Joo Soo-In est une joueuse talentueuse de baseball. Elle fait partie de l’équipe de son lycée mais est la seule fille. Pour elle, son avenir est fait de baseball et elle aimerait intégrer une équipe professionnelle après avoir eu son diplôme au lycée. Mais elle a beaucoup de mal à trouver une équipe qui l’accepterait.
« Yaguseonyeo » (야구소녀), ou « Baseball Girl » pour la distribution internationale, est un drame de sport sud-coréen datant de 2020, écrit et réalisé par Choi Yoon-tae, ancien monteur passé à la réalisation pour la première fois avec ce métrage. Les acteurs principaux sont Lee Joo-young, qu’on a pu voir dans « The Negotiation » (2018), Lee Joon-hyuk, qu’on a pu voir dans « No Mercy » (2019), Yeom Hye-ran, qu’on a pu voir dans « Recalled » (2021), et Kwak Dong-yeon, qu’on a pu voir dans « Heung-boo: The Revolutionist » (2018). Ce métrage est paru en salles coréennes le 18 juin 2020.
L’histoire proposée par « Baseball Girl » nous invite à suivre Joo Soo-in (Lee Joo-young), une lycéenne joueuse de baseball, passionnée par ce sport, qui veut devenir professionnelle. Alors qu’en tant que collégienne, elle était saluée par tous, joueurs, staff technique, et même la presse, comme une lanceuse de génie, elle est désormais à la traîne sur ses pairs masculins, en raison de son physique. Petite, menue, sa croissance l’ayant figée dans une forme relativement moyenne. Soo-in est avant tout une adolescente maussade qui a l’habitude d’être découragée, morose, mélancolique et de ne pas recevoir beaucoup de soutien, notamment de sa mère.
Rentre alors dans l’équation le coach Choi Jin-tae (Lee Joon-hyuk) dont on suppose, à juste titre, qu’il va faire positivement évoluer la situation. Cependant, celui-ci passe un temps étonnamment long à essayer de casser le moral de la pauvre Soo-in. Il y a d’abord un réflexe de sexisme, puis il estime que présenter la jeune femme aux recruteurs est une énorme perte de temps. On prend alors conscience que ce sont ses propres expériences de vie qui l’ont poussé vers cette forme de cynisme. Il n’est pas devenu le joueur qu’il aurait souhaité, il a du mal à trouver un poste de coach, sa vie de couple est ruiné et sa relation avec son enfant est fortement perturbée. Ces différents facteurs amènent Jin-tae à ne pas réellement être séduit par le courage et l’abnégation de Soo-in, vigoureusement résignée par son entêtement.
Il faut bien avouer que depuis quelque temps, les surprises les plus agréables nous parviennent de réalisateurs qui œuvrent pour la première fois derrière la caméra, tels que « Innocence » de Park Sang-hyun, « #Alive » de Cho Il-hyeong, « Voice of Silence » de Hong Eui-jung, ou encore « A Old Lady » de Lim Seon-ae, tous apportent une dimension singulière à leur métrage. Ainsi le scénario concocté par Choi Yoon-tae, qui endosse également la casquette de réalisateur, nous offre un portrait remarquable d’une jeune femme qui n’est absolument pas prête à abandonner la seule passion qu’elle ait connue. Soo-in ne se limite pas seulement à être têtue quand il s’agit de baseball. Nous voyons également ses rapports conflictuels avec sa mère Hae-sook (Yeom Hye-ran) et l’absence de son père (Song Young-kyu). Ces deux derniers se battent eux-mêmes avec les vicissitudes de la vie. Soo-in est également en passe de devenir une adulte, ce qui rend son rêve d’autant plus délicat, car elle doit se construire un avenir.
La question qui est mise en avant n’est autre que : n’est-il pas irréaliste pour une adolescente d’essayer de devenir une joueuse professionnelle de baseball ? C’est probablement le point central autour duquel l’histoire de « Baseball Girl » s’articule. En outre, le véritable problème de Soo-in n’est pas qu’elle soit une fille, mais plutôt sa petite taille et son manque de puissance. Bien que les lanceurs de petite taille et de faible poids ne soient pas dans l’impossibilité de s’intégrer dans ce sport, il est nécessaire d’abattre un travail considérable afin qu’ils puissent trouver leur place dans le jeu. Heureusement, le réalisateur/scénariste est à la hauteur du défi, démontrant une belle compréhension du baseball.
