Alors qu’il est sur le point de devenir papa, un mécanicien à bord d’une arche interstellaire vers la Nouvelle Terre doit déjouer une terreur cosmique malveillante qui a l’intention d’utiliser le vaisseau spatial comme arme.
« Anti-Life » est un film d’action et de science-fiction américain datant de 2020, dirigé par John Suits, à qui l’on doit également « Pandemic » (2016). Les acteurs principaux sont Bruce Willis, qu’on a pu voir dans « Midnight in the Switchgrass » (2021), Cody Kearsley, qu’on a pu voir dans « Detective Knight: Rogue » (2022), Rachel Nichols, qu’on a pu voir dans « Inside » (2016), Kassandra Clementi, qu’on a pu voir dans « The Boys Are Back » (2009), Johnny Messner, qu’on a pu voir dans « Beyond the Law » (2019), Callan Mulvey, qu’on a pu voir dans « The Gray Man » (2022), et Thomas Jane, qu’on a pu voir dans « Run Hide Fight » (2020). Ce métrage est paru le 18 décembre 2020.
L’histoire proposée par « Anti-Life » nous emmène une nouvelle fois dans un monde dystopique, l’humanité sur Terre étant en voie d’extinction, quelques survivants étant sélectionnés pour aller s’installer sur une planète lointaine. Le dernier vaisseau spatial doit partir avec à son bord quelque 300.000 personnes qui seront cryogénisées durant le voyage qui doit durer quelques mois. Toutefois, une équipe de maintenance réduite, veille au bon fonctionnement du vaisseau durant le voyage. Dans le service d’entretien, on retrouve Noah (Cody Kearsley), dont la femme enceinte, est également présente en tant que passagère. Noah est sous les ordres de Clay (Bruce Willis), un homme plus âgé, relativement taciturne, limite aigri, avec qui il doit partager sa chambre. Les choses s’installent dans une certaine routine, lorsque Blue (Johnny Messner) et Shady (Johann Urb), deux membres d’équipage expérimentés, sont infectés par une force parasitaire. Les incidents commencent alors à s’intensifier…
Le scénario concocté par Edward Drake et Corey Large s’inspire très largement de films qu’on a déjà tous vus, ou tout du moins les fans de science-fiction. Du coup, on pense directement à « Alien » (1979) de Ridley Scott, film culte qui aura emmené dans son sillage un nombre conséquent de variantes et autres dérivés. Dans le cas présent, on retrouve un petit groupe de personnes, dont certaines se retrouvent infectées, apparemment par ingestion. Le parasite évolue à vitesse grand V dans l’organisme dont il se nourrit de l’intérieur, pour finalement transformer son hôte en une sorte de zombie affamé. Les autres membres de l’équipage sortent l’artillerie lourde, fusil-mitrailleur, grenade, lance-flammes, pour tenter de reprendre le contrôle de la situation. Ils devront même réveiller l’Amiral Kiernan Adams (Thomas Jane) pour qu’il organise la défense du vaisseau. Peine perdue, les zombies décident de s’attaquer au réacteur nucléaire de l’engin spatial.
Le souci avec « Anti Life » , rebaptisé « Breach » au passage, c’est que rien ne va. Tout est pourri. Les cinéastes le tirent dans plusieurs directions différentes. Est-ce un thriller de survie, un film d’horreur, un film d’action bourré de scène d’action, un film de science-fiction gore ? Finalement, ce métrage contient toutes ces composantes, mais à des doses qui ne permettent pas de positionner clairement les choses. Le script offre des idées intéressantes, mais ne fait que de les effleurer superficiellement pour passer à l’idée suivante. Toutefois, ceci n’est rien en comparaison de l’absence de budget, sachant qu’un Bruce Willis en absorbe fatalement une grosse partie. Les effets spéciaux sont mauvais et la direction d’acteurs est à pleurer. La fin est probablement le pire de l’ensemble, où tout est bâclé et terminé en quelques secondes. Une seule idée me vient à l’esprit au moment où j’écris ces lignes, « fuyez braves gens »…
En conclusion, « Anti-Life » est un film raté disposant d’une histoire outrageusement familière, d’une intrigue ridicule et d’un développement aux abonnés absents. Le rythme est modéré, le récit est fluide, quoi que… et la narration est linéaire. La photographie présentée par Will Stone est d’une piètre qualité, des décors on ne peut plus basique, des scènes d’action qui flirtent avec le ridicule, et des effets spéciaux dépassés. La mise en scène proposée par John Suits est pathétique, la bande musicale orchestrée par Scott Glasgow est inexpressive et le montage débouche sur un film d’une durée de 93 minutes interminables. La distribution offre des prestations catastrophiques si ce n’est risibles où seul Cody Kearsley offre une prestation correcte. Un film à éviter à tout prix…
C’est la quatrième collaboration entre Bruce Willis et Johnny Messner. Précédemment, ils ont joué ensemble dans « Tears of the Sun » (2003), « The Whole Ten Yards » (2004) et « Hostage » (2005). Ils apparaîtront également ensemble dans deux films qui suivront, intitulés « Cosmic Sin » (2021) et « American Siege » (2021). Ce qui sera donc leur cinquième et sixième film ensemble.
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