Amazon Prime Video, Science fiction, Thriller

ZONE 414 (2021) ★★☆☆☆


Zone 414 (2021)

 

 

Dans un futur proche, le détective privé David Carmichael est engagé par un riche homme d’affaires afin retrouver sa fille disparue. David fait équipe avec Jane, une intelligence artificielle de pointe, pour résoudre cette disparition.

 

 

« Zone 414 » est un thriller de science-fiction datant de 2021, réalisé par Andrew Baird, qui signe là son premier long-métrage, et dont on devrait prochainement découvrir le second film : « One Way » (2022). Les acteurs principaux sont Guy Pearce, qu’on a pu voir dans « Lawless » (2012), Matilda Lutz, qu’on a pu voir dans « Revenge » (2017), Jonathan Aris, qu’on a pu voir dans « Rogue One » (2016), et Travis Fimmel, qu’on a pu voir dans « Warcraft » (2016). Ce métrage est paru aux Etats-Unis le 3 septembre 2021.

L’histoire proposée par « Zone 414 » nous invite à suivre le détective privé David Carmichael (Guy Pearce), engagé par un riche homme d’affaires pour retrouver sa fille. Celle-ci se cacherait dans la Zone 414, une colonie de robots humanoïdes à la pointe de la technologie. Une zone fermée qui s’avère être le seul endroit où les robots ont une interaction avec les humains. David doit faire équipe avec Jane (Matilda Lutz), une intelligence artificielle très avancée et pleinement consciente de ce qu’elle est, pour retrouver la jeune femme disparue. Se déplaçant à travers la dangereuse jungle de fer, ils reconstituent rapidement le mystère, découvrant un meurtre qui les amène à s’interroger sur les objectifs réels de la Zone 414…

Le scénario concocté Bryan Edward Hill s’inspire fortement d’une des références en matière de film de science-fiction : « Blade Runner » (1982), mais avec un budget de pacotille. De science-fiction, ce métrage n’en a que le nom. On observera que les gens utilisent des armes à feu tout ce qu’il y a de plus conventionnelles, consomment leur café dans des gobelets en plastique standard, et utilisent des téléphones filaires à cadran des années 1980. Le script semble complètement dépourvu d’idées sur ce à quoi pourrait ressembler l’avenir de l’IA. Le point le plus « intéressant » mais tellement « humain « , c’est que la fameuse zone 414 fait finalement office de lupanar exclusif pour les hommes fortunés, où les robots ne sont rien de plus que des esclaves et des objets sexuels.

De l’ensemble des personnages, on va logiquement se focaliser sur David Carmichael interprété par Guy Pearce. Malgré la pauvreté du scénario, l’acteur prouve que par sa seule présence, il apporte de la crédibilité à n’importe quel film. Il incarne un ancien flic désormais détective privé. Un homme de peu de mots qui recèle un sombre secret. Quel perte de temps pour cet acteur que d’apparaître dans ce film, l’obligeant à chasser les méchants dans les parkings souterrains et à parcourir toute la gamme des expressions faciales, de la lueur à la grimace. Son personnage est engagé par le milliardaire et génie de la technologie, avec un ego monstrueux, Marlon Veidt, campé par l’acteur australien Travis Fimmel, grimé sous un maquillage vieillissant ridicule et une perruque blanche. Ce dernier est le créateur de robots réalistes que le gouvernement autorise à tester dans la zone 414, le seul district où les humains et l’IA peuvent interagir. De son côté, Matilda Lutz joue la magnifique A.I. Jane, qui a bien plus d’âme dans son petit doigt informatisé que l’ensemble des humains qui peuple ce quartier miteux.

Les valeurs de production apparaissent clairement comme très faibles pour ce film. La photographie délivrée par James Mather se limite à une grosse majorité de scènes de nuit, avec une surenchère de néons colorés pour donner un look futuriste. Il n’y a guère que quelques séquences avec certains androïdes qui bénéficient d’effets spéciaux. Les décors sont plus kitschs que modernes, et donc encore moins futuristes. Les costumes ne sont guères enthousiasmants non plus. La bande musicale proposée par Benjamin Stefanski alias Raffertie est essentiellement composée de sons métalliques et des thèmes électro qui peuvent casser les oreilles par endroits. Enfin, le montage effectué par Tony Cranstoun débouche sur un film d’une durée de 99 minutes.

En conclusion, « Zone 44 » est un film de science-fiction médiocre disposant d’une histoire simpliste, d’une intrigue creuse et d’un développement vide. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire, avec quelques flashbacks incompréhensibles. La photographie est pauvre, la bande originale est rébarbative et le montage est sommaire. La distribution offre des prestations mitigées, les antagonistes sont caricaturaux, limite ridicules tandis que Guy Pearce et Matilda Lutz ne parviennent pas à relever le niveau malgré de bonnes performances. Ce métrage demande à tort des comparaisons avec de nombreux thrillers de science-fiction d’un niveau nettement supérieur. Un film dont on peut largement se dispenser…

 

 

 

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À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

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