Un homme se réveille dans un hôpital sans aucun souvenir, et se retrouve rapidement avec les membres d’un cartel de la drogue à ses trousses. Il s’efforce de trouver sa véritable identité de manière à se positionner, bon ou méchant, qui est-il réellement ?
« Blackout » est un thriller d’action américain datant de 2022, réalisé par Sam Macaroni, à qui l’on doit également « Guest House » (2020). Les acteurs principaux sont Josh Duhamel, qu’on a pu voir dans « Misconduct » (2016), Abbie Cornish, qu’on a pu voir dans « Three Billboards Outside Ebbing, Missouri » (2017), Nick Nolte, qu’on a pu voir dans « The Trials of Cate McCall » (2013), et Omar Chaparro, qu’on a pu voir dans « Show Dogs » (2018). Ce film est paru sur Netflix le 12 octobre 2022.
L’histoire proposée par « Blackout » nous invite à suivre Cain (Josh Duhamel) qui se réveille à l’hôpital, menotté, sans avoir le moindre souvenir de qui il est, et encore moins de comment il s’est retrouvé là. Il ne reconnaît pas non plus les personnes qui se présentent à lui, Anna (Abbie Cornish), qui se présente comme son épouse, et encore moins Eddie (Omar Chaparro), qui prétend être son meilleur ami et qui prétend qu’ils étaient comme des frères. Toutefois, instinctivement Cain se méfie fortement et décide de prendre la poudre d’escampette, mais l’hôpital grouille d’individus armés particulièrement dangereux. Cain va vite se rendre compte qu’il est au cœur d’une chasse à l’homme avec une mallette au contenu particulièrement convoité…
Le scénario concocté par Van B. Nguyen est convenu à l’extrême. La thématique a déjà été explorée à maintes et maintes reprises. Un homme d’action perd la mémoire, tout en se rappelant commodément comment se battre, se servir de toutes sortes d’armes, et sachant tuer sans sourciller, tout en cherchant à savoir qui veut le tuer et pourquoi. Si ça vous rappelle un certain Jason Bourne, vous me le dites en commentaires. Le personnage incarné par Josh Duhamel ira même à dire, juste après s’être débarrassé d’un ou deux vilains : « mais je suis qui moi ?« . Reste que le script ne perd pas de temps avec des futilités. On nous présente vite fait, bien fait, les personnages principaux et on donne juste la bonne dose d’informations pour avoir une idée de base de ce qui se passe. Quinze minutes après le début du métrage, Cain est déjà libre de toutes entraves à éliminer les membres d’un cartel mexicain de la drogue.
L’intrigue est finalement assez légère, car il n’y a pas beaucoup de questions à se poser sur l’identité réelle de Cain. Il est soit un agent d’une organisation gouvernementale américain, soit un bras droit d’Eddie qui l’a doublé. On est rapidement placé sur la bonne piste avec les interventions parallèles présentant les invitations menées par l’agent Ethan McCoy (Nick Nolte) de la DEA. Les interrogations viennent plutôt s’articuler sur l’identité d’Anna et sur sa loyauté envers Cain. Celui-ci doit s’employer à rester vivant afin d’éclaircir ce point. « Blackout » souffre de n’avoir bénéficié que d’un petit budget, et le focus a été positionné sur les scènes d’action, échanges de coups de feu et combats au corps-à-corps. Le tout agrémenté de quelques cascades suffisamment maîtrisées pour garder le spectateur en éveil. La fin est un peu tirée par les cheveux et finalement, le format très court de ce film, environ une heure vingt, permet de ne pas être trop dégoûté de l’ensemble et permet de préserver une note correcte.
En conclusion, « Blackout » est un thriller d’action moyen disposant d’une histoire familière, d’une intrigue simple et d’un développement vide. Le rythme est très soutenu, le récit est fluide et la narration fait appel à quelques flashbacks. La photographie délivrée par Mateo Londono est sobre limitant l’action dans un hôpital, la bande musicale orchestrée par Brandon Campbell est sobre et le montage effectué par Laurence Cohen débouche sur un film d’une durée de 81 minutes. La distribution offre des prestations mitigées où seul Josh Duhamel est crédible dans son rôle. L’ensemble se laisse regarder de bout en bout grâce à son format court et sa mise en scène nerveuse.
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