Action, Catastrophe, Ciné-Asia, Drame, Hong-Kong

AS THE LIGHT GOES OUT (2014) ★★★★☆


As the Light Goes Out (2014)

 

Les pompiers de la division Pillar Point de Hong Kong luttent contre un incendie incontrôlable qui menace de plonger la ville entière dans l’obscurité.

 

 

« Gau foh ying hung » (救火英雄), ou « As the Light Goes Out » pour la distribution internationale, est un film catastrophe hongkongais datant de 2014, co-écrit et réalisé par Derek Kwok, à qui l’on doit également « Full Strike » (2015). Les acteurs principaux sont Nicholas Tse, qu’on a pu voir dans « Heartfall Arises » (2016), Shawn Yue, qu’on a pu voir dans « Wild City » (2015), Simon Yam, qu’on a pu voir dans « SPL II: A Time for Consequences » (2015), Hu Jun, qu’on a pu voir dans « Firestorm » (2013), et Michelle Bai, qu’on a pu voir dans « The Viral Factor » (2012). À noter également la présence de Jackie Chan et d’Andrew Lau.

De l’ensemble de ce qui est abordé dans « As the Light Goes Out », il y a deux aspects qui dominent, la catastrophe et le drame. Les deux vont souvent de paire, car quand il y a un événement catastrophique, il est rare qu’il n’y ait pas de victimes. Dès lors qu’il y a des victimes, les choses prennent une dimension dramatique. Cependant, dans ce métrage, il n’y a que peu de victimes civiles, c’est essentiellement au cœur des services des sapeurs-pompiers qu’on compte des pertes. La catastrophe est un incendie qui va frapper la principale centrale électrique qui alimente la ville de Hong Kong. Comme on se trouve à la veille de Noel, les responsables refusent de prendre les bonnes décisions, soit mettre la centrale en panne. Et ce qui devait arriver, arriva…

Ils se seront mis à trois pour concocter le scénario, soit Jill Leung, Philip Yung et Derek Kwok. Ce dernier endosse donc également le statut de réalisateur sur ce projet. Les cinéastes n’ont pas pris énormément de risques pour leur métrage. Ainsi, on retrouve les éléments traditionnels du genre, des anciens pompiers qui vivent avec des regrets d’anciennes missions qui ont mal tourné, des débutants, des hésitations, du lien familial, des liens d’amitié et de fraternité, des actes de bravoure et du sacrifice. Tout est présent, et c’est bien mis en scène, mais sans prise de risque, sans innovation.

Les valeurs de production sont particulièrement soignées. La photographie proposée par Jason Kwan est vraiment excellente. Les scènes d’action sont impressionnantes. Les effets spéciaux sont également très efficaces. Plusieurs scènes sont tournées au plus proche de l’action, créant ainsi l’illusion d’être au cœur des manœuvres. Toutefois, certains spectateurs seront peut-être gênés par les plans un peu étranges dans leur conception. Afin d’accentuer l’aspect psychologique de certains personnages, on les positionne dans une sorte de masse grisâtre/noire, représentant la fumée, tout en exposant son état d’esprit en voix off. La bande musicale composée par Teddy Robin et Tommy Wai est très classique mais très bien orchestrées, venant toujours harmonieusement accompagner les moments de tension, de drame et d’action. On sourira probablement lors de la scène finale, présentée au ralenti, accompagné d’une chanson française inconnue, aux paroles incompréhensibles, sur fond de violon langoureux.

De l’ensemble de l’impressionnante distribution, on retiendra la prestation de Nicholas Tse dans le rôle d’un officier qui effectue sa dernière journée d’affectation et qui doit faire face à une crise importante. La tournure des événements le confronte à son passé dans le métier ainsi qu’à ses échecs. En outre, il est en guerre personnelle contre un ancien camarade (Andy On) qui l’a enfoncé par le passé lors d’une enquête interne, lui volant ainsi son poste et hypothéquant son avancement. Simon Yam incarne avec malice le rôle d’un vieux briscard du métier, râleur et bougon à souhait envers les plus jeunes.

Hu Jun incarne une nouvelle recrue dans le service, mais singulièrement expérimentée. Le rôle féminin d’importance est attribué à Bai Bing qui incarne un ingénieur de la centrale, qui va tenter, avec l’aide des pompiers d’empêcher l’inéluctable…. On appréciera, ou pas, la participation amicale de Jackie Chan, qui joue son propre rôle, dans un spot publicitaire ventant les mérites du métiers de sapeur-pompiers, visant à promouvoir le métier et/ou à créer des vocations pour cette noble profession. Andrew Lau fait également une courte apparition en tant que Directeur des Services Incendies.

En conclusion, « As the Light Goes Out » est un très bon film catastrophe disposant d’une histoire solide, d’une intrigue classique et d’un développement spectaculaire. Le rythme est équilibré, le récit est fluide et la narration est linéaire accompagnée de quelques flashbacks. La photographie est convaincante, les effets spéciaux spectaculaires et les scènes impressionnantes. L’édition offre un métrage de 116 minutes bien équilibrées. La distribution offre de bonnes prestations avec une petite exagération pour le mélodramatique. L’ensemble offre un très bon spectacle et un tout aussi bon divertissement…

 

 

À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

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