Action, Crime - Policier, Netflix, Série Télévisée

THE PUNISHER – SAISON 1 (2017) ★★★★☆


The Punisher (2017)

 

 

Après le meurtre de sa famille, Frank Castle, vétéran des Marines, devient le justicier connu sous le nom de « The Punisher », avec un seul objectif en tête : venger l’assassinat de sa femme et de ses enfants…

 

Origine du film : États-Unis
Créateur : Steve Lightfoot
Nombre d’épisodes : 13
Genre : Action
Acteurs : Jon Bernthal, Ebon Moss-Bachrach, Ben Barnes, Amber Rose Revah, Daniel Webber, Paul Schulze, Jason R. Moore, Michael Nathanson, Jaime Ray Newman, Deborah Ann Woll, Josh Stewart, Floriana Lima, Giorgia Whigham
Durée : 49-58 minutes
Sociétés de production : Marvel Television, ABC Studios, Bohemian Risk Productions
Distribué par : Netflix
Notre note : ★★★★☆

 

 

« Marvel’s The Punisher » ou tout simplement « The Punisher », est une série télévisée américaine créée pour Netflix par Steve Lightfoot et basé sur le personnage de Marvel Comics du même nom. La série partageant une continuité avec les films de la franchise, tout en étant un spin-off de la série « Daredevil ». Les acteurs principaux sont Jon Bernthal, qu’on a pu voir dans « Widows » (2018), Ebon Moss-Bachrach, qu’on a pu voir dans « Lola Versus » (2012), Ben Barnes, qu’on a pu voir dans « By the Gun » (2014), Amber Rose Revah, qu’on a pu voir dans « From Paris with Love » (2010), Daniel Webber, qu’on a pu voir dans « Thumper » (2017), et Paul Schulze, qu’on a pu voir dans « Zodiac » (2007).

« The Punisher » c’est d’abord deux long-métrages, le premier fut réalisé par Mark Goldblatt en 1989 avec Dolph Lundgren dans le rôle principal, le second fut dirigé par Jonathan Hensleigh en 2004 avec Thomas Jane dans le rôle-titre. La première chose intelligente avec la série, c’est qu’on reprend, plus ou moins, l’histoire, là ou les deux métrages, dont la trame est presque identique, se termine. La série débute avec un Frank Castle (Jon Bernthal) barbu, le cheveu long, qui bosse dans le bâtiment, passant le plus clair de son temps à démonter des murs à la masse. On comprend rapidement qu’il vit au jour le jour, sans but précis, profondément habité par la colère.

La rage n’a pas disparu malgré l’absence de cibles, l’homme pensant que sa guerre personnelle est terminée. Frank Castle est un homme à la dérive, tourmenté par ses démons personnels, mais également par les horreurs qu’il a vécues alors qu’il servait son pays. Cependant, ce dernier va progressivement reprendre goût à la vie à mesure qu’il acquiert un nouvel objectif et une nouvelle raison de se battre. Mais dans cette nouvelle quête, le héros ne sera pas seul, il va pouvoir compter sur l’aide de l’énigmatique « Micro » alias David Lieberman (Ebon Moss-Bachrach), un autre poursuivi par son passé. Il y a une très bonne alchimie qui s’installe entre les deux acteurs.

L’action est au cœur de la série et Jon Bernthal est plus qu’à l’aise dans le personnage. Personnage qui n’a rien du héros type Superman et compagnie, loin de là. Il morfle, il se fait démonter, il est régulièrement blessé, dans toutes les formes possibles. On peut dire qu’il paie de sa personne. Durant la première moitié de cette première saison, il n’y a pas vraiment d’adversaire. On découvre que différentes personnes du passé de Frank Castle émergent à nouveau. On nous présente un éventail d’officiels et d’officiers corrompus, en provenance de la CIA, de la Sécurité Intérieure ou de milice privée. Mais, au-delà de l’aspect singulièrement violent de certaines scènes, la série tente d’offrir un regard réfléchi sur le sens de la guerre, les conséquences de la violence à long terme, et même sur la manière dont la société actuelle traite ses anciens combattants.

En conclusion, « The Punisher » est une très bonne série d’action disposant d’une histoire captivante, d’une intrigue très bien ficelée, et d’un développement énergique et violent. Le rythme est plutôt soutenu, laissant cependant suffisamment de temps pour le rayonnement des différents personnages principaux, le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flachbacks. La photographie est bien orchestrée, les scènes d’action sont très percutantes et les effets spéciaux offrent du réalisme à la violence. La distribution livre de très bonnes prestations et il y a un bel équilibre dans l’exposition des personnages. Bien qu’il y ait une saison 2, il est regrettable que cette série ait été arrêtée par Netflix….

 

 

Publicité

À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

Discussion

Pas encore de commentaire.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Nombres de Visites

  • 502 747 visiteurs ont fréquenté ce blog. Merci à tous !

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Archives

%d blogueurs aiment cette page :