

Par la faute de Dieu, une avocate célibataire et arrogante se transforme en mère de deux enfants ! Yeon-woo, une avocate ambitieuse qui ne croit jamais en l’amour, est sur le point de commencer son nouveau travail dans le plus grand cabinet d’avocats des États-Unis. Un jour avant son départ, elle a un accident de voiture et perd connaissance. Arrivée au paradis, elle se rend compte qu’elle est morte à la place de son homonyme. Le responsable des décès LEE, pour couvrir son erreur, lui propose de vivre dans le corps d’une autre personne pendant un mois. Yeon-woo doit maintenant vivre comme une mère d’une fille de 6 ans avec un banal employé de bureau. Yeon-woo parviendra-t-elle à vivre comme une femme au foyer ordinaire ?

« Misseu Waipeu » (미쓰 와이프), ou « Wonderful Nightmare » est une comédie romantique sud-coréenne datant de 2015, réalisée par Kang Hyo-jin, à qui l’on doit également « The Rule of Violence » (2016). Les acteurs principaux sont Uhm Jung-hwa, qu’on a pu voir dans « Princess Aurora » (2005), Song Seung-heon, qu’on a pu voir dans « A Better Tomorrow » (2010), Kim Sang-ho, qu’on a pu voir dans « The Witness » (2018), Ra Mi-ran, qu’on a pu voir dans « The Last Princess » (2016), Seo Shin-ae, qu’on a pu voir dans « Mothers » (2017), et Jung Ji-hoon, qu’on a pu voir dans « The Divine Fury » (2019). Ce métrage est paru en salles coréennes le 12 août 2015.
L’histoire proposée par « Wonderful Nightmare » nous invite à suivre Lee Yeon-woo (Uhm Jung-hwa), une avocate réputée au sommet de son art. Diplômée de l’Université de Séoul, elle est impitoyable dans la salle d’audience et gagne affaire après affaire. Alors qu’elle vient de décrocher une affaire lui assurant un gros chèque, elle a un accident de voiture qui l’a plonge dans le coma. Elle se réveille au paradis pour découvrir que sa mort est une erreur administrative du « Heaven Pathway Foundation » (le paradis). Par coïncidence, la Pathway Foundation a commis une autre erreur en prenant une autre jeune femme au foyer un mois trop tôt. Pour cacher ces deux erreurs, Yeon Woo doit prendre la place de la jeune mère et vivre comme elle pendant un mois si elle veut retourner à son ancienne vie.
Yeon Woo se réveille dans un environnement complètement différent de celui auquel elle est habituée. Elle, qui vivait dans le luxe, se retrouve maintenant à être une jeune mère d’une trentaine d’années avec un mari fonctionnaire et deux enfants. Ha-neul (Seo Shin-ae), une adolescente capricieuse et insolente, Ha-roo (Jung Ji-hoon) et un garçon de six ans qui nécessite beaucoup d’attention. Elle est forcée de s’adapter à un mode de vie, complètement étranger du sien, et pour la première fois, de penser à d’autres personnes qu’elle-même. En chemin, elle apprend non seulement sur le monde, mais surtout, sur elle-même et son passé. Alors qu’elle ne croyait pas en l’amour et à l’idée de famille, elle découvre que la vraie vie des gens est faite de rires et de pleurs, de bonheur et de malheur…
Le scénario concocté par Kim Je-yeong (Queen of the Night / Cheese in the Trap) prend clairement le parti de la comédie. Toutefois, il y a également une petite dimension dramatique, notamment avec la disparition de la mère de famille dans la dernière partie, bien que ce point ne soit pas fondamentalement mise en avant dans le récit. La comédie s’articule autour du fait que Yeon-woo (Uhm Jung-hwa) est une pimbêche célibataire, tirée à quatre épingles, probablement maniaque à la vue de comment les choses sont rangées dans son appartement, et dans son frigidaire. Lorsqu’elle se retrouve dans la peau d’une mère de famille issue de la classe moyenne, vivant dans un appartement modeste, sans travail, avec comme seule occupation la gestion de son foyer et des séances de commérage avec d’autres « housewifes », elle est juste horrifiée.
