Biopic, Comédie, Crime - Policier

STOCKHOLM (2018) ★★★☆☆


Stockholm (2018)

 

 

L’absurde, mais véritable prise d’otages dans une banque de Stockholm en 1973, qui sera à l’origine du fameux syndrome du même nom…

 

 

« Stockholm » est un film policier américain datant de 2018, réalisé par Robert Budreau, à qui l’on doit également « Born to Be Blue » (2015). Les acteurs principaux sont Ethan Hawke, qu’on a pu voir dans « 24 Hours to Live » (2017), Noomi Rapace, qu’on a pu voir dans « Close » (2019), Mark Strong, qu’on a pu voir dans « 6 Days » (2017), Christopher Heyerdahl, qu’on a pu voir dans « Sicario: Day of the Soldado » (2018), Thorbjørn Harr, qu’on a pu voir dans « 22 July » (2018), Bea Santos, qu’on a pu voir dans « Darker Than Night » (2018), et John Ralston, qu’on a pu voir dans « The Calling » (2014).

Je connaissais le syndrome de Stockholm pour en avoir entendu parler à de nombreuses reprises, mais je ne connaissais pas l’histoire qui en est à l’origine. C’est désormais chose faite, avec ce métrage écrit, co-produit et réalisé par Robert Budreau. Ainsi donc, le scénario concocté par le cinéaste nous invite à suivre Kaj Hansson (Ethan Hawke), dont on découvrira finalement par la suite qu’il s’agit en fait de Lars Nystrom, quelques minutes avant qu’il ne pénètre dans une banque de Stockholm, pour,pense t’on, la dévaliser. Que nenni, il est venu faire une prise d’otages et réclamer une rançon farfelue, mais surtout, la libération de Gunnar Sorensson (Mark Strong), un autre braqueur de banques.

Lars Nystrom va libérer les clients et ne garder que quelques employés en otages, notamment Bianca Lind (Noomi Rapace) avec qui il va former des liens. La police, dirigée par le chef Mattsson (Christopher Heyerdahl), amène Gunnar à la banque, mais les choses se compliquent dès lors que les criminels demandent à quitter l’endroit pour fuir avec leurs otages. Les autorités ne peuvent, bien entendu, pas accepter cette situation et des tensions commencent à se développer entre Lars et Gunnar lorsqu’ils réalisent qu’ils vont devoir tuer un otage pour prouver qu’ils sont sérieux.

De nos jours, nous savons tous que le « syndrome de Stockholm » fait référence à une dynamique dans laquelle un captif, ou une captive, commence à prendre le parti de son ravisseur plus que pour un éventuel sauveur/sauveteur. Le développement de cette dynamique est un phénomène psychologique fascinant que « Stockholm » ne parvient pas à mettre en place, ce qui rend le métrage nettement plus faible qu’il n’aurait pu l’être. À l’arrivée, on se retrouve avec un simple film sur un criminel sympathique et la femme qui tombe amoureuse de ce dernier.

En fin de compte, le film tient essentiellement par la performance d’Ethan Hawke. Il aborde le personnage de manière singulière, lui donnant une dimension que d’autres n’auraient probablement pas su installer. Son interprétation de Lars est décalée, sans jamais être abrasive. Il oblige les gens à chanter du Bob Dylan et il est sujet à des crises émotives. Noomi Rapace s’éloigne quelque peu de ces derniers rôles musclés tels que ceux qu’elle a tenus dans des métrages comme « Unlocked » (2017), « Bright » (2017), « Seven Sisters » (2017), ou encore « Close » (2018), pour livrer un personnage fin, délicat même, dont la psychologie évolue au fur et à mesure du déroulement de cette prise d’otages.

En conclusion, « Stockholm » est un film moyen disposant d’une histoire loufoque, d’une intrigue sans réelle dimension et d’un développement caricatural. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est correcte, le travail sur les costumes, les décors et les véhicules est de bonne qualité. La bande originale est plaisante et l’édition offre un métrage étonnamment court à la vue du sujet abordé. La distribution offre de bonnes prestations et les performances de Noomi Rapace et d’Ethan Hawke sont d’une très bonne habilité. L’ensemble est une déception, sans grand intérêt, et même si le syndrome de Stockholm restera dans nos mémoires, le métrage qui y fait référence sera vite oublié…

 

 

À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

Discussion

Une réflexion sur “STOCKHOLM (2018) ★★★☆☆

  1. Non mais c’est mort, celui-là, il faut que je le vois absolument, en plus, le casting est totalement fou quoi !

    Aimé par 1 personne

    Publié par Vampilou fait son Cinéma | 27/07/2019, 11 11 45 07457

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