Horreur

POLAROID (2019) ★★★✮☆


Polaroid (2019)

 

 

Bird Fitcher, lycéenne solitaire, ne se doute pas des sombres secrets liés au mystérieux appareil photo vintage Polaroïd sur lequel elle tombe, mais elle découvrira bientôt le sort tragique de ceux qui se font photographier.

 

 

« Polaroid » est film d’horreur américain datant de 2019, dirigé par Lars Klevberg, à qui l’on doit également « Child’s Play » (2019). Les acteurs principaux sont Kathryn Prescott, qu’on a pu voir dans « To the Bone » (2017), Samantha Logan, qu’on a pu voir dans « The Empty Man » (2020), Tyler Young, qui fait ici ses premiers pas dans un long-métrage, et Javier Botet, qu’on a pu voir dans « Insidious: The Last Key » (2018). Ce métrage est paru le 10 janvier 2019 en Allemagne et le 11 octobre 2019 aux Etats-Unis.

Bird Fitcher (Kathryn Prescott), une lycéenne reçoit un vieil appareil photo Polaroid de la part de son collègue Tyler (Davi Santos), qui l’emploie à temps partiel dans sa boutique pour passionnés de photographie. Bird prend une photo de Tyler, mais remarque une forme étrange sur l’image, semblable à une forme humaine, mais n’y attache pas trop d’importance, jugeant que l’appareil a fait son temps. Plus tard, Bird participe à une soirée costumée, accompagnée par Kasey (Samantha Logan) et rencontre d’autres camarades de son établissement scolaire. Elle utilise le Polaroid pour prendre une photo du groupe. Pendant ce temps, Tyler se fait trucider par une entité maléfique dans son arrière-boutique. Le shérif Pembroke (Mitch Pileggi) informe Bird, étant donné qu’elle fut la dernière à avoir vu son collègue. De retour chez elle, Bird voit que l’ombre sur la photo de Tyler a disparu, mais se retrouve mystérieusement sur la photo d’Avery (Katie Stevens), qui avait utilisé le Polaroid pour prendre un selfie. Lorsqu’Avery est retrouvé mort, Bird comprend rapidement que le Polaroïd et surtout les photos sont en lien direct avec les décès qui frappent le groupe d’amis…

Le scénario concocté par Blair Butler installe le métrage dans un sous-genre de l’horreur, soit le film d’événements surnaturels. Les personnes qui se retrouvent prise en photo par le Polaroïd sont tuées par une entité maléfique. L’appareil photo aurait appartenu à un professeur de photographie, nommé Roland Joseph Sabre (Rhys Bevan John) qui officiait, quelques années auparavant, dans l’établissement des différents protagonistes de l’histoire. Il avait été accusé d’avoir torturé quatre étudiants et d’en avoir tué trois, en prenant des photos de ses méfaits. L’un des captifs avait pu s’échapper et le professeur a été tué par la police lorsqu’elle a investi son domicile. Reste que les morts s’enchaînent et que Bird ne comprend pas comment interrompre le processus. Alors qu’elle continue ses investigations, elle retrouve Rebecca Sable (Emily Power), la femme de Roland, et ses informations remettent tout en cause…

Dans l’étude des personnages qui animent « Polaroid« , on va, selon toute évidence, s’arrêter sur le principal protagoniste, Bird Fitcher, incarné par Kathryn Prescott. La jeune femme se voit offrir un appareil photo de type polaroïd par son ami et patron, qui l’emploie à temps partiel, afin qu’elle puisse, selon toute vraisemblance, financer ses études, ou tout simplement se faire de l’argent de poche. Ce jeune est responsable d’une boutique dédiée à la photographie et a trouvé ce Polaroid dans une brocante. Rapidement, les photographies qu’elle prend, se retrouvent être à l’origine des décès dans l’entourage de cette chère Bird. Un point m’a cependant gêné, c’est que cette dernière fait beaucoup trop rapidement la relation entre les meurtres et le Polaroïd. Le point qui, à l’inverse, m’a séduit, c’est l’interaction physique entre la photographie et l’individu qui se trouve sur la photo. Par exemple, lorsque Kasey (Samantha Logan) plante un crayon dans la photo où Devin (Keenan Tracey) se trouve, ciblant sa main, celui-ci est réellement blessé. Il en sera de-même avec le shérif Pembroke (Mitch Pileggi), mais dans une forme beaucoup plus gore. En dehors de quelques éléments secondaires, le personnage de Bird Fitcher est peu développé.

Doté d’un budget de 8,5 millions de dollars, les valeurs de production sont tout à fait convenables. La photographie signée Pål Ulvik Rokseth installe une forme habituelle dans les moments où l’entité maléfique se manifeste. Se nourrissant de l’obscurité et craignant la chaleur, cette dernière intervient toujours de nuit et/ou dans des endroits peu ou pas éclairés. Une nouvelle fois, c’est l’incontournable Javier Botet qui prête ses formes longilignes au monstre. Rappelons que ce dernier incarne régulièrement des êtres bizarroïdes dans le film d’horreur, et cela, depuis la moitié des années 2000. À son actif, on compte des métrages comme « REC » (2007) et ses suites, « Mama » (2013), « Crimson Peak » (2015), « The Other Side of the Door » (2016), « Insidious: The Last Key » (2018), ou encore « Slender Man » (2018). On devrait le retrouver dans le personnage de Dracula dans le film à venir, « The Last Voyage of the Demeter » à paraître en 2023.

En conclusion, « Polaroid » est un thriller d’horreur correct disposant d’une histoire originale, d’une intrigue classique et d’un développement simple. Le rythme est plutôt soutenu, on rentre très vite dans le vif du sujet. Le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. La photographie joue énormément avec l’obscurité, les séquences d’horreur sont bien construites, mais familières, la bande originale fait le boulot et le montage soutient le rythme imposé par Lars Klevberg, le réalisateur. La distribution offre de bonnes prestations. J’ai cependant eu du mal à reconnaître physiquement Mitch Pileggi, mais sa performance est plus que convenable. Javier Botet est fidèle à lui-même en maîtrisant parfaitement son incarnation de l’entité surnaturelle. Un film agréable qui offrira aux fans du genre un bon moment.

 

 

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À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

Discussion

Une réflexion sur “POLAROID (2019) ★★★✮☆

  1. Eh bien, je dois dire que ça me tente pas mal pour le coup !

    Aimé par 1 personne

    Publié par Vampilou fait son Cinéma | 02/06/2022, 18 06 01 06016

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