Du côté des personnages présents dans « Wonderful Nightmare« , outre Yeon-woo incarnée par Uhm Jung-hwa, on retrouve Seong-hwan (Song Seung-heon), le père de famille. Celui-ci est un fonctionnaire qui travaille dans un organisme d’urbanisation. Yeon-woo lui reproche de ne pas avoir d’ambition et d’avoir bêtement arrêté ses études d’avocat. Elle prendra par la suite conscience qu’il a arrêté ses études lorsque son alter ego est tombée enceinte, car il fallait subvenir aux besoins de leur famille qui s’agrandissait alors. Seong-hwan est un homme avenant, dévoué à sa famille, veillant à leur bien-être, gentil et bel homme. Le gendre idéal comme dirait l’autre…
On retrouve également le Chef Lee (Kim Sang-ho), qui comme je le disais précédemment, est une sorte de Saint-Pierre coréen, un administrateur qui œuvre aux portes du paradis. Il apparaît comme bon lui semble dans la vie de Yeon-woo, lui rappelant ses engagements. Elle doit tenir son rôle durant un mois et veiller à la cohésion dans la famille. Petit à petit, elle va ouvrir son cœur et éprouver de plus en plus d’empathie, d’affection pour l’ensemble de cette famille. Il y a également Ha-neul (Seo Shin-ae), l’aîné des enfants. Adolescente et véritable tête à claques tellement elle est effrontée et odieuse avec sa famille et sa mère en particulier. Et pour conclure, on trouve également Ha-roo (Jung Ji-hoon), le garçonnet de la famille. L’enfant a beaucoup de répartie et se soucie des changements de comportement étranges de sa mère, qu’il a identifié comme étant liés à la ménopause. Pour y remédier, il achète un médicament auprès de la pharmacienne, qui n’est autre que des bonbons vitaminés.
D’une durée de 123 minutes, « Wonderful Nightmare » s’intéresse essentiellement aux situations décalées que vit le personnage incarné par Uhm Jung-hwa. Sa relation avec « son » mari, sa relation avec « ses » enfants, et la relation avec son groupe « d’amies ». On pourra y voir un message adressé aux féministes, qui laisse entendre qu’à vouloir être trop indépendantes, certaines femmes passent à côté des joies et des plaisirs de la vie de famille. Le film se termine par un twist inattendu qui laisse beaucoup de perspective pour cette famille.
En conclusion, « Wonderful Nightmare » est une très bonne comédie disposant d’une histoire classique, d’une intrigue familière et d’un développement sobre. Le rythme est équilibré, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie délivrée par Sohn Won-ho est agréable tout marquant précisément la différence de niveau social de par la décoration des lieux d’habitations et les tenues vestimentaires. La bande musicale est plaisante et le montage orchestré par Shin Min-kyung nous laisse un métrage où l’on ne voit pas le temps passer. La distribution offre de bonnes prestations et le duo formé par Uhm Jung-hwa et Song Seung-heon est drôle et attendrissant. L’ensemble est pleinement divertissant et suffisamment drôle pour que l’on puisse recommander ce film…

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Au début, j’étais assez perplexe. Yeon Wu, quand elle atterrit dans sa nouvelle vie a vraiment l’air d’une hystérique, peur des contacts, dégoûtée pour la moindre chose. Enfin pas facile cette nana ! Et moi j’étais en mode mais putain la chance ! Elle est mariée à un mec génial, il est adorable, attachant et très beau, qu’est-ce qui lui faut de plus ! Lol, je rêve d’avoir une vie de famille aussi belle quoi et elle, au moindre truc, elle flippe. Petit-à-petit, Seong Hwan m’a vraiment séduite par son caractère. Malgré qu’il ne comprenait pas les agissements inhabituels de sa femme, il l’a protège quand même et ça, j’adore. Il y a aussi de beaux moments avec les deux enfants. C’est un film attachant, amusant et triste ! J’ai bien aimé la fin qui pour moi, devait se terminer comme ça. A VOIR !
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J’ai passée un très bon moment,une très bonne comédie 😌
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C’est clair,il y a pire comme mari!!
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