Tree Gelbman découvre que mourir encore et encore était finalement plus facile que les dangers qui l’attende désormais…
Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Christopher Landon
Scénariste : Christopher Landon
Acteurs : Jessica Rothe, Israel Broussard, Phi Vu, Suraj Sharma, Steve Zissis, Sarah Yarkin, Ruby Modine, Rachel Matthews, Missy Yager, Jason Bayle
Musique : Bear McCreary
Genre : Comédie, Horreur, Mystère
Durée : 100 minutes
Date de sortie : 13 février 2019 (France)
Année de production : 2019
Sociétés de production : Blumhouse Productions
Distribué par : Universal Pictures
Titre français : Happy Birthdead 2 You
Notre note : ★★★☆☆
« Happy Death Day 2U » se présente comme étant un slasher de science-fiction américain datant de 2019, réalisé par Christopher Landon, à qui l’on doit également « Paranormal Activity: The Marked Ones » (2014). Les acteurs principaux sont Jessica Rothe, qu’on a pu voir dans « La La Land » (2016), Israel Broussard, qu’on a pu voir dans « Extinction » (2018), Phi Vu, qu’on a pu voir dans « Logan » (2017), Rachel Matthews, qu’on a pu voir dans « Ms. White Light » (2019), Suraj Sharma, qu’on a pu voir dans « The Hungry » (2017), et Ruby Modine, qu’on a pu voir dans « Central Park » (2017). Ce métrage est une suite à « Happy Death Day » (2017), Jason Blum en étant une nouvelle fois le producteur via sa société Blumhouse Productions.
L’histoire proposée par « Happy Death Day 2U » nous invite une nouvelle fois à suivre Tree Gelbman (Jessica Rothe), qui se retrouve transportée accidentellement dans une autre dimension. Cette dimension est très similaire à ce qu’elle connaît en dehors de quelques détails importants. Sa mère, Julie (Missy Yager) est toujours vivante, son petit ami Carter (Israel Broussard) est en couple avec Danielle (Rachel Matthews), que Tree n’apprécie guère. Elle doit revivre une version différente du même jour à plusieurs reprises tout en tentant de trouver la méthode afin de retourner dans sa dimension, alors qu’un nouveau tueur arborant le même masque de bébé rôde…
Scott Lobdell a laissé sa place à Christopher Landon à l’écriture du scénario. Ce dernier endosse donc la double casquette de réalisateur et de scénariste sur ce « Happy Death Day 2U ». La charge lui revient donc d’offrir une suite aux aventures de Tree Gelbman. Pour faire simple, je dirais que le premier opus faisait largement un clin d’œil à « Groundhog Day » (1993), cette suite s’inspire clairement, et sans s’en cacher, puisqu’on y fait référence dans le développement, à « Back to the Future Part II » (1989).
Les personnages se retrouvent une nouvelle fois immergés dans une journée unique qui va se répéter dès lors que le personnage principal, incarné avec la même dynamique que lors du métrage précédent par Jessica Rothe, décède. Mais afin de ne pas répéter la même mécanique à l’identique, le réalisateur-scénariste va impliquer un autre personnage, Ryan Phan (Phi Vu), qui n’avait qu’un rôle secondaire dans le premier opus, soit celui du colocataire de Carter (Israel Broussard), lui-même l’amoureux en devenir de Tree (Jessica Rothe). Ryan va donc, lui aussi, se retrouver dans le « looper » et sera même confronté à lui-même, soit son double venu d’une autre dimension pour le mettre en garde.
Le personnage de Tree (Jessica Rothe) ayant déjà parcouru le chemin la transformant en une personne nettement plus sympathique qu’au point de départ de l’histoire, une orientation nettement plus mélodramatique se met en place dans ce deuxième volet. En effet, Tree va se retrouver confronter à un sérieux dilemme. Repartir dans sa dimension, où sa mère (Missy Yager) est décédée, mais où Carter (Israel Broussard) est amoureux d’elle, ou rester dans cette nouvelle dimension, où sa mère est encore de ce monde, mais où son petit copain est amoureux d’une autre. C’est d’ailleurs à travers les discussions qu’elle va entretenir avec sa mère, à chacune des répétitions de sa fameuse journée d’anniversaire, qu’elle va trouver la réponse à ce cruel dilemme.
En ce qui concerne les valeurs de productions, la photographie signée Toby Oliver s’aligne sur le travail qu’il avait déjà proposé sur le premier opus. Une lumière très brillante, des plans dynamiques et quelques scènes en nocturne avec un éclairage dominant. La bande originale, orchestrée par Bear McCreary, est de la même qualité que ce qu’il avait réalisé dans le premier film, moderne tout en restant discrète la majorité du temps. L’édition, cette fois confiée à Gregory Plotkin, permet d’obtenir un métrage dynamique et plaisant de 100 minutes, à peine plus long que pour l’opus précédent.
« Happy Death Day 2U » a rapporté 28,1 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, et 36,2 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale de 64,2 millions de dollars, contre un budget de production de 9 millions de dollars. Pour mémoire le précédent métrage avait rapporté 125.5 millions de dollars.
En conclusion, « Happy Death Day 2U » se présente nettement plus comme une comédie aux allures mélo-dramatiques qu’un film d’horreur. L’histoire est agréable, l’intrigue est légère et le développement est nettement moins enthousiasmant que pour le premier film. Le rythme est correct, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est sympathique, la bande musicale est aimable et l’édition est convenable. La distribution est dans la continuité de ce qui s’est fait dans le premier opus, avec un petit plus pour Phi Vu. L’ensemble reste divertissant sans pour autant apporter autant de fraîcheur que « Happy Death Day » paru en 2017.
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