En conclusion, « Baseball Girl » est un très bon film sportif, disposant d’une histoire captivante, d’une intrigue classique et d’un développement magnifiquement structuré. Le rythme est cohérent, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie présentée par Hwang Seung-yoon est intéressante, mettant parfaitement le baseball en lumière, notamment certaines techniques particulières. La bande musicale orchestrée par Peterpen Complex est très agréable, pour exemple, nous avons adoré la chanson qui accompagne le générique de fin. Le montage délivré par Choi Yoon-tae (réalisateur/scénariste) lui-même débouche sur un film de 105 minutes avec le bon équilibre entre les passages offrant les échanges, les dialogues, les doutes, les oppositions et les scènes mettant en scène le sport. La distribution offre de très bonnes prestations. L’ensemble est plus qu’accrocheur et offre un très agréable moment de divertissement. À voir…
« Baseball Girl » vu par Véronique
« Baseball Girl« , une belle brochette d’acteurs dont Kwak Dong-yeon vu dernièrement dans Vicenzo.
Lee Joon Hyuk qui a joué dans « Along with the Gods » (2017) et « No Mercy » (2019), Yoo Jae-myung et l’actrice principale du film, Lee Joo-young, vus tous les deux récemment dans Itaewon Class, Yeom Hye-ran vu récemment dans l’excellent drama Demon Catchers et Live. Actrice incontournable présente dans de nombreux films.
« Baseball Girl« , c’est l’histoire de la première joueuse de baseball à rentrer dans une équipe professionnelle.
L’histoire d’une jeune femme qui n’a jamais abandonné son rêve malgré un milieu familial difficile et un milieu sportif entièrement masculin. Elle va croiser sur sa route un nouveau coach qui après avoir essayé de la dissuader, va l’entraîner à réaliser son rêve. Je n’ai pas vu passer la durée du film. On a envie d’en voir plus.
« Baseball Girl » vu par Sandra
Après le film « Perfect Game » je suis reparti dans le baseball avec « Baseball Girl« . L’un étant biographique, celui-ci dénonce la difficulté en tant que femme d’intégrer la catégorie professionnelle. Dans le premier film, on voyait bien la difficulté d’un joueur pro de rester au sommet vu toutes les blessures qu’entraîne cette profession au fil des années. Mais que cela ne tienne, le sujet ici est de réaliser ses rêves.
Lee Joo Young est une actrice très touchante, connue pour son rôle transgenre dans le drama Itaewon Class, elle revient de nouveau avec un rôle de battante. La voir se faire démonter psychologiquement est assez dur et touchant. Cela m’a replongé il y a plusieurs années quand on te dit, « quand on veut, on peut », alors que des fois, on a beau faire tous les efforts du monde, on n’y arrive pas.
Par contre, j’ai beaucoup moins aimé son côté « rebelle » et complètement impoli envers sa mère. Alors oui sa mère ne s’intéresse pas à sa passion, elle est un peu étroite d’esprit pour cette partie. Mais sérieusement, moi, j’aurais parler comme ça à ma mère, je me serais faite démonter. Ce n’est qu’une ado au lycée. Elle se barre quand elle veut, elle ne dit rien à personne. Elle laisse sa petite sœur de à peine 6 ans toute seule à la maison. Elle a un rêve, d’accord, mais sur certains côtés, je l’ai trouvé un peu égoïste. On comprend qu’elle se cache de sa mère car elle n’accepte pas ce qu’elle fait mais quand même.
Après, sa mère veut qu’elle ait un travail sérieux entre les mains. On ne peut pas lui en vouloir. La Corée est un pays dur, le travail est primordial, encore plus que dans n’importe quel pays je pense. Résumer que la mère ne pense qu’à l’argent, je trouve ça un peu facile. C’est finalement la mère qui soutient la famille avec un petit boulot sûrement mal payé. On devrait lui être reconnaissante pour ça. Mais non… Et le père, qui ne s’inquiète pas plus, et va, lui, rentrer dedans parce qu’elle est contre. J’ai trouvé ça trop facile. Car finalement, on ne voit pas plus qu’il soutient sa fille. On ne le voit pas participer à ses matchs pour autant.
Par ailleurs, on a droit à la présence du beau Gwak Dong Yeon. Bon, son personnage n’est pas hyper développé, mais je pense qu’il est là pour nous montrer le parcours de Soo In depuis l’enfance.
Et j’ai failli oublier de parler de notre coach. Personnage qui soutient Soo In, qui a raté sa carrière, ou plutôt qui n’a jamais pu percer. Plein de rancœur, il va tout de même aider Soo In. C’est encore un personnage créé pour que Soo In s’améliore.
Final en soi assez prévisible, une bonne fin !
En conclusion, un bon film sur le baseball mais aussi sur l’accomplissement des rêves avec une touche de féminisme ! Une approche intéressante mais un personnage qui pouvait avoir tendance à être un peu égoïste. Après, ce n’est que le début pour elle, et en ayant vu « Perfect Game« , elle n’est pas au bout de ses surprises.
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J’aime beaucoup les films avec des femmes fortes qui ne lâchent rien et que veulent réaliser leurs rêves ! Ce film correspond totalement à mes attentes, j’aurais aimé qu’il dure plus longtemps, les 1h45 passe trop vite, on veux en voir encore😁
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