Drame, Horreur, Thriller

47 METERS DOWN: UNCAGED (2019) ★★✭☆☆


47 Meters Down Uncaged (2019)

 

 

Quatre adolescentes plongent vers les ruines d’une ville sous-marine et découvrent rapidement qu’elles sont sur le territoire de requins meurtriers dans un labyrinthe claustrophobe de grottes submergées.

 

« 47 Meters Down: Uncaged » est un thriller d’horreur américain datant de 2019, co-écrit et dirigé par Johannes Roberts, à qui l’on doit également « The Strangers: Prey at Night » (2018). Les acteurs principaux sont Sophie Nélisse, qu’on a pu voir dans « Close » (2019), Corinne Foxx, qu’on a pu voir dans « Safety  » (2020), Brianne Tju, qu’on a pu voir dans « Gone in the Night » (2022), Sistine Stallone, qu’on a pu voir dans « Midnight in the Switchgrass » (2021), Davi Santos, qu’on a pu voir dans « Polaroid » (2019), et John Corbett, qu’on a pu voir dans « The Silence » (2019). Ce métrage est paru le 16 août 2019 aux Etats-Unis.

L’histoire proposée par « 47 Meters Down: Uncaged » nous invite à suivre Mia (Sophie Nélisse) et sa demi-sœur Sasha (Corinne Foxx), qui décident de partir en virée avec deux autres copines de lycée, Alexa (Brianne Tju) et Nicole (Sistine Stallone). Ensemble, les quatre filles se rendent dans un petit lagon secret, qui s’avère être l’entrée d’une ancienne ville maya submergée. Du matériel de plongée a été positionné sur une petite passerelle par Grant (John Corbett), le père de Mia et Sasha, dans le cadre d’une visite pour un groupe d’archéologues qui doivent venir superviser l’avancée des recherches dans les ruines de l’ancienne citée maya. Les filles empruntent le matériel de plongée et décident d’aller explorer la première chambre sacrificielle à l’entrée de la citée. Alors qu’elles rencontrent un poisson des cavernes assez effrayant, leur sursaut provoque une réaction en chaîne d’effondrements et elles se retrouvent bloquer, obligées de descendre plus profondément dans les galeries. Explorant chaque recoin dans l’espoir de trouver une sortie, les filles vont rapidement prendre conscience qu’elle ne sont pas toutes seules dans ce dédale de catacombes…

Paru durant l’été 2017 (c’est toujours mieux de sortir un film de requins tueurs lorsque les gens désirent se rendre sur les plages) avec une efficacité nettement supérieure à ce à quoi on pouvait s’attendre, le premier opus, « 47 Meters Down » avait rapporté près de 63 millions de dollars de recettes mondiales pour un budget d’environ 5 millions de dollars. Il racontait l’histoire de sœurs dont la plongée en cage tourne terriblement à la catastrophe lorsqu’un défaut technique les laisse bloquées dans une eau infestée de requins, coincées au fond de l’océan. Pour ce second opus, qui ne reprend aucun des personnages précédents, le réalisateur Johannes Roberts, qui entretemps a réalisé une suite au film « The Strangers » (2008), intitulé « The Strangers: Prey at Night » paru en 2018, semble avoir bénéficié d’un budget plus important.

Le scénario, co-écrit par Ernest Riera et Johannes Roberts, qui endosse donc également la casquette de réalisateur, nous propose de suivre quatre adolescentes qui prennent la décision malavisée d’explorer un temple maya sous-marin et s’y retrouvent piégées. Le récit s’articule sur l’idée d’éviter des prédateurs aux dents acérées, mais aussi de trouver une sortie avant que le manque d’oxygène ne se fasse cruellement sentir. Dans une certaine mesure, c’est « The Descent » (2005) qui rencontre « Sanctum » (2011), mais avec des adolescents hurlants, et c’est ce danger supplémentaire qui l’empêche de devenir un autre film basique de requin.

Que dire des personnages présents dans « 47 Meters Down: Uncaged » ? Mia, incarnée par l’actrice canadienne Sophie Nélisse, est une adolescente timide et réservée. Elle apparaît comme étant le souffre-douleur d’un petit groupe d’idiotes de service. Comme pour le récent « Shark Bay » (2022), elle est présentée comme réticente aux délires euphoriques de ses camarades de virée du jour. Dès le départ, on se doute qu’il y aura des dégâts au sein du groupe de jeunes femmes, et dès le départ, on se doute que Mia fasse partie des survivants. Ceci étant dit, les adolescentes présentes, qui incluent Corinne Foxx, la fille de Jamie Foxx, que vous avez peut-être tous deux vus dernièrement dans une publicité télévisée pour Intel, ainsi que Sistine Stallone, la fille de Sylvester Stallone, sont toutes oubliables. En outre, il est difficile de les distinguer lorsqu’elles sont sous l’eau, bien que compte tenu de leurs personnalités inexistantes, cela n’a pas trop d’importance. L’appât pour requin n’est après tout rien de plus qu’un appât.

Doté d’un budget de 12 millions de dollars, les valeurs de production qui entourent « 47 Meters Down: Uncaged » sont d’une bonne qualité. La photographie délivrée par Mark Silk profite au maximum de la beauté des espaces naturels de la République Dominicaine. L’environnement des catacombes mayas est très anxiogène et rend imprévisibles les attaques des requins. Sixtine Stallone rend hommage à la célèbre chute en slow motion de « Cliffhanger » (1993) mettant en scène son père dans la scène d’ouverture du film, avec sa propre chute en slow motion. On appréciera que le final ne se fasse pas à travers une tournure idiote, les cinéastes ayant conçu une séquence féroce et haletante sur les flots calmes dans une eau turquoise puis rouge vif. La bande musicale orchestrée par le duo Tomandandy (Thomas Hajdu et Andy Milburn) qui avait déjà officié sur le premier opus, est plutôt sobre. Enfin, le montage présenté par Martin Brinkler débouche sur un film d’une durée de 90 minutes.

En conclusion, « 47 Meters Down: Uncaged » est un film de requins sympathique, disposant d’une histoire avec une pointe d’originalité, d’une intrigue classique et d’un développement simple. Le rythme est cohérent avec le genre, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est très sympathique mais les scènes aquatiques font quelque peu perdre le fil dans tout ce remue-ménage. La bande originale est sobre et le montage est rationnel. La distribution offre de correctes prestations au service de personnages particulièrement plats où la quasi-totalité de ce casting sert de repas aux prédateurs affamés. L’ensemble se laisse regarder avec une certaine tension et beaucoup d’énervement quant aux réactions et attitudes de certains personnages. Reste à savoir si tout ceci est suffisamment satisfaisant pour continuer à exploiter cette franchise ?

 

 

 

 

 

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À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

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