Catastrophe, Drame, Thriller

THE POSEIDON ADVENTURE (1972) ★★★★☆


 

The Poseidon Adventure (1972)

 

 

Lorsqu’un bateau de croisière chavire le soir du Nouvel An suite à un raz de marée, les survivants se retrouvent « à l’envers » et doivent tout mettre en œuvre pour s’échapper avant que le navire ne coule.

 

 

« The Poseidon Adventure » est un film catastrophe américain datant de 1972, réalisé par Ronald Neame, à qui l’on doit également « Meteor » (1979). Les acteurs principaux sont Gene Hackman, qu’on a pu voir dans « Enemy of the State » (1998), Ernest Borgnine, qu’on a pu voir dans « The Dirty Dozen » (1967), Pamela Sue Martin, qu’on a pu voir dans « The Lady in Red » (1979), Eric Shea, qu’on a pu voir dans « Smile » (1975), Shelley Winters, qu’on a pu voir dans « Winchester ’73 » (1950), Jack Albertson, qu’on a pu voir dans « The Subject Was Roses » (1968), Red Buttons, qu’on a pu voir dans « The Ambulance » (1990), Carol Lynley, qu’on a pu voir dans « Blackout » (1988), et Roddy McDowall, qu’on a pu voir dans « Fright Night » (1985). Il est paru en décembre 1972 et fut le film le plus rentable de l’année 1973, rapportant plus de 125 millions de dollars à travers le monde.

L’histoire proposée par « The Poseidon Adventure » nous invite à suivre un groupe de passagers « coincés » dans le Poséidon. Celui-ci est un paquebot appelé à la retraite, qui fait sa dernière traversée de New York à Athènes. Malgré l’avis contraire du capitaine Harrison, le représentant du propriétaire du navire, insiste pour qu’il aille à pleine vitesse pour économiser de l’argent, empêchant le Poséidon de prendre du lest pour une meilleure stabilité. Un tremblement de terre sous-marin proche de la Crète a provoqué un tsunami et une vague géante vient renverser le navire qui chavire pour se retrouver à l’envers. Un groupe important de passagers se retrouve

dans la grande salle du bateau, certains d’entre eux décident de se déplacer ensemble vers la salle des machines qui se trouve désormais « vers le haut » car la coque près de l’arbre de l’hélice n’a que 3 cm d’épaisseur à cet endroit, s’avérant être un point possible d’ouverture pour d’éventuels sauveteurs. La plupart des survivants décident de rester sur place pour attendre de l’aide, au grand désespoir du petit groupe qui s’est formé autour du révérend Frank Scott. Avec l’aide d’un serveur, ceux-ci tentent de se frayer un chemin vers la salle des machines, mais le parcours est compliqué et dangereux…

Le scénario concocté par Stirling Silliphant (1918-1996) et Wendell Mayes (1919-1992) est construit comme, ce qui apparaît aujourd’hui, un schéma classique du film catastrophe. Dans une masse, on sélectionne quelques individus dont le sort va être soudainement liés pour faire face à un désastre. Dans le genre, certains métrages font clairement figure de référence, comme « Airport » (1970), « Earthquake » (1974), ou encore « The Towering Inferno » (1974), réunissant souvent une pléiade d’acteurs stars du moment. Dans le cas présent, on se retrouve dans un bateau qui flotte à l’envers. Au fur et à mesure que la progression se met en place, certains des différents protagonistes passent à la trappe, au grand désappointement des survivants. Le script place les personnes dans des situations extrêmes permettant à chaque nature de se révéler. Le courage, l’abnégation, le désir de vivre, la peur, sont autant d’aspects qui sont ainsi exacerbés.

Le focus est donc placé sur dix personnes. Le révérend Frank Scott (Gene Hackman), un pasteur qui pense que « Dieu aide ceux qui s’aident eux-mêmes« , qui se rend dans une nouvelle paroisse en Afrique en guise de punition pour ses opinions peu orthodoxes. L’inspecteur de police Mike Rogo (Ernest Borgnine) et son épouse Linda (Stella Stevens), une ancienne prostituée, qui doivent faire face au mal de mer de cette dernière. Susan Shelby (Pamela Sue Martin) et son jeune frère Robin (Eric Shea) sont en voyage pour retrouver leurs parents, qui sont en vacances en Grèce. Susan semble avoir le béguin pour le révérend tandis que Robin s’intéresse au fonctionnement du navire et visite fréquemment la salle des machines. Le propriétaire d’une quincaillerie juive à la retraite, Manny Rosen (Jack Albertson), et sa femme, Belle (Shelley Winters), se rendent en Israël pour rencontrer leur petit-fils de deux ans pour la première fois. James Martin (Red Buttons), un vendeur de chemise, célibataire, plutôt timide et soucieux de sa santé. Nonnie Parry (Carol Lynley), la chanteuse du groupe qui doit animer la soirée du Nouvel An sur le navire. Et enfin, Acres (Roddy McDowall), un serveur, membre du personnel du bateau. Notons encore la présence de Leslie Nielsen dans le rôle du Capitaine du paquebot, qui passe à la trappe assez rapidement dans le déroulement de l’histoire.

Observons encore que cinq membres de cette distribution sont des lauréats des Oscars : Gene Hackman qui a remporté deux statuettes, l’une pour « The French Connection » (1972) et la seconde pour « Unforgiven » (1993), Ernest Borgnine (1917-2012) qui a remporté la statuette du Meilleur Acteur dans un rôle principal pour « Marty » (1955), Jack Albertson (1907-1981), qui remporté l’Oscar du Meilleur Acteur dans un second rôle pour « The Subject Was Roses » (1968), Shelley Winters (1920-2006), qui a remporté deux statuettes, l’une pour « The Diary of Anne Frank » (1959) et la seconde pour « A Patch of Blue » (1965). Enfin, Red Buttons (1919-2006) qui a remporté l’Oscar du Meilleur Acteur dans un second rôle pour « Sayonara » (1958). Dans le même registre, « The Poseidon Adventure » a été nominé pour huit Oscars pour en remporter deux, soit l’Oscar de la meilleure chanson originale et l’Oscar des meilleurs effets visuels.

En conclusion, « The Poseidon Adventure » est un très bon film catastrophe disposant d’une histoire originale, d’une intrigue rondement menée et d’un développement impressionnant. Le rythme est plutôt soutenu, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie signée Harold E. Stine est spectaculaire pour l’époque avec des décors inversés, la bande musicale orchestrée par John Williams est proche de la perfection, créant une ambiance singulière au métrage, et le montage réalisé par Harold F. Kress débouche sur un film d’une durée de 117 minutes. La distribution, impressionnante pour l’époque, offre de très bonnes prestations. Le film aura vu une suite, deux remakes et fait aujourd’hui figure de classique et est devenu un film culte, même si certains aspects peuvent apparaître comme légèrement kitchs.

 

 

 

 

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À propos de Olivier Demangeon

Rédacteur sur critiksmoviz.com, un blog dédié aux critiques de films.

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