Les traqueurs d’orages, les amateurs de sensations fortes et les habitants de la ville documentent une série de tornades qui se sont abattues sur la ville de Silverton.
Nous avons visionné ce film dans le cadre de notre week-end « Storm« …
« Into the Storm » ou « Black Storm » pour la distribution française, est un film catastrophe américain en found footage, datant de 2017, réalisé par Steven Quale, à qui l’on doit également « Renegades » (2017). Les acteurs principaux sont Richard Armitage, qu’on a pu voir dans « Ocean’s 8 » (2018), Sarah Wayne Callies, qu’on a pu voir dans « Pay the Ghost » (2015), Matt Walsh, qu’on a pu voir dans « Widows » (2018), Alycia Debnam-Carey, qu’on a pu voir dans « A Violent Separation » (2019), et Arlen Escarpeta, qu’on a pu voir dans « Star Trek: Into Darkness » (2013). Ce métrage est paru le 8 août 2014 aux Etats-Unis.
L’histoire proposée par « Into the Storm » nous invite à suivre un groupe de chasseurs de tempêtes dirigé par Peter « Pete » Moore (Matt Walsh), un vétéran dans ce domaine. Il a tenté, en vain, depuis le début de l’année, d’intercepter et de filmer des tornades à l’aide d’un véhicule blindé et fortement équipé, surnommé Titus. En apprenant qu’une ligne majeure de tempêtes se développe, les chasseurs décident de se diriger vers la ville de Silverton, où les festivités de fin d’année s’organisent au lycée, sous la responsabilité de Gary Fuller (Richard Armitage), le principal-adjoint. Lorsqu’ils arrivent sur place, la cellule qu’ils poursuivaient s’est dissipée, pour se renforcer brusquement, entrainant une tempête de grêle et une violente tornade. Lorsque cette tornade change de direction pour se diriger vers le lycée, c’est le branle-bas de combat…
La seule véritable originalité du scénario concocté par John Swetnam, c’est proposer le récit dans une présentation en found footage. Honnêtement, rien de nouveau depuis « Twister » (1996) de Jan de Bont qui voyait déjà Helen Hunt et Bill Paxton batailler avec des tornades meurtrières. Toutefois, Katrina (2005) et Sandy (2012) sont passées par là depuis, et les Etats-Unis s’intéressent donc fortement à ces mouvements climatiques dévastateurs. Du coup, on fait dans la démesure, envoyer des vaches en l’air ne suffit plus. On envoie désormais des poids lourds, des bus, et même des Boeing 747, tournoyer dans le ciel, comme les feuilles des arbres à l’automne. On relèvera les clins d’œil intelligents d’une autre obsession, documenter chaque aspect de notre vie pour la postérité ou pour animer les réseaux sociaux. Reste qu’il y a un vide total de personnages intéressants et pas vraiment de récit captivant. La tempête a plus de personnalité que les gens qui la fuient.
Justement, ces personnages incluent le directeur-adjoint du lycée local, Gary (Richard Armitage), et ses deux fils, Donnie (Max Deacon) et Trey (Nathan Kress). Donnie est un gentil gars, c’est lui qui prévoit de filmer la prochaine cérémonie de remise des diplômes pour l’établissement. Toutefois, il en pince pour une camarade de ce lycée, Kaitlyn (Alycia Debnam Carey). Trey est un peu plus jeune que son frère, et un peu plus rebelle. Donnie trouve le courage d’aborder Kaitlyn et les deux partent pour terminer le projet vidéo de cette dernière, le jour même où une super tempête a décidé de dévaster la région. Des quelques habitants du coin, on trouve Reevis (Jon Reep) et Donk (Kyle Davis), ivres, qui se lancent des défis dans la ligne droite de la philosophie de Jackass. Ils sont rejoints en ce jour fatidique par des chasseurs de tempêtes dirigés par Pete et la chercheuse Allison, incarnée par Sarah Wayne Callies, qu’on a pu voir dans les premières saisons de la série télévisée à succès, « The Walking Dead ».
Les valeurs de production sont correctes pour un métrage de près d’une dizaine d’années. La photographie délivrée par Brian Pearson se focalise sur cette ville fictive de Silverton et ses alentours. Les effets spéciaux générés par ordinateurs sont propres et les destructions sont impressionnantes. Plusieurs personnages passent à la trappe, emportés dans le tourbillon infernal. Le plus horrible étant lorsqu’une explosion transforme l’une des tornades en firenado et que Jacob (Jeremy Sumpter), le cameraman de l’équipe de chasseurs de tornades est aspiré et brûlé vif tout en virevoltant dans les airs. La bande musicale orchestrée par Brian Tyler vient agréablement accompagner les différentes ambiances et les nombreuses tensions du film. Enfin, le montage proposé par Eric A. Sears débouche sur un métrage d’une durée de 89 minutes.
En conclusion, « Into the Storm » est un honnête thriller catastrophe disposant d’une histoire familière, d’une intrigue simple et d’un développement un peu pauvre. Le rythme est assez soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie fait appel à de nombreux CGI, la bande originale est agréable et le montage est cohérent offrant un film assez court. Le script de John Swetnam raconte l’histoire trop vraie d’hommes et de femmes qui voient leur vie bouleversée à jamais par l’imprévisibilité de Mère Nature, mais les personnages qui animent le récit sont sans dimension, ce qui plombe le film. L’ensemble se laisse regarder, mais n’est pas le meilleur de sa catégorie…
Beautiful presentation! Now a days in cinema world has changed a lot! Well shared 👍🌹
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