Sept soldats lancent une attaque préventive contre une civilisation extraterrestre récemment découverte afin de stopper une guerre interstellaire avant qu’elle ne commence.
En 2031, la première colonie de Mars est fondée. En 2042, l’Alliance est formée et la technologie de propulsion quantique permet à l’humanité de voyager au-delà du système solaire. Malheureusement, la colonie de Mars échoue en 2281 et l’Alliance contrôle trois colonies : Terre, Zafdie et Ellora. La colonie Zafdie tente de quitter l’alliance en 2519. Dans cette guerre, le général James Ford décide de larguer une bombe Q(uantum) sur la colonie rebelle, tuant 70 millions de personnes. Après avoir commis cette atrocité, il est renvoyé de manière déshonorante de l’armée de l’Alliance, sa femme, le Docteur Lea Goss, le quitte et il est, par la suite, connu sous le nom de « The Blood General ». Dans l’espace, le Sigea est une espèce extraterrestre agressive qui envahit et conquiert d’autres mondes. Ils peuvent infecter les personnes de manière parasitaire en les forçant à ingérer un liquide noir qui les place sous le contrôle de l’esprit de la ruche du Sigea. En l’an 2524, la Vander Mining Corp est stationnée sur la planète 4217LYA (système Heracles) lorsque le capitaine Juda Sayle rapporte une rencontre extraterrestre à l’Alliance. Sur Terre, le général Eron Ryle est informé et veut que le Dr Goss et Ford soient au courant de la situation.
« Cosmic Sin » est un film de science-fiction américain datant de 2021, réalisé par Edward John Drake, à qui l’on doit également « Anti-Life » (2020). Les acteurs principaux sont Bruce Willis, qu’on a pu voir dans « Marauders » (2016), Frank Grillo, qu’on a pu voir dans « Beyond Skyline » (2017), Perrey Reeves, qu’on a pu voir dans « Mr. & Mrs. Smith » (2005), Catherine Joy « CJ » Perry, qu’on a pu voir dans « Countdown » (2016), Lochlyn Munro, qu’on a pu voir dans « The Predator » (2018), Brandon Thomas Lee, qu’on a pu voir dans « Blackjack: The Jackie Ryan Story » (2020), et Corey Large, qu’on a pu voir dans « Heist » (2015). Ce film est paru le 12 mars 2021 aux Etats-Unis.
L’histoire proposée par « Cosmic Sin » nous invite à suivre le général Eron Ryle (Frank Grillo) dont la base se retrouve en alerte, devant recevoir des soldats, ayant fait une rencontre physique avec des extraterrestres, pour être débriefés histoire de savoir si les Aliens sont hostiles ou pas. Devant la difficulté de sa tâche, le général Eron Ryle fait appel à James Ford (Bruce Willis) pour l’aider, bien que ce dernier soit devenu un paria dans l’ensemble de la société. Toutefois, les soldats rapatriés sont contaminés et se transforment en zombies. Une confrontation éclate, les militaires neutralisent tous les zombies, mais au prix fort, avec 53 hommes décédés. L’Alliance décide de lancer une riposte en déclenchant l’Opération Cosmic Sin. Un groupe est envoyé sur Ellora pour neutraliser le Sigea, dont James Ford et Eron Ryle, mais en arrivant sur place, la bataille est déjà commencée…
Honnêtement, je pense qu’on vient de toucher le fond. Le fond du fond même. Il m’est difficile de décrire l’intrigue de ce métrage, car ça part dans tous les sens, à un tel point, qu’on ne sait plus de quoi on parle, à se demander même s’il y a une intrigue. Les choses commencent sur une note relativement normale avec l’histoire emmenant le spectateur dans un avenir très lointain où la Terre établit un premier contact avec une race extraterrestre, apparemment hostile, mais ensuite, le film déraille complètement, et de multiples façons. Les personnages entrent et sortent du film sans aucun but. Les seules motivations de la majorité des personnages semblent être la castagne. De nouveaux éléments d’histoire inutiles sont incorporés de manière confuse pour créer un désordre visuel. Ainsi, on se retrouve à plusieurs reprises dans la situation où on se demande même ce qui se passe.
Il est regrettable que Bruce Willis et Frank Grillo, deux géants du film d’action, se retrouvent dans un tel merdier comme celui-ci. Bien qu’ils soient les noms les plus en vue du film, ils apparaissent peu dans « Cosmic Sin » puisque le film ne semble pas avoir de personnage principal, passant rapidement d’un personnage à l’autre. Ainsi, il est impossible d’avoir la moindre idée de l’importance des uns et des autres, de qui est mort et de qui est encore vivant. Franchement, aucun des acteurs ne semble vouloir être là, et ils livrent des performances négligentes qui sont à peu près aussi génériques que l’écriture. L’ensemble des dialogues est creux et s’attache à développer un jargon militaire et/ou scientifique qu’on peine à saisir. Pire encore, certains personnages se retrouvent d’un coup dans le camp adverse sans que l’on ne comprenne pourquoi.
Les valeurs de production sont du même niveau que le reste avec un budget au ras des pâquerettes. Toutes les scènes de Bruce Willis auraient été tournées en deux jours et il aurait empoché un chèque de 2 millions de dollars au passage. La photographie délivrée par Brandon Cox est horrible avec une absence totale d’inventivité. En 2524, on utilise encore des fusils d’assaut tout ce qu’il y a de plus classique et des pistolets tout ce qu’il y a de plus contemporain, type Glock 17. Les véhicules n’ont aucune originalité. En fait, le monde qu’on nous propose dans 5 siècles est similaire au notre. La bande musicale orchestrée par Scott Glasgow est discrète et le montage effectué par Justin Williams est chaotique à souhait, passant du coq à l’âne à plusieurs reprises, plongeant le spectateur dans la confusion.
En conclusion, « Cosmic Sin » est un film de science-fiction médiocre disposant d’une histoire incohérente, d’une intrigue vide et d’un développement erratique. Le rythme est déséquilibré, le récit manque cruellement de fluidité et la narration est linéaire. La photographie est catastrophique, la bande originale est sobre et le montage est épouvantable. La distribution offre de lamentables prestations. Il n’y a malheureusement rien à sauver de ce métrage qu’il faut absolument fuir. L’une des affiches du film réutilise le visage de Bruce Willis présent sur l’affiche de « Live Free or Die Hard » (2007), c’est dire à quoi on est réduit…
J’avais déjà lu un article qui évoquait l’aspect calamiteux de ce film oubliable dans la carrière de Bruce Willis. Fin de carrière compliquée pour cet acteur mythique malheureusement diminué par la maladie et contraint d’accepter ce genre de projet pitoyable. Je vais suivre votre conseil et m’en passerai donc.
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Qu’on utilise peu Bruce Willis en raison de sa pathologie, ça s’entend et c’est même tout à fait respectable. Que le scénario soit vide, que la réalisation et même le montage soient absolument catastrophiques, c’est une autre histoire. En outre, on peut s’interroger sur qui a géré cette fin de carrière de la star…
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Sans doute encore un agent bien peu scrupuleux.
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