Une tempête exceptionnellement intense prend au piège des pêcheurs ignorant le danger et les met dans un péril mortel.
Nous avons visionné ce film dans le cadre de notre week-end « Storm » …
« The Perfect Storm » ou « En pleine tempête » pour la distribution française, est un film catastrophe dramatique, datant de 2000, réalisé par Wolfgang Petersen, à qui l’on doit également « Air Force One » (1997). Les acteurs principaux sont George Clooney, qu’on a pu voir dans « Money Monster » (2016), Mark Wahlberg, qu’on a pu voir dans « Uncharted » (2022), Diane Lane, qu’on a pu voir dans « Serenity » (2019), William Fichtner, qu’on a pu voir dans « All the Devil’s Men » (2018), Karen Allen, qu’on a pu voir dans « When Will I Be Loved » (2004), Bob Gunton, qu’on a pu voir dans « Trouble with the Curve » (2012), Mary Elizabeth Mastrantonio, qu’on a pu voir dans « The Abyss » (1989), et John C. Reilly, qu’on a pu voir dans « The Sisters Brothers » (2018). Ce film est paru le 30 juin 2000 aux Etats-Unis.
L’histoire proposée par « The Perfect Storm » nous invite à suivre l’équipage du Andrea Gail, un navire de pêche commerciale qui a été perdu en mer ainsi que tous ses marins, après avoir été pris dans une terrible tempête. Le bateau est dirigé par le capitaine Billy Tyne (George Clooney), dont la fierté a été piquée parce que ses prises ont pris du retard cette saison. Son équipage est composé de Bobby Shatford (Mark Wahlberg), qui est amoureux de « Chris » (Diane Lane), une mère divorcée, de Murph (John C. Reilly), dont la vie de marin a conduit à la séparation d’avec sa femme et son fils, de Bugsy (John Hawkes), le genre de personnage qui est négligé par tout le monde, d’Alfred Pierre (Allen Payne), un Jamaïcain qui s’est aventuré dans les eaux du nord pour le salaire, et un ajout de dernière minute, Sully (William Fichtner).
Le scénario concocté par William D. Wittliff se base sur le roman The Perfect Storm de Sebastian Junger et s’article principalement autour d’un bateau nommé l’Andrea Gail de Glocester dans le Massachusetts. Nous découvrons les pressions économiques qui règnent alors dans l’industrie de la pêche à l’espadon. Nous faisons connaissance avec les membres d’équipage, mais également avec certains de leurs proches. Nous apprenons un peu de leurs histoires personnelles, puis nous partons en mer. Les premières zones de pêche sont infructueuses, poussant le capitaine de l’Andrea Gail à pousser plus loin, pour aller dans une zone réputée dangereuse, au cap Flemish. Malheureusement pour ces marins, le retour est fortement compromis lorsqu’ils se heurtent à trois grandes tempêtes qui sont entrées en collision dans cette partie de l’Atlantique. Une sous-intrigue est développée en parallèle autour d’un voilier de luxe en perdition et une équipe de garde-côtes partis à leur secours.
George Clooney incarne donc Frank William « Billy » Tyne Jr., le capitaine de l’Andrea Gail, un bateau de pêche à l’espadon. Il est un père divorcé avec deux filles, qui est déterminé à entreprendre une dernière sortie de pêche avant la fin de la saison pour compenser une récente série de mauvaises prises. Wolfgang Petersen, le réalisateur, avait demandé à Harrison Ford de prendre le rôle, mais il a refusé, son deuxième choix était Nicolas Cage qui l’a également refusé, enfin Mel Gibson s’est vu offrir le rôle, mais demandait trop d’argent. Mark Wahlberg interprète Robert « Bobby » Shatford, le membre le moins expérimenté de l’équipage. Sa volonté de participer à la dernière sortie du Andrea Gail crée un conflit dans son couple. Mais la possibilité de gagner une grosse somme d’argent le motive au-delà du raisonnable. Diane Lane incarne Christina « Chris » Cotter, la petite amie de Bobby. Elle ne veut pas qu’il parte faire cette dernière sortie en mer en raison d’un mauvais pressentiment. Dans l’attente de son retour, elle décore un appartement qu’elle a loué comme surprise pour symboliser son engagement envers lui. Mary Elizabeth Mastrantonio interprète Linda Greenlaw, la capitaine du Hannah Boden. Linda et Billy sont tous deux capitaines de navires pour le même propriétaire et entretiennent une rivalité amicale. Elle s’inquiète du fait que Billy et son équipage sortent dans ce qu’elle considère comme des conditions dangereuses. Linda sera la dernière à entrer en contact avec l’Andrea Gail.
Un navire similaire au Andrea Gail, le Lady Grace, a été utilisé pendant le tournage du film. La plupart des noms présentés dans le métrage sont les véritables noms de personnes réelles, ce qui a entraîné deux actions en justice intentées par certaines familles des membres de l’équipe. Bien qu’il soit précisé que le film se base sur une histoire vraie, un certain nombre de manœuvre et d’échanges entre les marins, qui se déroulent dans la phase finale du film, ne sont que pure spéculation, car le bateau et les corps de l’équipage n’ont jamais été retrouvés. L’ouragan Grace est exagéré dans le film lorsqu’il est qualifié, par un météorologue de tempête de « catégorie 5 », avec des vents à plus de 250 km/h. Dans les faits, l’ouragan aurait culminé à une intensité de catégorie 3 et les bouées océaniques ont enregistré des rafales de vent à 120 km/h. La photographie, signée John Seale, nous immerge pleinement (sans jeux de mots) dans cette terrible tempête. Les effets spéciaux sont saisissants. La bande musicale orchestrée par James Horner s’articule essentiellement par des airs symphoniques classiques. On notera que ce compositeur a déjà remporté deux Oscars, six Grammy Awards, deux Golden Globes, trois Satellite Awards et trois Saturn Awards. Il est malheureusement décédé le 22 juin 2015 dans un accident alors qu’il pilotait son avion personnel. Enfin, le montage délivré par Richard Francis-Bruce débouche sur un film d’une durée de 130 minutes.
En conclusion, « The Perfect Storm » est un bon film dramatique disposant d’une histoire forte, d’une intrigue captivante et d’un développement bien équilibré. Le rythme s’accélère progressivement, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie nous plonge dans l’humidité, la bande originale est majestueuse et le montage est cohérent. La distribution offre de très bonnes prestations durant lesquelles leur physique a été mis à rude épreuve. L’ensemble est impressionnant et prenant, malgré le poids des années.
Vu mais il y a très longtemps. Je me souviens de l’aspect spectaculaire mais aucun détail de l’histoire ne m’a vraiment marqué.
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Tu passes assez vite sur la musique de James Horner mais pour ma part, c’est l’élément le plus mémorable de ce film. Je l’ai vu plusieurs fois il a très longtemps (+ de 15 ans), je l’ai beaucoup apprécié également, mais ce qui me reste en tête instantanément est bien ce thème musical très doux et presque fantomatique, l’une des meilleures composition de Horner selon moi.
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