Taek Il a 18 ans, il vit avec sa mère et est plutôt rebelle. Contre l’avis de sa mère, il décide d’arrêter l’école et passe ensuite ses journées à traîner avec son ami Sang Pil. Un jour, Taek Il quitte tout et part s’installer à Gunsan où il décroche un petit boulot de livraison pour un restaurant chinois. Là-bas, il fait la rencontre de Geo Seok. De son côté, Sang Pil commence à travailler pour un cabinet de prêts.
« Sidong » (시동), ou « Start-Up » pour la distribution internationale, est une comédie-dramatique sud-coréenne datant de 2019, écrite et réalisée par Choi Jung-yeol, à qui l’on doit également « One Way Trip » (2015). Les acteurs principaux sont Park Jeong-min, qu’on a pu voir dans « Time to Hunt » (2020), Jung Hae-in, qu’on a pu voir dans « The King’s Case Note » (2017), Ma Dong-seok, qu’on a pu voir dans « The Gangster, The Cop, The Devil » (2019), Yum Jung-ah, qu’on a pu voir dans « Hit-and-Run Squad » (2019), et Kim Jong-soo, qu’on a pu voir dans « Dark Figure of Crime » (2018). Ce métrage est paru en salles coréennes le 18 décembre 2019.
L’histoire proposée par « Start-up » nous invite à suivre Taek-il (Park Jung-min), un jeune homme qui décide d’arrêter ses études pour vivre sa vie. En conflit permanent avec sa mère, il quitte le domicile familial et part en quête d’un boulot. Son meilleur ami, Sang-pil (Jung Hae-in) en fait autant, mais reste à Séoul pour intégrer un gang mafieux et œuvrer comme agent de recouvrement. Pendant ce temps, Taek-il trouve un poste de livreur pour un restaurant chinois. Il doit s’engager pour plusieurs mois et peut dormir sur place, mais en partageant la chambre avec le cuisinier, Geo-seok (Ma Dong-seok), qui n’arrête pas de se moquer de lui et de distribuer des baffes mémorables dès lors qu’il est contrarié. Cependant, Sang-pil contact Teak-il pour expliquer que la mère de ce dernier a des soucis. Est-ce que Taek-il va pouvoir compter sur ses nouveaux amis, rien n’est moins sûr…
Le scénario concocté par Choi Jung-yeol, qui endosse également le rôle de réalisateur, nous offre une sorte d’ascenseur émotionnel allant de la comédie au drame. La plus grosse partie du métrage est basée sur la comédie, meublée par des gags souvent très drôles, des situations comiques et un personnage singulièrement amusant, incarné par un Ma Dong-seok déchaîné. Bien souvent, la comédie est associée à la romance, dans le cas présent, il n’y a rien allant dans ce sens, même si on pouvait croire qu’une idylle allait naitre entre Kyung-joo (Choi Sung-eun) et Taek-il. Maintenant, d’un point de vue personnel, j’ai trouvé que l’histoire était quelque peu surchargée. La trame de fond nous invite à réfléchir sur le fait de grandir, de mûrir, de vivre cette transition du monde de l’adolescence vers l’univers des adultes. Mais il y a aussi une histoire sur une bande d’usuriers aux méthodes violentes, une histoire de réaménagement de quartier et d’expropriations, une guerre des gangs en passe d’exploser, et de la prostitution de mineurs. C’est certainement de trop.
Une fois qu’on a dit cela, il faut préciser que le métrage repose essentiellement sur son casting. D’un côté, il y a Park Jung-min (Deliver Us from Evil), qui comme Jung Hae-in (Tune in for Love), est une star montante et s’avère être, l’un comme l’autre, très populaire auprès de la gente féminine. De l’autre côté, il y a Ma Dong-seok (Unstoppable) qui est présenté, sans jeux de mots, comme étant le poids de ce casting. Celui-ci est d’ailleurs mis en avant sur l’affiche et son nom apparaît en premier au générique alors que son personnage n’est pas au centre du récit. Il s’agit en fait de deux amis d’enfance qui tentent de trouver leur propre voie dans la vie en refusant ce qui leur est imposé, par leur famille, par la société. On peut d’ailleurs observer que si Taek-il apparaît comme un jeune rebelle à problèmes, il recherche en fait un travail honnête, là où Sang-pil apparaît comme étant plus lisse, plus politiquement correct, s’oriente en fait dans la mauvaise direction en intégrant une bande mafieuse.
Le point fort du film réside probablement dans les personnages, qui certes, comme je l’ai souligné précédemment, sont servis par un excellent casting, sont singulièrement bien écrits et qui finalement, sont tous attachants. Les dialogues apparaissent sincères et authentiques à travers des échanges naturels, ce qui amène du plaisir, de la réjouissance. L’humour est également très plaisant. Tout cela se développe à travers les particularités des différents protagonistes et de la façon dont ils se traitent les uns, les autres. Le potentiel comique le plus avancé est à mettre sur le compte de Ma Dong-seok, dans un rôle à contre-emploi, quoi que… Ses tenues vestimentaires, sa coupe de cheveux, sa passion pour la danse et le chant, sans oublier la puissance de ses baffes, tout est source d’amusement.
En conclusion, « Start-up » est une bonne comédie-dramatique disposant d’une histoire distrayante, d’une intrigue basique et d’un développement trop chargé. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie proposée par Lee Hyung-bin est simple, insistant sur l’aspect modeste des personnages, la bande musicale orchestrée par Kim Chang-seop vient agréablement accompagner les situations les plus comiques du récit et le montage délivré par Lee Gang-hui nous offre un film d’une durée de 102 minutes mixant le bon et le moins bon, le comique et le dramatique. La distribution offre de bonnes prestations, mais c’est certainement Ma Dong-seok qui livre la prestation la plus inattendue. L’ensemble permet de passer un agréable moment, pourquoi sans priver ?
« Start-up » vu par Véronique
Des personnages hauts en couleur et pour cause le détail capillaire est important (cheveux roses, jaunes, noirs brillants, bandeau multicolore, etc…)
Un Ma Dong-Seok comme on ne l’a jamais vu avec sa coupe au carré, son legging à pois, son tee-shirt pastel et sa chorégraphie de Twice. À mourir de rire, surtout ses baffes monumentales qui t’envoient sur une île paradisiaque.
Park Jeong Min, notre chevelu jaune paille qui se prend des tartes à longueur de temps, fuit le domicile familial représenté par sa mère. Son pote Jung Hae-jin (Something in the Rain, Tune in for love) ne choisit pas le meilleur boulot pour commencer sa vie. En chemin, notre héros décoloré rencontre sur sa route Choi Sung-eun, boxeuse à la tignasse rose fluo. Il atterrit dans un restaurant chinois dont le cuisto n’est autre que Ma Dong-Seok. Chacun essaie de s’en sortir comme il peut.
Des personnages complètement barrés mais qui nous régalent à chaque minute. Les gifles qui claquent, les coups de poing qui fusent, des méchants et des gentils. Les couleurs sont vives, la musique au début du film est sympa. J’ai beaucoup apprécié ce film jusqu’à regarder entièrement le générique de fin qui reflète bien l’image du film. Pour ma part un régal visuel et étant fan de Ma Dong-Seok, je n’ai pas été déçue.
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J’avais bien rigolé dans ce film, les gifles de Ma Dong Seok, un incontournable !😂
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