Allemagne
Réalisateur : John R. Leonetti
Scénaristes : Carey Van Dyke, Shane Van Dyke
Acteurs : Kiernan Shipka, Stanley Tucci, Miranda Otto, John Corbett, Kate Trotter, Kyle Harrison Breitkopf, Dempsey Bryk, Billy MacLellan
Musique : Tomandandy
Genre : Horreur
Durée : 90 minutes
Date de sortie : 10 avril 2019 (France)
Année de production : 2019
Sociétés de production : Constantin Film, EMJAG Productions
Distribué par : Netflix
Titre original : The Silence
Notre note : ★★★☆☆
« The Silence » est un film d’horreur américain datant de 2019, réalisé par John R. Leonetti, à qui l’on doit également « Annabelle » (2014). Le film est basé sur un scénario écrit par Carey Van Dyke et Shane Van Dyke, adapté du roman d’horreur du même nom, écrit par Tim Lebbon, paru en 2015. Les acteurs principaux sont Kiernan Shipka, qu’on a pu voir dans « The Blackcoat’s Daughter » (2015), Stanley Tucci, qu’on a pu voir dans « Patient Zero » (2018), Miranda Otto, qu’on a pu voir dans « Annabelle: Creation » (2017), John Corbett, qu’on a pu voir dans « God’s Not Dead: A Light in Darkness » (2018).
Une équipe de spéléologues ouvrent l’accès à une grotte, libérant une espèce inconnue, des créatures volantes, semblables aux ptérosaures, rapidement nommées « vespidés ». Ces gentilles bébêtes attaquent violemment les chercheurs afin de les tuer, et s’envoler vers des zones plus bruyantes, les villes. Ally (Kiernan Shipka) est une adolescente de 16 ans, qui a perdu l’audition suite à un accident, trois ans plus tôt. Elle vit avec son père Hugh (Stanley Tucci), sa mère Kelly (Miranda Otto), sa grand-mère maternelle, Lynn (Kate Trotter) et son petit frère Jude. Bien que, face à l’épidémie de volatiles carnassiers, le gouvernement incite les gens à rester calfeutrés chez eux, la famille d’Ally décide de fuir vers la campagne. Leur voyage va prendre des allures de périple singulièrement dangereux…
Ne pas faire de bruit sans quoi on risque de se faire bouffer. C’était déjà l’équation avec « A Quiet Place » (2018) de John Krasinski, et diffusé en France sous le titre de « Sans un bruit » (2018). Et déjà, c’était des vilaines bestioles qu’ils ne fallait pas prévenir de notre présence. Cependant, dans « The Silence », elles sont plus petites, plus nombreuses, et apparemment plus voraces. En outre, elles apparaissent très tôt dans le développement du métrage. Elles ressemblent aux ptérosaures, une sorte d’oiseaux avec une tête de gremlins. Particularité, la bébête ne voit rien, mais se déplace, et donc attaque, en fonction du bruit. Si c’est humain, elle mord. Basique. On l’aura compris, et les protagonistes de l’histoire aussi, il faut se déplacer en essayant de ne pas faire de bruit.
Alors, il faut être honnête, « The Silence » ne fait pas vraiment peur, au mieux il y a quelques frayeurs, notamment par l’intermédiaire de quelques jumpscares. Lorsqu’un ptérosaure, ou plus précisément un vespidé, nom donné à la bestiole dans ce film, vient frapper soudainement la vitre de la voiture, ou plus tard les vitres de la maison, dans laquelle la famille Andrews s’est réfugiée. Cela étant dit, le scénario concocté par le duo formé de Shane et Carey Van Dyke, offre quelques séquences de tension. Pour exemple, le passage où le père de famille, incarné avec beaucoup de douceur par Stanley Tucci, et sa fille sourde, interprétée par Kiernan Shipka, se retrouvent plus ou moins coincés au milieu de quelques vespidés, alors qu’ils cherchent des antibiotiques pour la mère, dans un drug-store.
La violence est toute relative, et finalement, elle est plus suggérée que réellement montrée. Personnellement, j’ai trouvé astucieux le fait de proposer que le personnage d’Ally soit sourde. Cela permet d’amener d’offrir la possibilité aux protagonistes de l’histoire de communiquer en utilisant le langage des signes, qui est sous-titré afin que le spectateur puisse suivre les conversations. Kiernan Shipka, qui incarne le rôle principal, a appris la langue des signes américaine pour son rôle. Elle a approfondi son apprentissage au point de maîtriser pleinement la chose, là où les autres acteurs n’ont abordé la chose que plus superficiellement.
En conclusion, « The Silence » est un film d’horreur correct disposant d’une histoire familière, d’une intrigue classique et d’un développement relativement soft. Le rythme est cohérent, le récit est fluide et la narration est linéaire, l’ensemble s’articulant sur quelques jours. La photographie est bien orchestrée, les créatures sont juste suffisamment repoussantes et hideuses pour inspirer la bonne dose de répulsion. La bande originale délivrée par Tomandandy est plutôt sympathique et vient agréablement accentuer les passages saillants de l’histoire. Le format court de 90 minutes offre un divertissement agréable, bien loin des critiques nauséabondes qu’on peut lire sur la toile…
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