Après avoir découvert un scandale lié à la protection de la vie privée, une hackeuse éthique est accusée de meurtre. Elle doit échapper à la police tout en essayant de retrouver les criminels qui la font chanter.
« The Takeover » est un thriller policier hollandais datant de 2022, réalisé par Annemarie van de Mond, qu’on a pu voir dans « Jackie en Oopjen » (2020). Les acteurs principaux sont Holly Mae Brood, qu’on a pu voir dans « Foodies » (2022), Geza Weisz, qu’on a pu voir dans « Heart Beat » (2016), Frank Lammers, qu’on a pu voir dans « D-Railed » (2018), Susan Radder, qu’on a pu voir dans « The Forgotten Battle » (2020), et Walid Benmbarek, qu’on a pu voir dans « Penoza: The Final Chapter » (2019). Ce métrage est disponible depuis le 1er novembre 2022 sur Netflix.
L’histoire proposée par « The Takeover » nous invite à suivre Mel Bandison (Holly Mae Brood), une jeune hackeuse qui organise des piratages informatiques contre des sociétés qui trichent ou qui mentent sur leurs véritables buts, sur leur empreinte carbone, sur l’utilisation de leurs profits. Toutefois, elle se retrouve à être la cible d’une multinationale qui lui fait endosser un meurtre. Rapidement, elle se retrouve recherchée par la police et elle n’a d’autres choix que de faire appel à son ancien mentor, Buddy (Frank Lammers), pour l’aider à prouver son innocence. Ses adversaires semblent avoir des moyens importants et parviennent systématiquement à la localiser. En compagnie de Thomas (Geza Weisz), elle va tenter de remonter à la source, tout en évitant la police et des hommes de main agressifs…
Le scénario concocté par Hans Erik Kraan et Tijs van Marle nous emmène dans l’univers des bidouilleurs informatiques, qui rentrent dans tous les systèmes, parfois plus par défi que par réel intérêt. Dans le présent, les hackers présentés poursuivent de nobles objectifs malgré le fait que ce qu’ils font est illégal. Cet aspect technique est présent sans être lourd, ce qui est fortement appréciable, notamment pour les spectateurs qui ne seraient pas à l’aise avec ce type de sujet. Le film nous emmène néanmoins dans le registre du policier, avec des meurtres, une enquête policière, des groupes d’interventions, des courses-poursuites, quelques coups de feu et une toute petite dose de baston. Le suspense repose, de manière familière, sur la réussite ou non, pour le personnage principal, de prouver son innocence par rapport à ce qui lui est reprochée, soit un meurtre.
Dans cette histoire simple, quelques personnages se détachent du lot. Mel, incarnée par Holly Mae Brood, est une jeune femme qui bascule dans une dimension dans laquelle elle n’a pas l’habitude de naviguer. Passionnée par les ordinateurs depuis son plus jeune âge, comme l’explique la scène d’ouverture du film, elle joue sur plusieurs tableaux. Un boulot officiel, qui consiste à vérifier la fiabilité des réseaux informatiques des entreprises. Des actions dans l’ombre visant à pirater des systèmes de sociétés malveillantes. Lorsqu’elle prend conscience qu’elle est la cible d’une organisation puissante, elle doit rapidement s’adapter et trouver des solutions.
Thomas, interprété par Geza Weisz, est un jeune homme lambda, qui pensait juste avoir trouvé une « copine » grâce à un site de rencontre. Il va, bien malgré lui, se retrouver impliqué dans cette histoire et n’aura d’autre choix que de fuir en compagnie de Mel, tout en apportant toute l’aide qu’il pourra donner. Walid Benmbarek incarne un inspecteur de police, qui prend rapidement conscience qu’il y a un truc qui ne colle pas dans ce dossier et qui n’hésite pas à pousser ses investigations au maximum.
Les valeurs de production apparaissent comme moyennes autour de ce film, qui à l’arrivée se présente plutôt comme un téléfilm que comme un vrai métrage. La photographie présentée par Willem Helwig est assez simple, avec des décors minimalistes. Les scènes d’action sont tout aussi basiques, course-poursuite sans saveur, baston peu crédible, et utilisation d’arme à feu minimaliste. La bande musicale orchestrée par Merlijn Snitker est agréable tout en étant moderne mais discrète. Enfin, le montage effectué par Fatih Tura débouche sur un film d’une durée de 87 minutes.
En conclusion, « The Takeover » est un film passable disposant d’une histoire basique, d’une faible intrigue et d’un développement asthénique. Le rythme est modéré, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie est sobre, la bande originale est discrète et le montage est cohérent. La distribution offre des prestations correctes, mais sans dimension particulière. L’ensemble se laisse regarder, mais s’avère finalement une mauvaise pioche et une perte de temps. À zapper !
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