Un champion de Taekwondo décide d’abandonner définitivement sa carrière de combattant afin de s’occuper pleinement de sa fille. Mais des organisateurs de combats libres veulent absolument qu’il participe à un combat truqué. Pour l’inciter à participer, ils vont kidnapper sa fille bien-aimée…
C’est dans le cadre de notre « Challenge Steven Seagal » que nous avons visionné ce film. Il s’agit du dix-huitième long-métrage de l’acteur dans sa filmographie.
« Clementine » est un film dramatique d’action sud-coréen, datant de 2004, réalisé par Kim Du-yeong, à qui l’on doit également « Live or Die » (2003). Les acteurs principaux sont Lee Dong-jun, qu’on a pu voir dans « Charisma » (1996), Steven Seagal, qu’on a pu voir dans « Belly of the Beast » (2003), Kim Hye-ri, qu’on a pu voir dans « The Legend of Evil Lake » (2003), Eun Seo-woo, qu’on a pu voir dans « Phone » (2002), Gi Ju-bong, qu’on a pu voir dans « The Spy Gone North » (2018), et Lim Ho, qu’on a pu voir dans « Secret Love » (2010).
Dans les premières minutes, on est amené à croire qu’on est face à un film sur les arts martiaux sportifs, avec un champion de Taekwondo. Mais rapidement, celui-ci décide de raccrocher le kimono, pour devenir inspecteur de police. Il enquête sur des salles de jeux illégales. On bascule, croit-on, dans le film policier. Que nenni, Kim (Lee Dong-jun) se fait virer des forces de l’ordre, car son comportement est trop agressif et ses interrogatoires trop musclés. Le film bascule alors dans une forme de drame. Sa-rang (Eun Seo-woo), la fille de Kim, est omniprésente dans sa vie, et bientôt, il va devoir la confronter à la vérité concernant sa mère, qu’elle croyait morte lors de l’accouchement. Dans le même temps, des promoteurs véreux veulent organiser un combat truqué entre Kim et Jack Miller (Steven Seagal), le champion en titre du combat en cage. Ils ne vont pas hésiter à kidnapper Sa-rang afin de faire pression sur Kim pour qu’il accepte leurs conditions…
Alors il faut être bien clair, les personnages sont tout simplement ridicules. Et la distribution est faible, ce qui n’arrange rien. Lee Dong-jun incarne un homme colérique qui pense que la seule manière de régler un conflit, c’est par les coups-de-poing. Il se lamente sur son sort à travers l’alcool plutôt que de s’occuper de sa fille. C’est d’ailleurs plutôt la petite SaRang qui s’occupe de son père. C’est son héros, elle veut même se marier avec lui quand elle sera plus âgée. Bien que vendu comme étant un film de Steven Seagal, ce dernier doit totaliser une dizaine de minutes à l’écran, ce qui s’apparente à une escroquerie. Son personnage est totalement caricatural, et sa prestation en terme d’arts martiaux est lamentable, de plus, on peut nettement se rendre compte qu’il est doublé pour cette phase technique, notamment les coups de pied.
D’une durée de 100 minutes, on fini par trouver le temps très long devant ce métrage. Les scènes dramatiques sont tirées en longueur ce qui devient pénible. La petite fille à qui on a dit que sa mère était décédée lors de son accouchement, le père à qui on a dit que sa compagne était décédée, la mère a qui on a dit que son compagnon s’était tiré et que son enfant n’avait pas survécu… Le tout orchestré par la grand-mère maternelle, qui a filé le nouveau-né à un organisme de placement, mais le père de l’enfant qui est venu récupérer l’enfant in extremis…. Pfff, ça saoule ! Essentiellement parce que c’est très mal joué et qu’on allonge les pleurs, les déchirements, pour conclure le tout par un happy end digne des téléfilms d’après-midi sur M6.
En conclusion, « Clementine » est un piètre film dramatique disposant d’une histoire médiocre, d’une intrigue simpliste et d’un développement brouillon. Le rythme est moyen à lent selon les séquences, le récit est désordonné par endroits et la narration fait appel à quelques flashbacks. La photographie est malingre, la bande musicale est flasque et l’édition est confuse. La distribution offre de bien piètres prestations. Un métrage à éviter ou à offrir à sa belle-mère adorée…
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